Eugénia - Un milliardaire comme époux

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A bord du Jet flamboyant de Rafael, Juan et Eugenia riaient comme deux enfants.
Ils s'étaient installés l'un à coté de l'autre et Juan avait même passer son bras autour de sa soeur.

L'image était aussi touchante que déchirante. Et Rafael les observait avec une douleur dissimulée.

Convaincre Juan n'avait pas été une mince à faire. Et le milliardaire avait du redoubler d'argument pour le faire plier.
Le malade craignait que sa soeur le voit dans ses états les plus effrayants.
Rafael l'avait rassuré en lui promettant de ne pas laisser Eugenia
s'apercevoir de quoi que se soit.
Il lui avait promis d'être ses jambes et ses bras. Et cette promesse avait suffis pour ne plus douter un seul instant du beau brun.

Après un vol interminable mais cependant très confortable, ils débarquèrent enfin sur le sol bolivien. L'air était chaud, et La Paz leur offrait le spectacle lumineux de sa nuit.

— C'est magnifique ! S'extasia Eugenia alors qu'un van venait de les embarquer en direction de leur hôtel.

Juan encore sonné par le long trajet esquissa un sourire, heureux de voir les yeux pétillants de sa soeur.

— Tu aimes Juan? S'enquit elle en le fixant.

Le grand frère se redressa immédiatement .

— J'adore. J'ai hâte d'être demain pour visiter la capitale.

— Moi aussi. Je veux aussi tester leurs spécialités culinaires; j'ai cru comprendre que c'était délicieux.

— Il parait qu'il mange du lama. Déclara Rafael à demi sérieux.

— Impossible ! S'inquiéta Eugenia.

— Tu te renseigneras. S'amusa le milliardaire.

Le van se stationna alors devant un palace à couper le souffle. Juan et Eugenia se regardaient les yeux ronds comme des billes.

— Nous sommes arrivés. Declara Rafael sans sourciller.

Le milliardaire quitta en premier le véhicule puis il s'empressa d'aider son beau frère à sortir à son tour.

— Merci. Lui adressa sincèrement Juan.

Une infirmière approcha alors avec une chaise roulante et elle invita le grand frère à prendre place.
Epuisé par le voyage, Juan ne se fit pas prier.

Rafael avait réservé deux suites gigantesques avec la particularité d'être communicantes.

Eugenia était estomaquée par la beauté des lieux. Et rapidement elle visita la suite suivis de son époux, impatient de se retrouver seul avec sa belle brune.

— Je n'en reviens pas ! Déclara t-elle en poussant la porte de leur chambre. C'est superbe. Je n'ai pas de mot... Je n'aurai jamais pu payer ce genre de suite...

— Tu le peux maintenant. Tout ce qui est à moi et à toi. Affirma Rafael.

Etait-ce toujours le même homme? Plus les jours passaient et plus son mari changeait. Elle n'aurai jamais pu croire qu'il pouvait se montrer si attentionné et prévoyant.

Était elle la raison de ce changement?
Pouvait elle l'espérer?

Eugenia souriait à s'en décrocher la mâchoire. La vue était superbe.
Tout était parfait.
Rafael plaqua son torse contre le dos de sa femme. Et l'entoura de ses bras puissants.
Eugenia sentit ses lèvres embrasser sa chevelure.
Quel plaisir d'être dans les bras d'un homme comme lui !

Son coeur battait rapidement.
Était elle train de tomber amoureuse?
Avait elle le droit de l'aimer?
Leur contrat était clair. Ils devaient feindre d'être marier. Et là ils ne jouaient clairement plus.
Des sentiments avaient été mis sur la table. Et Eugenia espérait ne pas en souffrir. Elle ne supporterait pas qu'il se joue d'elle. Elle qui n'avait jamais laisser un homme capturer son coeur.