𝑴𝒂𝒈𝒏𝒆𝒕𝒆

26. RETOUR À LA VIE NORMALE

8h35. Amphithéâtre. Cours d'art.

Je suis de retour en cours après 3 jours de repos à rester au studio.

Mes 5 dalton allaient en cours les 3 derniers jours et se relayaint pour venir voir comment j'allais durant la journée et m'apporter mon déjeuner.

Ils ont été adorables.

J'ai redormi les 3 dernières nuits dans le salon, bien que ça ne m'aurait pas déranger de redormir avec le connard, je l'avoue.

J'ai juste eu peur de l'énerver ou d'être de trop.

Alors que nous sommes en cours d'art je repense à la pourriture de Julien qui a du carrément s'inscrire aux même cours que moi et aux même heures, simplement pour se rapprocher de moi.

Quel pourriture, je suis bien contente qu'il soit en prison.

Je me reconcentre sur les explications de la prof au sujet du nouveau projet, sors mes pinceaux et mes acryliques et les poses sur la table.

Je me suis réinstallé à ma place d'associable habituel, au fond sur le côté, seul.

Enfin seul avant que Liam vienne m'emmmerder à s'asseoir à côté de moi.

- Coucou principessa, je t'ai manqué depuis ce matin j'espère ?

- Non.

- Oh madame boude...je n'aurais pas pris trop de temps dans la salle de bain ce matin par hasard ? Me demande t-il en fixant mon visage sans aucun maquillage et mes cheveux pas coiffé.

- Si tu veux rester à côté de moi et vivant, un conseil : ferme ta gueule connard.
Lui crachais-je.

- Putain que-ce que tu es exitante quand tu es en colère. Me lance t-il.

Bordel.

Je souffle à ça remarque, faisant genre que je m'en fou alors que j'ai l'impression que des papillons sont entrain de me bouffer les entrailles.

Liam finit d'arrêter de raconter des conneries et je peux enfin me concentrer sur le commencement du projet.

Je trace un croquis et commence mes mélanges de peintures lorsque Liam lève la main.

Je ne l'ai jamais vu parler à un prof, il est plutôt du genre réservé et dans son coin, à ne jamais posé de question.

Je suis pratiquement sûr que la prof ne connaît même pas son existence, où alors, si elle l'a connaît, c'est grâce au fait que le directeur de l'université soit son père.

- Oui, jeune homme au fond à côté de la jolie brune, je t'écoute.

- Oh en fait, la jolie brune comme vous dîtes, c'est ma copine madame.

Mais quesque ?

Ce mec est ravagé c'est pas possible.

- Liam mais quesque tu fou bordel ?! Lui chuchotais-je.

- Ravi pour vous mais je doute que ce soit le sujet, vous aviez une question ? Lui demande la prof à l'autre bout de la salle en rapprochant de notre table.

- Hum oui au niveau des consignes. Répondit t-il.

- Les consignes sont aux versos du papier que j'ai distribué, suivez sur votre copine si vous êtes perdu.

Je me tape le front dû a la fin de la phrase de la prof.

Liam je te déteste.

- D'accord merci Mme Watson. Répondit t-il d'un ton studieux exagéré.