𝟥𝟢 | 𝖢𝗈𝗇𝖿𝖾𝗌𝗌𝗂𝗈𝗇𝗌.

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🎵Sex, Drugs, Etc. - Beɑch Weɑther







ೃ⁀➷ 𝒥e retins un hoquet de surprise. Je continuais de lui caresser les cheveux comme si je n'avais rien remarqué, et cela ne parut pas le contrarier. Je passais prudemment un bras autour de ses épaules, en évitant de le brusquer et l'amenais vers moi, sa tête venant se poser contre ma poitrine.

— Liz... c'est toi ?

Son murmure à peine audible se faufila jusqu'à mes oreilles.

— Oui, c'est moi.

— Ah... Je croyais que tu m'en voulais.

Je le serrais un peu plus fort contre moi, lui montrant que cela n'avait pas d'importance. A ce moment-là, je voulais juste le rassurer et être là pour lui. Pourquoi agissais-je ainsi après tout ce qu'il m'avait fait ? Je n'en avais aucune idée et honnêtement, je n'en avais rien à faire non plus. Je me sentais bien avec lui, son corps chaud contre le mien, me délectant de l'odeur de ses douces mèches blondes. Je voulais que le temps s'arrête, juste là.

Lui aussi voulait profiter le plus possible de ce moment et je le compris lorsqu'il enfouit sa tête à l'intérieur de ma poitrine ce qui eut le don de faire battre mon cœur encore plus fort.

— T'es vraiment un sacré pervers, maugréai-je avec un petit sourire en coin.

— Dis-le-moi si ça te gêne, je m'en irai.

Une part de moi voulait le repousser parce que j'avais honte de mon corps, de ma poitrine, de mon ventre ; de presque tout en fait. Mais d'un autre côté, les petits fourmillements que son toucher me provoquait me permirent de me laisser faire.

— Bordel t'es parfaite... Tu me tuerais si tu savais ce que je m'imagine parfois quand je te vois sortir avec ta petite jupe blanche et ton nœud dans les cheveux, souffla-t-il alors qu'il caressait délicatement ma hanche.

— Intéressant, et ça se traduit comment ?

Ses doigts parcouraient ma cuisse dénudée de plus en plus vite, si bien que ma tête commença à tourner. Il faisait attention à ne pas aller plus loin et respectait une limite invisible sur mon corps. Ça ne l'empêchait toutefois pas de déposer quelques baisers à l'intérieur de mon décolleté.

— Je t'épargnerais bien les détails physiologiques.

— Tu es irrécupérable... soupirai-je en plaquant une main sur mon visage pour masquer ma gêne.

Ma phrase le fit rire puis il me mordilla l'oreille et me serra plus fort dans ses bras. Mon corps en voulait plus, mais mon cerveau luttait pour reprendre le contrôle de mes émotions. Jayden avait raison ; il avait déjà gagné à ce petit jeu, j'avais bel et bien succombé à ses yeux bleus et à son sourire charmeur.

— Est-ce que ça t'arrive souvent ? Les cauchemars, je veux dire, demandai-je en priant pour que mon esprit change de cap.

Il ne bougea pas de sa position, mais je sentais sa main agripper un peu plus fort ma chemise de nuit.

— Presque tous les soirs.

Pourtant, je ne l'avais jamais entendu, en dehors de cette nuit-là à New-York. Je me demandais comment c'était possible étant donné que ses cris avait la puissance nécessaire pour résonner à travers toute la villa.

— Je t'ai entendu, à New-York, lui avouai-je. Je... Je n'avais pas su comment agir sur le coup. Mais j'aurais aimé t'aider.

Peut-être aurais-je dû me taire, je l'avais sûrement mis mal à l'aise.

SCARLIGHT T1 - L'Ombre de la VéritéOù les histoires vivent. Découvrez maintenant