C'était elle.
Rafael en était certain. Son visage s'était affiné et ses cheveux étaient plus courts. Mais c'était elle, sa femme.
En face de lui, vêtue de ce superbe tailleur noir mettant en évidence ses charmes les plus voluptueux. Ce corps envoutant qu'il n'avait plus touché depuis sept douloureuses années.L'avocate s'était assise avec aise en face du milliardaire en croisant ses jambes avec sensualité. Son fiancé s'était empressé de glisser sa main sur la cuisse dévoilée de cette dernière. Rafael observait la scène impuissant, alors qu'une jalousie silencieuse le rongeait de l'intérieur.
— Enia aussi est espagnole. Ajouta Fransisco, fière de sa fiancé.
— Je l'avais deviner. Répondit le milliardaire en plantant son regard dans celui de la superbe femme.
— Est-ce mon accent qui m'a trahis? S'enquit Enia sans baisser les yeux.
Le coeur de Rafael cogna contre sa poitrine, sa voix était comme un murmure lui rappelant leur mots doux échangés dans le passé.
A quel jeu jouait t-elle?
— J'ai l'impression de vous connaitre. Dit il pour la déstabiliser.
Enia ne vacilla pas d'un atome. Elle resta stable et gracieuse et lui adressa même un sourire qui lui comprima la poitrine.
— Les espagnols ont souvent cette impression quand ils me croisent ici. Je dois certainement avoir un visage commun.
— Ne dis pas ça ma chérie. Tu es de loin la plus belle femme qu'il m'est été de rencontrer. Déclara Francesco en déposant un baisé sur sa main.
Enia laissa ses lèvres s'étirer et Rafael s'étonna de ne pas la voir rougir.
Francesco disait vrai. Elle était à tomber et les années avaient joué en sa faveur.
La jeune femme ouvrit alors la jolie sacoche qu'elle avait apporté avec elle, et en sortie un document.— J'ai apporté avec moi toutes les clauses juridiques qui scelleront votre contrat avec nous, Monsieur Herrera. Lui adressa la jolie brune en lui tendant le dossier.
« Monsieur Herrera »? Etait elle sérieuse?
Rafael saisit le document et le feuilleta partiellement.
— 50%?? Les pourcentages ne me conviennent pas ! Finit par dire Rafael en repoussant le document avec nonchalance.
— Je vous prie de lire attentivement les mots qui suivent Monsieur Herrera. Invita Enia en repoussant le document vers le milliardaire.
— Seriez vous en train de me dire que je ne fais pas bien ce dont en quoi j'excelle?
— Non je vous invite juste à poursuivre la lecture. Répondit t-elle calmement.
Rafael contrarié par la situation, jeta tout de même ses yeux sombres sur le document.
Effectivement en poursuivant la lecture, le contrat stipulait qu'au bout de trois ans, 60% des parts lui appartiendraient. Soit plus de la moitié.— Très bien. Finit par répondre le beau brun.
— Vous pouvez conserver ce document et le relire attentivement Monsieur Herrera. Votre signature ne presse pas. Nous avons encore le temps.
Ce « nous » ne lui plaisait pas du tout. Rafael sentit une colère l'emporter et il comprit qu'il fallait mieux pour lui de s'éclipser.
— Enia a raison. Prenez votre temps pour considérer l'entièreté de ce contrat Rafael. Appuya Francesco.
— C'est d'accord. Conclut le milliardaire en se levant.
Francesco se redressa à son tour.
— Je vous contacterai prochainement. Conclut Rafael en s'éloignant définitivement.
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Eugénia - Un milliardaire comme époux
عاطفيةEugenia, belle âme fragile et insouciante, n'a pas le choix que d'accepter un mariage purement « arrangé » . Son unique motivation est l'importante somme d'argent que son beau père lui a promis à condition qu'elle épouse Rafael son fils aussi arro...