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Arrête de te prendre pour un roi quand tout le monde te prend pour une merde.

Étape 4 : Faire croire au con que c'est lui qui a le pouvoir.

Il devient crispé et sa mine change complètement, il semble que Monsieur aime avoir le dessus et déteste ne pas tout contrôler.

— Je peux savoir ce qui vous arrive ?

— Je veux sortir ouvrez toute de suite cette porte.

— Sinon quoi ?

— Sinon je vais porter plainte.

— Et vous allez leur dire quoi ? Que je vous ai forcé à rester dans la même pièce que moi alors que ça se voit que ce n'est que ça que vous attendiez ?

— Non, je vais leur dire que vous êtes un obsédé sexuel incapable d'accepter qu'une femme puisse lui dire non, un obsédé incapable d'accepter qu'il puisse avoir une femme sur cette terre qui ne soit pas intéressée par lui.

Il ne dit rien et se contente de masser ses tempes nerveusement traduisant clairement son agacement. Il pensait vraiment que j'allais céder facilement mais c'est mal me connaître, je ne compte absolument pas faire quelque chose avec lui.

— Je sais ce que vous êtes entrain de vous dire intérieurement : « Oh quelle emmerdeuse, si je pouvais l'étouffer avec ma langue de pervers ça ferait au moins en sorte qu'elle cesse de bavarder. » mais je vous préviens il faudra faire la queue parce que des prétendants j'en ai à revendre.

Je sais bien que c'est un mensonge parce que depuis le temps il n'y a plus un seul homme qui veut voir ma tronche.

Il se rapproche de moi, lentement, sûrement, un sourire au coin des lèvres. J'ai beau essayer de le refroidir il est bien décidé à gagner cette partie. Quand il est plus près, il me bloque complètement et passe ses mains autour de ma taille. Je reste stoique et observe ses mouvements, sa façon de me regarder, sa façon de regarder mes lèvres, sa façon de regarder mon corps.

— Vous n'avez pas intérêt à me f...

— Chut ! me bloque t-il en mettant son index sur mes lèvres. Si vous bavardez autant c'est uniquement parce que vous êtes en manque, en manque de sexe peut-être, ou en manque de moi.

Son sourire arrogant et sa mine satisfaite me font lever les yeux au ciel. Je m'engage donc à le reprendre immédiatement ahurie par ses propos.

— Je ne vous perme...

Cette fois-ci il ne m'a pas bloqué avec son doigt sur mes lèvres mais clairement avec sa tête sur mon cou. Il hume mon parfum, Dior, piqué à ma cousine ce matin. Il en profite, il se délecte de l'effet qu'il a sur moi. Un crétin, un bon crétin. Je dois l'avouer, cet imbécile est tellement habile de ses mains que j'ai du mal à me contenir, à contenir mon corps, à contenir mes envies, mais surtout, à contenir mes gémissements. Je frissonne en sentant sa respiration chaude se dégager de ses narines et caresser mon exoderme. Quant-il pose ses lèvres sur mon cou et suce ma peau, mon bas-ventre se contracte et mes muscles se tendent. Malgré mon sang qui afflue vers cette partie qu'il a dans sa bouche et qui va probablement me laisser une trace, je ne manque pas de serrer les cuisses pour ne pas gémir. Ça me tend de l'avouer, mais ce con sait s'y prendre. Il stoppe tout brusquement et quitte mon cou pour me susurrer à l'oreille.

Ma secrétaire, cette détraquéeOù les histoires vivent. Découvrez maintenant