Ezio
Putain !
J'étais hors de moi ! Je savais pertinemment que si Rita refaisait surface, elle allait l'entraîner dans ses plans et j'aimais pas ça. Il fallait que je la fasse sortir de sa vie.
Ce n'était pas tant sa tenue qui m'avait énervé. J'aimais la voir dans des robes courtes, qu'elle soit la plus belle partout où on allait. Mais là, c'était trop. Avant même de quitter la villa, Livio m'avait saoulé avec sa réflexion. Ma bite s'était instantanément réveillée en la voyant descendre les marches dans ce bout de tissu noir. Elle lui allait à la perfection ! Le corset mettant en valeur sa poitrine et une partie de sa hanche gauche dénudée était un appel au toucher. Si nos invités n'avaient pas été présents, je l'aurai baisé à même le sol tellement elle était bonne habillée de la sorte.
Mes yeux brûlaient d'un mélange de désir pour elle et de haine pour les autres. Je savais que tous les fils de chien du club allaient la mater. Putain ça me rendait fou et elle l'avait remarqué puisqu'elle m'avait proposé de se changer. Elle était si obéissante qu'elle me faisait bander plus fort encore. Il était hors de question qu'elle enfile un truc moins affriolant. J'aimais voir la jalousie dans les yeux de ceux qui me croisaient et avec elle, à mon bras, seulement vêtue de ce morceau de dentelle, ça comblait tous mes désirs.
Tout juste arrivés dans le club, j'avais remarqué les premiers regards posés sur elle et il ne m'avait pas fallu plus de dix secondes pour entourer ses hanches de mon bras, montrant à tous qu'elle m'appartenait. Elle était sagement assise à côté de moi, en train de siroter sa coupe de champagne quand Rita lui avait proposé d'aller danser. Elle l'avait rejoint, non sans tituber, elle avait vraiment abusé de l'alcool ce soir, et s'était mise à se trémousser face à moi. J'étais aux anges, son regard puait le sexe, elle avait autant envie de moi que j'avais envie d'elle. Ma queue palpitait dans mon jean et je devais contenir mes envies de meurtre quand je voyais tous ces mecs l'approchaient à moins d'un mètre.
Livio voulait aller sur la terrasse pour fumer une clope et m'avait demandé de l'accompagner. Elle était dans sa bulle à danser les yeux fermés, j'en avais pour dix minutes tout au plus. Elle ne risquait rien. Mais bon disparaître, c'était laisser le champ libre aux autres. On avait à peine mis un pied dehors que je voyais, à travers les baies vitrées du club, un groupe de mecs entourer les filles. Je prenais sur moi pour ne pas mettre le dancefloor en cendre et tirais sur ma cigarette.
Rita, comme à son habitude, flirtait avec la moitié de la population du club et ne prêtait plus attention à ma jolie française qui semblait s'amuser elle aussi avec un gamin. J'avais voulu la rejoindre mais Livio m'avait retenu en me disant de lui laisser un peu d'air et de ne pas refaire les mêmes erreurs. J'en avais rien à foutre. Il fallait que j'aille la chercher.
L'enculé avait ses sales pattes posées sur elle. Pour qui il se prenait pour pouvoir toucher ce qui était à moi ? Je l'avais menacé de le tuer s'il osait encore une fois, ne serait-ce que, poser les yeux sur elle et l'avais gentiment invité à quitter les lieux. J'étais fou de rage. Comment avait-elle pu se laisser approcher comme ça ? Elle avait tout ce qu'elle voulait avec moi. Pourquoi avait-elle besoin de chauffer ce mec ? Je l'avais obligé à rester à mes côtés jusqu'à la fin de la soirée. Il était hors de question qu'elle se mette à allumer un autre connard devant mes yeux, le candaulisme n'était clairement pas mon truc.
En rentrant chez nous, je n'avais pas su me contenir. J'étais au bord de la crise de nerf, à deux doigts de tout casser. J'étais entré dans la chambre en claquant la porte, en marchant vers elle, je pouvais sentir la tension qui montait dans son corps et son cerveau repasser sa soirée dans l'espoir de comprendre mon comportement. En ceinturant sa nuque de ma main, j'avais vu la peur prendre possession de son regard, elle était comme paralysée. La situation dans laquelle nous étions me fendait le cœur mais putain la voir soumise comme ça, m'excitait au plus au point. Il fallait que je quitte la pièce avant de faire une connerie. Je relâchai la prise que j'avais autour de son cou et partis me changer les idées.

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CHAOS MAKES THE MUSE
RomansaUne mère impulsive et un père aux abonnés absents c'est ce cocktail molotov qui a poussé Azel dans les bras d'un ami à l'aube de sa quinzième année. Seulement voilà, dix ans plus tard le conte de fée est vite rattrapé par la dure réalité de la vie...