Hope keeps the poor alive, fear kills the rich.
L'espoir maintient les pauvres en vie, la peur tue les riches.
Comme si cette journée n'était pas déjà assez pourrie il fallait que je revoie cet homme. Vraiment merci mon ange gardien de toujours me faire des surprises aussi désagréables.
— Mademoiselle POTIN ?
— Elia est suffisant.
— D'accord Elia, qu'est-ce que vous faites là ?
Le clown forcément, ça ne se voit pas ? Avec mon sourire qui dépasse mes lèvres, mon gros nez rouge qui fait coin-coin et mon déguisement affreux. Bon sans, qu'on me donne une pelle que je puise ramasser ma tronche par terre.
— Je suis invitée et hôtesse en même temps. Peyton n'est pas là, mais vous pouvez vous mêler à la foule. Elle viendra sûrement vous voir plus tard.
— Je t'en prie, tutoyons nous et appelle moi Evan. Je suis vraiment désolé pour le renvoie, je n'ai pas vraiment eu le choix.
— Je comprends parfaitement Evan, il n'y a aucun problème. Je te souhaite une agréable soirée.
Il ne rajoute rien et me gratifie juste d'un sourire avant d'aller se mêler à la foule. Une chance que son ami le con ne soit pas là.
— Bonsoir, Peyton n'est pas encore là ? me demande une jeune femme qui vient d'entrer.
Est-ce qu'il y'a une pancarte collée sur mon front avec écrit dessus :« CULOTTE DE PEYTON ? » Pffff ! Rester polie, sourire, et souhaiter la bienvenue à tout le monde sans exception. Ce n'est pas le moment de péter les plombs Elisabeth. Pense à l'argent, pense au pognon, pense aux billets de banque.
— Elle doit sûrement être sous un canapé encore entrain de faire le canard. Je vous souhaite la bienvenue et une excellente soirée.
Je souris avant qu'elle ne me dépasse complètement puis lève les yeux au ciel. Ce n'est pas le moment de craquer mais j'ai les nerfs à fleurs de peau. Heureusement pour moi, le bar-man passe avec un plateau de verres dans ma direction et je m'empresse d'en prendre deux que j'avale tour à tour.
— Bonsoir, dit-une personne devant moi que je ne pourrai reconnaître à distance à cause des lumières.
Je repose immédiatement les verres sur le plateau prête à accueillir ce nouvel invité. Quant-il se rapproche et que j'arrive à mieux distinguer son visage avec les jeux de lumière, je reste stoïque incapable de bouger.
— Crotte de cheval.
Je crois bien que nos yeux se sont écarquillés au même moment tant la surprise de se revoir est grande.
— Qu'est-ce que vous faites là ?
Je suppose que je n'ai pas besoin de faire les présentations à en juger par le ton de la voix de la personne et les oiseaux qui ont arrêtés de chanter, on comprend tout de suite que Monsieur plein-la-vue WILLIAM est dans la pièce.
— C'est à moi de vous poser cette question. Qu'est-ce que vous faites à une fête si ouverte à la population ? Vous n'avez pas peur de choper une infection ?
— À l'évidence, je ne savais pas que cette soirée était ouverte au peuple. Ça m'apprendra à suivre Evan dans ses sorties nocturnes, je ferais mieux de m'en aller.
Partir ? Il est tombé sur les couilles ce crétin. Maintenant qu'il est là et que je peux faire de lui ce que je veux, il est hors de question que je le laisse partir.
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Ma secrétaire, cette détraquée
RomanceÉlisabeth POTIN est une peste manipulatrice et égoïste, à elle seule elle cumule un nombre incalculable de défauts. Impulsive, rebelle, désordonnée, de mauvaise foi, perfide, et mythomane à plein temps. Mais elle est encore plus, une championne en c...