31. VÉRIFICATION

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Boîte de nuit. 22h.

Nous arrivions enfin en boite lorsque j'entendis Liam se plaidre qu'on, je cite"le force à allez en boîte".

- T'étais pas obligé de venir si t'es pas content. Lui crachais-je de mauvaise fois alors qu'il était l'élément principal de ma soudaine envie d'aller en boîte et donc que j'avais besoin de sa présence avec nous.

- Donc quoi, je devais te laisser aller te dehencher au milieu d'une centaine de chiens universitaires sans que personne te surveille ? Riposta t-il sèchement.

- "te surveille ?" Et puis quoi encore, je suis plus une putain de gamine Liam, je n'ai pas besoin qu'on me surveille !

- Très bien, si tu le dis. Conclut t-il avec un sourire en coin en allant s'asseoir sur son fauteuil de boîte habituel.

Tu es quand même en train de me surveiller là connard.

Je le fixe ahurie et en profite pour analyser le moment qui m'a fait venir ici :

Vérifier si Liam continue de se taper la terre entière malgrés nos approches ambiguïe.

si il continuait à inviter des tonnes d'universitaires sur ses genoux en boîte.

Je vous voit venir, non je ne suis pas jalouse.

Bon alors juste un peu.

Bref savoir si ce qu'il se passe entre nous ne signifie rien pour lui, vérifier s'il ne joue pas avec moi comme on l'a déjà fait tant de fois.

Vérifier cela me permettra "d'avancer" comme me l'a conseillé Evy.

Le regard brûlant de Liam sur moi me sort soudainement de mes pensés.

Les autres sont déjà tous partit dansés et dragués, il ne reste donc que nous deux installés sur nos fauteuils habituels un peu à l'abri de la foule.

Je sonde à mon tour Liam du regard qui affiche maintenant un sourir malicieux au visage, signe qu'il va dire une bêtise.

- Vas-y, sort la ta connerie, tant qu'on y est. Crachais-je désespéré en m'asseyant en face de lui sur un vieux canapé en cuir.

- Nan je me demandais juste à quoi tu pensais en me regardant comme ça. Me répondis t-il calmement.

- A la manière dont j'ai envie de te tuer. Répondis-je un sourir victorieux au visage.
Et toi, à quoi tu pense en me regardant comme ça ?

Putain qui est-ce qui me prend ?

Il marque un silence en me regardant toujours puis ancre son regard encore plus profondément dans le miens et me répond aussitôt :

- A la manière dont j'ai envie de te démonter sur ce canapé et dans cette robe.

Ah.

- Tu peux toujours rêver. Répondis-je.

- J'en rêve déjà.

Putain.

Je lève aussitôt les yeux au ciel en essayant de camoufler l'effet qu'une simple phrase de sa part provoque à mon corps entier.

- Mais je ne te fait aucun effet bien sûr. Me lance t-il alors qu'il sait très bien que si.

- Non.

- Alors pourquoi as-tu croisé les jambes juste après que j'ai sorti ma phrase ?

Et merde.

Pour faire taire les papillons dans mon ventre connard.

Effectivement, Je ne mettais même pas rendu compte de mon changement de position mais ça n'est pas passé inaperçu à son égard apparemment.

𝑴𝒂𝒈𝒏𝒆𝒕𝒆 Où les histoires vivent. Découvrez maintenant