𝑴𝒂𝒈𝒏𝒆𝒕𝒆

35. INSTANT DE PANIQUE

Je tape frénétiquement ma table de nuit dans l'espoir de trouver et faire taire ce foutu réveil qui me dérange et pourrait réveiller Liam à mes côtés qui je crois, dort encore.

Mais c'est pas possible il est où ?!

J'ouvre alors à contre cœur les yeux pour attraper le réveil.

Je me hisse sur le matelas telle une grosse flemmarde pour l'atteindre et je constate qu'etrangement, j'ai beaucoup de place dans le lit.

Ma tête pivote d'elle même pour constater l'absence de Liam.

Mon regard balaye à son tour la piece qui elle aussi, est vide de son absence.

Putain il s'est barré ?

Moi qui n'avais pas la force de me lever, je sors à présent de mon lit en un bond.

Et si il avait fuit ?

Et si c'était simplement un amusement quelconque pour lui hier ?

Bordel j'aurais du m'en douter.

Il m'avais pourtant promis hier qu'il ne fuierais plus jamais dorénavant.

Mensonge.

Je suis tombée dans le piège putain qui est-ce qui m'a prise ?

Idiote.

Et si, comme des années auparavant comme pendant le pari, j'avais dégouté un homme.
Je l'avais dégouté ?

Sûrement.

Dans un dernier espoir, je me precipitai dans la salle de bain.

Peut être qu'il prend sa douche.

A ma plus grande déception, la salle de bain est, elle aussi, vide.

J'essayai tant bien que mal de ravaler les larmes de panique et de déception qui menaçaient de pointer aux coins de mes yeux.

Soudain, le crissement de quelque chose se fut entendre dans la chambre.

Je me precipitai hors de la salle de bain pour constater le bruit de la clé dans la serrure.

Ça doit être Evy qui rentre ou Alexis qui passe, c'est les seuls à posséder une copie de la clé.

La clé paraît soudain se tourner de l'autre côté.

Putain mais quesqu'ils font ?

La porte s'ouvrait enfin sur...Liam?

- Putain je sais même pas ouvrir une porte. Sussurait ce denier.

Sa tête se levait pour remarquer ma présence et mon sourir se fit automatique en le voyant dans la pièce.

- Bonjour bonjour principessa.
Bien dormi ?
Oh merde, c'est moi qui t'es réveillé avec la clé ? Putain je suis désolé mais c'est sacrément galère ce tru-

J'absorbai spontanément les deniers mètres qui nous séparaient pour lui sauter dans les bras.

Son corps se tendai dans un premier temps puis son etreinte se faisait ressentir autour de moi.

- Tu ne m'a pas abandonner alors ? Tu es resté...merci merci merci. Enchaînais-je.

- T'abandonner ?
Pourquoi j'aurais fait une chose pareil ?

Je me defaisais de son étreinte pour lui répondre :

- Je pensais...en ne te voyant plus je pensais que tu aurais fuis, que tu m'aurais laisser.