Ma secrétaire, cette détraquée

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If you are aware of your inner strength, no one will have power over you.

Si tu es conscient de ta force intérieure, personne n'aura de pouvoir sur toi.

⚠️ ATTENTION : Présence de langage sexuel vulgaire. ⚠️

Je prends la route que Bogota m'a indiqué et en passant par une des nombreuses portes qui longe le couloir,  j'entends soudainement des bruits étranges. Je reviens sur mes pas et constate qu'ils proviennent d'une chambre dont la porte est entre-ouverte.

— Il y'a quelqu'un ?

Vu que Anaconda est entrain de pleurer dans sa chambre, et que bien-sûr Monsieur bite n'est toujours pas rentré je ne comprends pas pourquoi cette porte est ouverte. Il n'y a que nous trois dans la maison, sans compter sa mère qui elle aussi est sortie.

C'est peut-être le garde-manger dont elle parlait.

J'entre doucement sans bouger la porte et marche à pas de loups dans cette chambre. Bon, ce qui sûr maintenant c'est que ce n'est pas le garde manger. J'entends des gouttes d'eaux tomber lentement dans les toilettes. Et étant de nature curieuse, je rejoins vite la douche et guette par dessus la vitre de la porte. Brusquement elle s'ouvre, et je sens juste deux mains me faire entrer avec force en me tenant par la taille.

— Mademoiselle POTIN ?

Crotte ! Je crois bien que nos yeux se sont écarquillés à l'unisson tant la surprise de se revoir est grande. Encore plus dans ces circonstances. Bogota n'a t-elle pas dit qu'il est sortit ?

— Oui c'est moi. Qu'est-ce que vous faites là ?

La question est probablement insensée vu que c'est moi qui suis dans sa maison. Et même dans sa douche. Et comme une évidence, il reprends exactement ma pensée.

— Là vous êtes dans ma douche, et dans ma maison si je ne me trompe pas. Alors celui qui est sensé poser cette question c'est moi.

Je deglutis et ravale ma salive aussi rapidement. J'ai envie de regarder unpeu plus bas, mais ma raison me crie de ne pas le faire.

— Je... Je n'ai p...

J'inspire et j'expire avant de reprendre cette fois-ci de manière plus posée et calme.

— Je pensais que vous étiez sorti et j'ai eu peur qu'un voleur soit entrée.

C'est vrai que tu t'es découvert un talent de super héroïne ces deniers jours.

Il rigole et passe une main dans ses cheveux blonds, avant de dire d'une voix suave :

— C'est un mauvais mensonge et je dois avouer le pire que vous ayez sorti de votre bouche. Qu'est-ce que vous étiez réellement entrain de guetter par la fenêtre de ma douche ?

Malgré ma raison qui me crie de ne pas baisser les yeux, je le fais quand même et constate que heureusement, ou malheureusement, il a une serviette attachée à la taille. Mes yeux remontent le long de son corps et observent minutieusement ses plaquettes de chocolats qui se suivent dans un ordre parfait. Bon-sans, reprends toi Elisabeth.

— Je vous l'ai dis, je pensais qu'un voleur était entrée.

Il rigole une fois de plus en secouant ses cheveux mouillés ce qui a pour effet de renvoyer quelques gouttes d'eaux sur moi. D'habitude j'aurais trouvé ça dégueulasse, mais maintenant cela ne me fait ni chaud ni froid. Mon corps de vierge commence déjà à me faire défaut, encore plus mes cuisses qui semblent devenir de plus en plus brulantes.