CHAPITRE 7

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- 1 juillet, 20:10 -

    ARYA

Je sombre. Mon éternel visage fermé qui persiste depuis deux semaines. Je m'engouffre une nouvelle fois dans mes draps qui n'ont pas été lavés depuis de nombreux jours. Mes cheveux lavés de la veille et attachés en chignon sont toujours mêlés et mon habituelle pyjama toujours sur moi.

Dae-Oh n'est pas revenu de déplacement depuis trois semaines maintenant. Et d'un côté c'est mieux. Je me vois mal trouver un mensonge à ma soudaine chute de moral que je ressens actuellement. Je n'ai pas revu non plus Jungkook depuis deux semaines pour la simple et bonne raison que je me sens terriblement coupable. Coupable de lui avoir aussi infligé ça. Je suis un monstre qui n'a demandé l'avis de personne pour avorter. Voilà ce à quoi je pense depuis deux semaines dans mes draps sales. Je pleure tous les jours, toutes les heures sans même pouvoir m'arrêter, sans même pouvoir me nourrir convenablement.

Bien évidemment Jungkook ne m'a pas laissé comme ça. Il m'avait envoyé de nombreux messages que j'ai sagement évité. Je ne peux pas lui répondre, pas avant de m'être pardonné, pas avant de trouver une foutu raison valable d'avoir fait subir tout ça à Jungkook. Et le pire dans tout ça, ce qui me fait du mal, c'est le fait que lui, a peut-être mal aussi. Peut-être qu'une part de moi se fait à l'idée que tout ça n'est pas simplement des coups d'un soir mais que Jungkook est beaucoup plus que ça.

Peut-être que je suis trop perdu pour m'en rendre compte mais je m'attache vraiment à tous ces moments partagés avec lui. Et je me déteste pour ça parce qu'au final je me fais du mal pour rien.

Encore totalement dans mes pensées j'entends sonner. Cette fois-ci ce n'est pas mon téléphone mais la porte d'entrée. Je prends alors tout le courage qui me reste et j'enfile mes chaussons puis je descends le plus lentement possible. La sonnette continue de sonner, la personne derrière cette porte doit être sacrément pressée que quelqu'un lui ouvre. Mes chaussons claque contre le sol et je descends petit à petit les marches.

- C'est bon j'arrive.

C'est peut-être Dae-Oh qui a perdu ses clés.

Je ne l'espère pas. Je serais incapable de lui expliquer pourquoi je suis dans cet état.

J'attrape alors la poignée de porte, la tournant délicatement. Une silhouette masculine est présente derrière celle-ci. Il ne me demande même pas la permission et entre directement puis se retourne me regardant dans les yeux.

- Pourquoi tu ne donne plus aucunes nouvelles ? On a dit trois rendez-vous par semaine et là t'en a loupé plus de six. On a également dit que tu ne devais plus m'ignorer. Dit le jeune homme essoufflé tout en étant énervé.

𝗖𝗢𝗠𝗣𝗟𝗜𝗤𝗨𝗘́  (en réécriture)Où les histoires vivent. Découvrez maintenant