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Après de longues heures à traverser l'Espagne en compagnie d'Esteban qui s'était montré d'une attention sans faille, la voiture s'immobilisa devant un portail gigantesque.

Eugenia lança son regard vers l'immense villa qui apparaissait devant ses yeux.
Toujours aussi impressionnante que dans ses souvenirs.

« Villa Carmen » pouvait elle lire sur l'un des murs. Esteban stationna la berline en face de l'entrée et il se pressa pour lui ouvrir la portière.

— Vous voilà arrivée Mademoiselle Eugenia.

— Merci Esteban. Lui sourit elle en s'exirpant du véhicule la boule au ventre.

Était il déjà là? Allait il être aussi désagréable que la dernière fois?

La réponse ne tarda pas à arriver quand une femme très élégante d'environ cinquante ans accourus vers elle.

— Eugenia! Eugenia vous êtes là ! S'égosilla t-elle en se précipitant pour la prendre dans ses bras.

Surprise, la jolie brune força un sourire, c'était la première fois qu'elle rencontrait cette dame.

— Je suis Carmen. La mère de Rafael. Je suis si heureuse de vous rencontrer.

— Enchanté Carmen. Répondit timidement Eugenia.

Sa future belle mère glissa sa main dans la sienne avec douceur pour l'entrainer vers la villa.

— Venez chère Eugenia. Vous devez être épuisée par le voyage.

  L'intérieur était splendide, bien qu'un peu trop rococo selon Eugenia mais elle se garderait bien de le dire à Carmen.

— Vous voici chez vous ma chère Eugenia. Indiqua Carmen avec une joie non dissimulée.

— Merci Madame.

— Pas de ça entre nous. Appelez moi Carmen et tutoyons nous dès à présent. Si tu savais comme je suis heureuse.

Eugenia se mit à rire devant la spontanéité et la chaleur de cette femme au visage réconfortant.

— Allons nous asseoir. Nous avons tellement de choses à nous dire. Proposa Carmen en avançant vers le salon.

Installées autour d'un thé accompagné de biscuits, les deux femmes apprenaient à se connaitre.

— Tu es née à Barcelone si je ne me trompe pas.

— Oui pas très loin d'ici. Nous vivions dans une petite maison près du château de Sentmenat avec mon père. Je ne sais pas si vous l'avez connu.

— Carlos? Sourit Carmen. Je le connaissais très bien. Il était l'un de nos témoins le jour ou j'ai epousé Bartolemeo. Ajouta t-elle avec nostalgie.

— Je l'ignorais.

— Nous avons un album photo à l'étage. Je te montrerai les quelques souvenirs que nous avons gardé de ce moment.

— J'en serai très heureuse.

— Ton père était un homme... formidable. Je... regrette que tu es du subir cette perte Eugenia.

La jeune femme força un sourire pour masquer sa peine.

— Mais je ne veux pas t'accabler d'avantage avec de tristes pensées. Tu es ici pour épouser mon cher Rafael.

En parlant du loup, ou diable se trouvait il?

— Il n'est pas là? Demanda Eugenia.

— Non il ne viendra pas avant demain. Et il sait que cela ne me plait pas. Tu dois le connaitre maintenant, mais il a tendance à n'écouter que lui même. Sourit la mère en levant les yeux au ciel.

Eugénia - Un milliardaire comme épouxOù les histoires vivent. Découvrez maintenant