Chapitre 24

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- Qu'est ce que j'ai bien pû vous faire de mal pour que vous me reteniez ici contre mon gré ? Demanda celui-ci.

Jamal haussa les épaules et déposa sa malette. Il l'ouvrit et fit sortir toute une collection de couteau tous aussi tranchants les uns que les autres.

Il voyait bien que cet Antonio avait peur et cela le réjouissait au plus haut point.

- Calme toi mon petit Antonio,nous ne sommes pas pressés,nous aurons tout le temps de discuter, crois moi que nous avons tout le temps pour cela. Lui dit doucement Jamal.

Il repris ce qu'il était en train de faire.

- Mais que vous ai-je fais à la fin ? Hurla celui-ci.

Jamal reposa son couteau à double tranchant et revint vers lui.

- Primo, tu baisse le ton quand tu me parles et secondo, c'est moi qui pose les questions ici.

- Je ne sais pas qui vous êtes ni ce que je vous ai fais comme mal pour que vous me kidnappiez. Se défendit Antonio.

Jamal réajusta son costume sur mesure qu'il avait porté. Il lui arrivait souvent de s'habiller avec classe lorsqu'il avait des comptes à régler avec quelqu'un. Cela lui donnait un air de professionnalisme et lui donnait la même sensation que lorsqu'il voulait conclure une affaire juteuse.

- À moi tu n'as rien fait mais tu t'en ai pris à une personne très importante pour moi et pour cela tu dois souffrir.

Antonio avait l'air de creuser ses souvenirs afin de se souvenir de qui il s'agissait mais il ne voyait toujours pas.

- Bien sûr tu je vois pas qui c'est , tu as tellement fait souffrir pleine de femmes qu'il t'ai difficile pour toi de te rappeler de qui il peut s'agir mais comme je te le disais tantôt, je vais te rafraîchir la mémoire et aussi rendre justice à toutes ces personnes que tu as fait souffrir dans le passé. Crois moi mon petit Antonio que pour cela j'ai tout le temps nécessaire.

Jamila descendit les escaliers et trouva Kemal et Asad en train de discuter.

- Je crois que c'est mieux ainsi , entendit-elle .

- Qu'est ce qui est mieux ainsi ? Demanda-t-elle.

Kemal lui indiqua les fauteuils et elle compris le message. Elles les suivit tous les deux.

- Aisha vient de nous informer qu'entre ton père et Marcella il y avait de l'évolution et je crois bien que leur relation est au beau fixe, lui annonça Asad.

- Je crois bien qu'il serait mieux de les laisser tranquille ajouta Kemal.

Jamila fit mine de réfléchir.

- Supposons que j'accepte la proposition et que je fasse profil bas , qu'est ce que vous me donner comme garantie si jamais les choses traines ? Demanda Jamila .

Asad lança un regard à Kemal lui signifiant qu'ils étaient sur la bonne voie.

- Nous vous garantissons chère princesse que nous ferrons tout ce que vous nous demanderez, lui annonça Asad.

Kemal n'était pas convaincu mais il connaissait Asad comme étant un homme très avisé et il savait ce qu'il faisait.

- Et si tout ce passe comme Kemal et moi l'avons prévu, vous vous engagerez à ne plus vous mêler des problèmes d'adultes et à vous concentrer sur des affaires des enfants de votre âge , ajouta Asad.

- Marché conclu, lança celle-ci.

Elle se leva les laissant seuls.

- Je t'avais dit que ça allait marcher.

Kemal secoua la tête comme pour signifier qu'il n'en était pas convaincu.

- Mon cher Asad, j'ai tenu la petite Jamila dans ma main le jour de sa naissance et je la connais mieux que quiconque. Elle ne va pas laisser tomber aussi facilement, tant qu'elle n'aura pas atteint l'objectif qui est de voir Marcella et Jamal en couple.

- Mais elle doit comprendre que ce sont les problèmes d'adultes et qu'elle est encore trop jeune pour mettre de tels plans aussi farfelus en place .

Kemal sourit légèrement et tapota Asad.

- Ah mon cher Asad , plan farfelu ou pas, je te rappelle que sa décision de marier de force Malik et Joanna ne t'a pas déplu.

- Ça C'est différent, il s'agissait d'un cas de force majeure. Se défendit Asad.

- Oui bien sûr, se moqua Kemal en se levant .

Les cris d'Antonio avait envahis toute la salle mais Jamal ne semblait pas du tout s'en préoccuper. Cette salle était insonorisée et personne ne pouvait entendre ce qui s'y passait en étant à l'extérieur. Jamal venait à peine de commencer et cet homme était déjà en train d'en faire tout un plat.

- Détend toi Antonio, je viens juste de te couper un doigt. Reste calme mon gars.

- Je vous en supplie libérez moi , je vous jure que je ne ferai plus de mal à qui que ce soit.

Jamal lui coupa un deuxième doigt avec son couteau.

- Il est hors de question que je te libère, je crois bien que j'ai rendu un grand service à l'humanité en te retenant ici, maintenant calme toi sinon tu risque de ne pas sentir la douleur.

Il lui coupa un à un tous les doigts des mains. Il en avait que faire de ses cris. Il avait appris que cette ordure avait pour mission de vendre sa petite Marcella à un réseau de trafique d'hommes. Il voulait la réduire à l'esclavage sexuel. Il était membre de ce groupe qui avait pour seule source de revenu la souffrance des jeunes filles naïves ou alors des jeunes femmes sans défense. Il avait bien sûr envoyé Lucas et Lorenzo sur le coup. Il savait que ces deux là allaient faire un bon nettoyage des lieux.

- Par pitié, laissez moi partir. Le supplia Antonio alors qu'il venait de lui couper un orteil.

- Je suis sûr que toutes ces femmes violées et maltraitées par toi te disait la même chose mais toi tu ne les écoutait jamais. Je suis sûr que tu prenais plaisir à les voir souffrir alors calmes toi et laisses moi te rendre la pareille.

- Mais vous n'êtes pas Dieu pour rendre juste , hurla Antonio.

- Laisse Dieu en dehors de ça , tu ne l'invoquait pas lorsque tu faisais souffrir ma Marcella alors la ferme.

- Marcella ? Fit Antonio.

Jamal lui coupa le pied gauche. La douleur l'avait paralysé. Il n'arrivait plus à parler ni même à crier. Il était incapable de réagir.

- Oui, je suis sûr que tu te souviens d'elle. Figure toi qu'elle est désormais ma fiancée et nous allons bientôt nous marier tandis que toi tu seras en train de crever en enfer.

Il lui coupa le deuxième pied et attendit qu'il se torde de douleur.

Il mit un point d'honneur à lui arracher une à une toutes les parties de son corps. Il le découpa en plusieurs petits morceaux qu'il rassembla dans un sac poubelle avec pour intention de les brûler car il les jugeait indigne d'être jeté en mer ou même d'être mangé par n'importe quel animal.

- Maintenant que tout est entré dans l'ordre, il est temps de rentrer retrouver ma petite Marcella....

L'épouse IdéaleOù les histoires vivent. Découvrez maintenant