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LANA HOFFMAN4 septembre 2016 Toulouse, France

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LANA HOFFMAN
4 septembre 2016
Toulouse, France

✈︎

Je suis anéantie.

Je m'en veux. je m'en veux énormément.

J'ai été trop gentille, et voilà comment on me remercie.

Ma tête posé contre la vitre du uber,
je l'a relève quand le chauffeur prend la parole.

« Mademoiselle, nous sommes arrivés à destination. »

— merci.

Je me détache et sors en attrapant toutes mes affaires, que je n'avais même pas pris le temps de ranger correctement

J'essaye tant bien que mal d'ouvrir la porte, les bras pleins, et avec plus aucune force.

Je pousse la porte. j'ai bien l'impression que tout est vide ce soir.

J'enlève mes chaussures et les prends du bout de mes doigts, encore libre.
à peine le pied posé sur la première marche, que Léo se lève et se place devant moi.

— non pas ce soir léo, s'il te plaît.
il s'assoit et je monte jusqu'à ma chambre

Je lâche mes chaussures et mes affaires dans un coin.

Je reste figé, immobile au centre de la pièce, comme si le temps lui-même s'était suspendu autour de moi.

Au bout d'un moment, je me ressaisis et retourne fouiller dans ces affaires que j'avais laissé de côté, à la recherche de mon téléphone.

Je finis par composer le numéro d'Anaëlle, espérant entendre sa voix de l'autre côté de la ligne.

Après tout ce qui s'est passé cet après-midi, je n'ai aucune envie de lui parler, c'est vrai. mais, au fond, elle est la seule personne qui puisse encore me soutenir dans un moment pareil.

Une...deux...trois sonneries qui restent sans réponse.

Je verrouille mon téléphone : 00h47. Anaëlle est loin d'être une couche tarde.

Tant pis. Elle a sûrement dû penser que c'était une farce quand elle a vu mon nom s'afficher sur son écran.

Ce soir, j'ai perdu l'homme que j'aimais, et il semble que ce soit irréversible.

Je me sens accablée par une multitude de regrets. j'aurais dû partir avec lui à Paris depuis longtemps, lui accorder ma confiance à lui, plutôt qu'à mon père.

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