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Sereno galopait rapidement et Eugenia pieds nus et cheveux au vent semblait posséder le courage et la force d'une amazone.

Le cheval majestueux l'aidait beaucoup à s'évader et ne pas penser au pire. Toutes les fois, ou elle se sentait prise par le chagrin, Eugenia avait pris l'habitude de s'évadait sur le dos du bel animal à la crinière aussi brune que l'était sa chevelure.

Sous les yeux admiratifs de Rafael qui toutes les fois ou il l'observait fendre le paysage de la plaine, son désir ne devenait plus que force et obsession.

Réalisant avec justesse et honnêteté que la perdre lui était désormais inenvisageable.

Ce soir là, Carmen avait insisté pour qu'ils sortent diner tout les quatre. Le restaurant s'annonçait huppé et chic alors Eugenia opta pour une tenue adaptée.

Une jolie robe noire qu'elle portait pour la toute première fois. La longueur était suffisamment audacieuse pour échauffer l'esprit de Rafael.

Sa femme demeurait délicieuse dans ce tissus près du corps. Une jolie paire de talons allongeait ses jambes fuselées, et ses cheveux retombaient en cascade dans son dos.

Mais ce qui coupa le souffle au milliardaire fut son regard vert qu'elle avait sublimé d'un superbe trait d'eye liner dont la pointe étirée ses yeux envoutants.

Une beauté rare qui n'appartenait qu'à un seul homme : lui.

     Installés à la meilleure table du restaurant, les Herrera dinaient paisiblement en profitant de l'ambiance détendu.
Carmen et Bartolomeo se réjouissaient du bonheur évident qu'Eugenia avait apporté à leur fils. Le beau père ne s'était pas trompé. Loin de là, il avait visé juste.

— Vous devriez venir sur Barcelone avant que la mer soit trop fraiche pour s'y baigner. Conseilla Carmen en fixant le couple assis en face d'elle.

— Maintenant qu'Eugenia a fait la connaissance de Sereno, je ne pense que rien ne pourra lui faire quitter Madrid, n'est ce pas? S'enquit Rafael pour la taquiner.

— C'est faux. J'aime autant Sereno que la plage de Barcelone.

— Alors allons-y ! Proposa son mari.

— Est-ce que Sereno pourra venir avec nous? Osa demander Eugenia avec timidité.

Rafael éclata de rire.

— Déplacer un pure sang n'est pas comme transporter un chihuahua.

— J'imagine... Dit elle avec regret.

— Mais si tu le souhaite. Il fera le voyage avec nous. Déclara le beau brun en se penchant vers son épouse.

Le visage d'Eugenia s'illumina la seconde suivante et spontanément elle posa la tête sur l'épaule de Rafael.

— Ton père aussi aimait monté à cheval au bord de la plage. Affirma Bartolomeo avec nostalgie.

— Oui. Et nous passions de fabuleux moments tout les deux. J'en garde des souvenirs impérissables. Se confia la jeune femme.

— Votre complicité était évidente. Tu étais la prunelle de ses yeux et il aurai donné sa vie pour toi. N'est ce pas Rafael? Ajouta le père.

Le bel homme conservait des souvenirs intactes des visites de Carlos et de sa jeune fille aux regards perçants.

— Je me rappelle surtout que Carlos n'aimait pas que Raul et moi t'approchions de trop près. S'amusa Rafael.

— C'est vrai. Appuya Bartolomeo en souriant.

Eugénia - Un milliardaire comme épouxOù les histoires vivent. Découvrez maintenant