Sex on fire

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NDA Pré-chapitre : Distribution d'air 🌬🌬

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- Allez la belle au bois dormant, on se réveille.

Ezio susurrait ces mots en m'embrassant tendrement dans le cou. Je paierai cher pour que tous mes réveils soient comme ça !

- Le petit déjeuner nous attend sur la terrasse, lève-toi petit monstre !

Ses paroles me disaient de me lever mais son corps, lui, m'indiquait de rester au lit. Une de ses mains était lourdement posée contre ma hanche, en signe de possession, alors que l'autre caressait tendrement le haut de ma tête. Ses baisers mouillés dans mon cou étaient la plus douce des tortures. J'avais envie de plus, quoi de mieux qu'une partie de jambes en l'air pour commencer la journée ?

- Ça va être froid ! Grogna-t-il en renforçant sa prise sur mon flanc gauche lorsque j'eus entrepris de bouger mon bassin contre le sien.

Je pensais qu'être entreprenante lui donnerait envie d'aller plus loin que de simple bisou dans le cou. J'avais tort, apparemment il préférait mener la danse, ça ne me déplaisait pas, j'ai toujours été du genre à obéir au lit. Mais ce matin, je voulais lui montrer de quoi j'étais capable. À chaque fois qu'on le faisait, il était maître de la situation, il prenait les devants et faisait ce qu'il voulait de mon corps. Ce matin, j'avais envie de prendre le dessus, mais il avait déjà quitté la chambre. Ce sera pour plus tard pensais-je en enfilant le kimono noir qui me servait de peignoir de nuit.

Je sentais la bonne odeur du pain perdu en descendant les quelques marches qui séparaient la chambre de la cuisine. Je saluais Teresa et rejoignis Ezio sur la terrasse. Il était seulement vêtu d'un pantalon de jogging. Dos à moi, assis dans l'un des fauteuils, j'en profitais pour l'admirer. Oui admirer c'est le bon terme, il avait les épaules larges et le dos bien dessiné. Un ouroboros entouré son cou, la tête du serpent mangeant sa propre queue prenait place au centre de ses clavicules. Un papillon de nuit ornait son épaule droite et une araignée celle de gauche. Il avait sur les omoplates, l'illustration d'un visage de femme asiatique souriante ouvert en deux dans lequel un autre apparaissait d'où les canines ressortaient de la bouche comme un vampire, ce dernier était lui aussi ouvert laissant place au visage d'un démon asiatique.

- Tu aimes ce que tu regardes Love ?

Je rougis instantanément. Comment avait-il fait pour savoir que je l'observais depuis la baie vitrée. J'avançais timidement jusqu'à la table et m'installais face à lui. Je souris dès que l'odeur du café embauma mes narines, c'était ma drogue, impossible pour moi de passer une journée sans en boire. Je me servais une tranche de pain perdu et commençais à petit déjeuner. Toujours la tête sur son téléphone, il ne m'adressait aucun coup d'œil, je fis une moue boudeuse face à ce constat, on n'aurait pas dû quitter le lit.

- Comment tu as su que je t'observais ?

Je voulais attirer son attention, je n'aimais pas quand il faisait comme si je n'existais pas. J'avais l'impression d'être qu'un simple plan cul qu'il avait hâte de mettre à la porte.

- Tu n'es pas très discrète, tu as fait du bruit en arrivant. Disait-il sans lever les yeux de son écran.

Je pouffais discrètement, pas que sa réponse fût drôle mais j'espérais qu'en faisant ça, il décrocherait de son portable. Mais cet homme n'émit aucun son, aucun geste. Je me serais contenté d'un petit relevé de sourcil, mais rien. Purée là ! Pourquoi j'ai autant besoin d'attention ?

Daddy issuuues Azel ! T'as des fucking daddy issues.

Vingt minutes plus tard, il était toujours en train de scroller sur son smartphone et ne m'avait accordé zéro regard. Vexée, je me levais, emportant la tasse et l'assiette que j'avais utilisé pour les déposer dans la cuisine.

CHAOS MAKES THE MUSEOù les histoires vivent. Découvrez maintenant