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People criticize me, people criticize me, but people you know, i fuck them.

Les gens me critiquent, les gens me critiquent, mais les gens vous savez, je les emmerde.

— On va trouver une solution j'en suis certain.

— Bogota ? Bogota !

J'entre en trombe dans sa chambre inquiète, avant de la voir avec son frère assis sur le lit, ce qui me fait me calmer. Je me rapproche d'eux mais Monsieur bite pour ne pas changer de d'habitude se lève et me bloque le passage.

— Quel est le mot que vous n'avez pas compris dans, « Fichez le camp à ma sœur ? »

— J'ai tout bien compris mais je n'obéis pas à vos ordres.

— Qui vous a fait entrer ?

— Je suis toujours votre secrétaire au cas où vous l'aurez oublié. Et en tant que telle le gardien m'a déjà vu un bon nombre de fois ici. Qu'est-ce que vous pensiez ? Qu'en m'abandonnant seule à l'entrée du commissariat j'aurais renoncé ?

— Mais...

— Maël s'il te plaît laisse la passer.

Sa voix semble tremblante et je guette par le dos de Monsieur bite pour voir si elle pleurs. Et non, elle ne pleurs pas mais elle a l'air assez triste. Au son de la voix de sa sœur, il se raidit et se pousse pour me laisser passer.

— Je vais vous laisser, rien que rester avec elle dans la même pièce me donne envie de commettre un meurtre.

— Et moi envie de lâcher des pets.

Il ne redit rien pour une fois, et se contente de sortir. Je me rapproche donc de Bogota qui est assise sur le lit, la tête entre ses cuisses.

— Tous les deux vous êtes pire que des ex qui se détestent.

Elle relève la tête et passe une main dans ses cheveux avant d'expirer bruyamment.

— Pour ma défense, ton frère est un vrai sociopathe. Il est incapable de ressentir un quelconque bon sentiment envers son prochain. Je pensais être imperméable aux sentiments mais je comprends avec lui que c'est faux. Il me donne tellement envie de lui foutre mon poing dans sa tronche de vantard.

— De vous deux tu es la plus mature, essaye de faire un break pour le moment.

Je comprends qu'elle est vraiment sous un mauvais jour à en juger par toutes les bêtises qu'elle raconte. Mature est un mot qui ne me corresponds pas du tout.

— Bogota qu'est-ce qui ne va pas ?

— Quelque chose s'est passée. Mais avant que je ne te raconte quoi que ce soit je tiens à te dire que je n'étais pas consciente de mes actes hier. Et si je l'avais été je n'aurais jamais laissé Maël ne pas payer ta caution. Je suis vraiment désolée.

— Tu n'as pas à t'excuser, c'était plutôt marrant. Hormis le coup de poing dans l'oeil.

— Tu as l'air d'aller mieux, on ne voit plus rien du tout.

Une chance pour moi que j'ai mis la honte dans un sac que j'ai accroché à mon cul. Une personne avec un tant soit peu de jugeote aurait eu honte de s'être comportée aussi stupidement hier. Mais bon, je ne suis pas tout le monde, je suis Elisabeth POTIN.

— Je suis comme un cyborg, je cicatrice vite. Et puis entre nous, elle n'a pas vraiment frappé fort. C'est plus l'alcool qui m'a endormie que son coup de poing.

Ma secrétaire, cette détraquéeOù les histoires vivent. Découvrez maintenant