Chapitre 17

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Salut à tous. Je suis si heureuse de vous retrouver. Cela fait si longtemps que je ne me rappelle plus de la dernière fois que j'ai écrit, j'ai dû relire mon histoire pour pouvoir être cohérente. Quoiqu'il en soit , je suis émue et très contente. Je sais que je vous ai punis, croyez moi ça me pesait aussi de vous laisser sans suite et sans nouvelles. Je vais bien et j'espère que vous aussi. J'étais beaucoup bousculée et ajouter à cela j'étais pas trop en forme mais je vous reviens. Et Jamila va encore vous étonner , gros bisou.

- Vous êtes magnifique, lança Aisha.

Marcella se trouvait magnifique en effet. Cela faisait tellement longtemps qu'elle ne s'était pas faite belle. Elle se l'était interdite depuis cette nuit fatidique. Elle soupira longuement avant de se tourner vers une Aisha visiblement ravie de son travail.

- Je ne sais pas si c'est une bonne idée, lâcha-t-elle en s'asseyant sur le lit.

Aisha n'était pas de son avis vue qu'elle lui lança un regard réprobateur.

- Moi je pense bien que c'est la meilleure idée qu'à eu le Cheikh depuis la mort de sa femme. Croyez moi que je suis heureuse qu'il se décide enfin à tourner la page avec une jeune femme aussi belle que vous.

Ces paroles avaient un effet bizarre sur Marcella . À vrai dire elle était perdue . Elle ne pensait pas que le cheikh Jamal puisse s'intéresser à elle et elle ne croyait pas qu'il soit prêt à faire sa vie avec elle. Il avait sûrement de jolies prétendantes qui feraient de bonnes reines.

- Je ne crois pas qu'on en arrive là, fit Marcella.

Aisha leva un sourcil.

- Vous voulez parier ? Lança Aisha à l'endroit de Marcella.

Elle voulait répondre mais quelqu'un donna quelques coups à la porte. C'était sûrement Jamal.

- Je crois bien qu'il est temps que nous allions dîner, fit celui-ci.

Marcella jeta un coup d'œil à Aisha qui l'encouragea d'un regard tendre.

- Puis-je entrer , fit encore une fois de plus la voix du Cheikh.

- Vous êtes chez vous , répliqua Marcella .

Il ouvrit la porte et Marcella vit une lueur étrange lui passer dans les yeux.

- Je crois bien que je devrai apporter mon sabre avec moi, lâcha celui-ci les yeux toujours sur Marcella.

- Pourquoi donc ? Demanda Marcella .

Il s'approcha lentement d'elle d'une démarche lente et volontaire. Il était à couper le souffle avec son smoking près du corps. Marcella avait l'impression de manquer d'air malgré la climatisation. Aisha s'était déjà éclipsée la laissant seule face à cette situation qui pour elle devenait de plus en plus dangereuse mais excitante.

- Pour trancher la tête à quiconque oserait poser les yeux sur toi, souffla -t-il.

Contre toute attente , il posa légèrement ses lèvres sur les siennes avant de lui caresser doucement le visage.

- Je crois que ce dîner à l'extérieur était une mauvaise idée. Je crois bien que je ne supporterai pas de voir les autres hommes te dévisager.

- Ce n'est pas excessif ça ? Fit-elle remarquer.

Il se redressa lentement un sourire mystérieux aux lèvres.

- Crois moi Habibti que je suis capable de protéger ce qui est à moi.

À lui ? Il venait de dire qu'elle était à lui ? Cette déclaration faisait monter en elle un nombre incalculable d'émotions et des sensations étranges . Même si elle voulait se persuader que cela n'avait aucun effet sur elle, Marcella devait reconnaître qu'elle n'était plus convaincue de ce qu'elle ressentait pour cet homme si mystérieux et si beau.

- Je ne suis pas un objet pour appartenir à qui que ce soit. L'affronta-t-elle sans cligner les yeux.

Il rapprocha son visage du sien. Son souffle chaud vint lui couper toute envie de résister. Elle ne savait plus où donner de la tête. Ciel , comment quelqu'un pouvait exercer un tel pouvoir sur elle ?

- Je n'ai jamais dit que tu l'étais mon petit cœur, je dis simplement que je ne laisserai personne s'approcher de toi . Maintenant il est temps de partir .

Elle n'eut pas le temps de réagir que déjà il l'avait soulevé. Sa plaie ne lui permettait pas de marcher mais il faut dire que cela ne lui déplaisait pas de se retrouver dans les bras si puissants et si virils du Cheikh. Elle s'y sentait tellement en sécurité qu'elle ne voulait plus qu'il la redépose.

- Je vois que tu est confortable ? Fit Celui -ci. Intéressant tout ça , très intéressant.

Marcella fit de son mieux pour cacher ses rougeurs mais peine perdu .

- J'aime te voir rougir, petit cœur, lui souffla -t-il.

Encore ce petit nom. Marcella sentait des papillons dans le ventre à chaque fois qu'il l'appelait ainsi. Elle se sentait renaître, non ,elle se sentait unique au monde .

Jamila descendit les escaliers et vit Un Kemal très nerveux.

- Calme toi oncle Kemal, tu vas finir par abîmer ton beau costume.

Kemal avait du mal à croire qu'il était en train de se laisser entraîner par une petite fille de cinq ans. D'ailleurs il se demandait si elle avait vraiment cinq ans.

- Oui, j'ai vraiment cinq ans. Lui lança celle-ci.

En plus , elle était une sorcière. Pensa Kemal.

- Non, je ne suis pas une sorcière oncle Kemal.

Kemal commençait sérieusement à craindre cette petite.

- Tu fais comme je te dis, tu lui tire la chaise. Tu la laisses choisir ce qu'elle veut manger et surtout tu ne l'embrouille pas . Sois naturel et tout ira bien.

- Je crois bien que je suis assez vieux pour courtiser une jeune femme, fit remarquer Kemal.

Jamila haussa les épaules et lui tendit un bouquet de fleurs.

- N'oublie pas de lui donner ça oncle Kemal et surtout arrête de dire que tu maîtrises tout alors que tu est déjà nerveux.

Kemal voulu répliquer mais Maya descendit les escaliers plus rayonnante que jamais. Tellement rayonnante qu'il en perdit les mots.

- Tu es toute belle , réussit-il à dire.

Jamila se passa une main sur le visage.

- Franchement ? C'est tout ce que tu trouve à lui dire ? Qu'elle est juste belle ? Oncle Kemal, tu me déçoit franchement.

- Je crois bien qu'il est temps d'aller dormir tu ne crois pas ? Lui dit doucement Kemal.

Jamila fit mine de réfléchir avant de lui tapoter légèrement les épaules.

- Je crois que tu as raison est accomplie. J'espère que tu ne vas pas tout faire foirer avec ton comportement d'homme des cavernes et j'espère aussi que mon père ne fera pas pareil de son côté. Je refuse que mon travail soit gâcher par deux hommes qui passent leur temps à travailler plutôt que d'apprendre des cours de romantisme. Bref , passe une bonne soirée oncle Kemal et n'oublie pas de la ramener saine et sauve.

Kemal regarda la fillette s'en aller en se demandant si on ne lui avait pas attribuer l'âme d'un adulte à sa naissance.

L'épouse IdéaleOù les histoires vivent. Découvrez maintenant