— Nos billets sont réservés Juan. Nous partirons la semaine prochaine. Déclara Eugenia alors qu'ils marchaient main dans la main dans les couloirs de l'hôpital.— Tu n'as pas fais ça? S'enquit Juan en s'immobilisant.
— Si je l'ai fais. Je nous ai même pris un vol sans escale et en première classe. Se réjouissait elle.
— Mais...
— Il n'y a pas de mais qui tienne. J'en ai parlé au médecin. Et il m'a dit que c'était possible. Je vais trouver une infirmière et une clinique sur place qui pourra te prendre en charge sur place.
— Enia?! Ne penses tu pas que c'est... irréalisable?
— Non. Parce que nous nous battons à deux Juanito. Ce voyage nous l'avons rêvé et nous le ferons.
Juan les yeux brillants d'émotion scruta avec tendresse l'expression d'Eugenia.
Elle qui le remerciait infiniment de faire partie de sa vie. Savait elle combien elle comptait pour lui? Se rendait elle compte du bonheur immense qu'elle lui procurait?
— Je suis le grand frère le plus heureux de monde. S'émut t-il en laissant une larme coulée le long de sa joue creusée.
Sa peine était immense. Il souffrait le martyre et son corps était de plus en plus faible. Chaque pas, chaque respiration n'était que torture qu'il s'efforçait à dissimuler aux yeux d'Eugenia.
La seule qui comptait à ses yeux.
Celle qui avait remplit son coeur d'espoir et d'amour.Régulièrement, Juan se rappelait de leur première rencontre.
Elle s'était déroulée entre les murs de l'orphelinat San Pedro, il se souviendra toujours de ce beau regard vert caché derrière une frange brune.
Cette petite fille qui pleurnichait assise sur les marches en pierre de la cour.Juan s'était approché franchement, lui qui était là depuis trois ans déjà.
L'évidence le frappa quand Eugenia dirigea ses superbes yeux émeraudes pour le fixer avec détresse. Le jeune garçon qu'il était compris alors qu'elle allait remplir un grand vide dans son coeur.La nuit était tombée quand Eugenia regagna la villa. Le majordome lui ouvrit la porte et le coeur léger par cette journée des plus agréable, la jolie brune n'éprouvait aucun stress à retrouver son mari.
Elle gravit les marches d'escalier pour se rendre à leur chambre.
Sans faire le moindre bruit, elle entra dans leur chambre pour trouver son mari endormi sur le canapé.Elle s'immobilisa en face de lui, comme envouté par les lignes parfaites de son visage somnolant.
—Comment un homme aussi canon peut il être aussi rude? Murmura t-elle.
Son coeur s'arrêta de battre quand Rafael ouvrit ses grands yeux sombres pour la fixer avec avidité.
Déboussolée, Eugenia laissa ses joues trahir ses pensées.
L'avait il entendu?
« Pitié que non » supplia t-elle au fond d'elle même.
La jeune femme voulut s'élancer vers l'autre bout de la chambre quand la poigne puissante de Rafael l'en empêcha.
Le magnifique milliardaire encore somnolant la tenait fermement au niveau du bras, l'obligeant à rester immobile.
— Quelle heure est-il? Demanda t-il d'une voix grave.
— Vingt trois heures.
— Tu rentres tard... Je n'aime pas ça.
VOUS LISEZ
Eugénia - Un milliardaire comme époux
RomanceEugenia, belle âme fragile et insouciante, n'a pas le choix que d'accepter un mariage purement « arrangé » . Son unique motivation est l'importante somme d'argent que son beau père lui a promis à condition qu'elle épouse Rafael son fils aussi arro...