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Barcelone était encore doux à cette période de l'année. Et la villa Carmen avait étrangement manqué à Eugenia.

La jeune femme avait fait le voyage auprès de ses beaux parents avec lesquels une relation solide et sincère se construisait.

Rafael avait eut un empêchement de dernières minute, et même si Eugenia avait insisté pour rester auprès de lui. Il lui avait vivement conseillé, si ce n'était dire, contrainte à partir avec ses parents.

Le manque de son époux se faisait déjà ressentir chez Eugenia alors qu'ils n'avaient été séparé que depuis trois petits jours.

Assise au bord de la plage pour observer les derniers rayons du soleil. Le bruit d'un hennissement l'interpela.

Eugenia se tourna en un sursaut pour apercevoir Rafael qui approchait vers elle sur le dos de Sereno.

La jeune femme folle de joie, se précipita vers son mari, un sourire heureux étirant ses lèvres.

Impatient, le beau brun descendit du cheval pour trouver le sable fin. Il eut à peine le temps d'ouvrir les bras qu'Eugenia s'était déjà plaquée contre lui pour l'étreindre avec chaleur.

— Tu m'as manqué. Avoua t-elle avec émotion.

Heureux de l'entendre se livrer jour après jour, Rafael attrapa son visage en coupe pour l'embrasser avec fièvre.
Trois nuits loin de sa femme avait été une épreuve à laquelle il ne s'attendait pas.

Alors qu'Eugenia ne s'était jamais offerte à lui, le simple fait de l'avoir dans ses bras avant de trouver le sommeil lui était devenu vital.

— Tu m'as manqué aussi ma chérie. Laisse moi donc te regarder. Dit il en la faisant tourner sur elle même.

Eugenia portait une jolie robe de plage bleu ciel. Elle était ravissante avec sa jolie peau qui commençait à prendre des couleurs.

— Tu es magnifique. La complimenta t-il.

Eugenia s'empourpra. Elle avait beau entendre régulièrement son mari la complimenter elle ne s'y faisait toujours pas.
Qu'un homme comme lui puisse portait de l'interêt à une fille comme elle, la jeune femme ne réussissait pas à le comprendre.

— Tu as amené Sereno avec toi. Merci. Ça me rend heureuse.
S'émerveillait elle en caressant le pure sang.

— Il m'a donné du fil à retorde mais finalement il a plutôt bien supporté le transport. Sourit le milliardaire en fixant son épouse.

— Faisons une balade tout les deux. Proposa Eugenia avec impatience.

— Devrais-je accepter ? La taquina Rafael en la tenant fermement par la taille.

— Ou tu peux aussi m'attendre ici et me laisser galoper seule sur la plage? Repondit elle sur le même ton en  attrapant les rênes de Sereno.

Rafael s'empressa de la hisser sur le cheval, avant de se hisser à son tour.
Assis derrière son épouse, le torse collé à son dos partiellement dénudé, le beau brun déposa de tendres baisés sur son cou et ses épaules dégagées.

— Je te laisse guider Sereno, Susurra t-il de sa voix rauque en encerclant sa taille avec possessivité.

Frissonnante Eugenia dirigea la balade d'une main de maître, faisant galoper le cheval à une allure moyenne.

Le bruit des vagues, les baisés de son mari sur sa peau, la douceur de Sereno... Pouvait elle être plus heureuse qu'à ce moment là?

Rafael pointa du doigt le phare qui se trouvait à présent à quelques dizaines de mètres de leur position.

Eugénia - Un milliardaire comme épouxOù les histoires vivent. Découvrez maintenant