Chapitre 43 - Larmes

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Je l'a repris dans mes bras et l'a posa délicatement sur le siège de la voiture puis ferma sa portière.

Je fis le tour de sa voiture et à mon tour, je me posa sur le siège, juste avant de démarrer, je l'a regarda le sourire aux lèvres.

Je pouvais officiellement dire que j'étais heureux, pour combien de temps, je ne sais pas, mais autant en profiter.

17h17

Pendant le trajet, Molly ne faisait que de rire, elle était enfoncé dans son siège.

On rigolait beaucoup, jusqu'au moment ou l'on se retrouva à devoir attendre devant un feu rouge.

Un silence apparut, je l'a regarda sérieusement et je lui demanda :

- Il va se passer quoi après, quand tu seras partie ?

Elle soupira et se redressa.

Je sais que je venais de casser l'ambiance mais je ne pu m'empêcher de lui demander.

- Honnêtement Mathieu, t'espère que je réponde quoi, tu t'attends à quoi ? Me répondu t-elle sans grande conviction.

A ce moment là, j'eu du mal à déglutir, tellement qu'elle continua en disant :

- J'te l'ai déjà dis, je peux rien te promettre Mathieu.

Je l'a regarda avec les yeux remplis de larmes, j'essayais de le cacher mais au final, je crois que je ne l'ai pas si bien cacher que ça.

- Pleure pas, Mathieu, s'il te plait. Me dit - elle avec un sourire compréhensif.

A peine sa phrase terminer, une larme coula immédiatement sur ma joue, elle dévala très rapidement ma joue, puis une deuxième larme vint à couler sur mon visage, mais cette fois ci, c'était mon autre joue.

A vrai dire, ça qualifiait bien notre relation à Molly et moi.

On se suit l'un l'autre, mais au final nous ne nous rejoindront jamais.

Puis, soudainement le feu passa au vert.

La fin du trajet se termina dans le silence, enfin nous avions l'habitude tous les deux. Nous ne nous parlons que très peu en y réfléchissant.

A quelques centaines de mètres de chez elle, elle me parla enfin :

- Euhh...faut que tu te gares dans le parking.

Je lui répondis immédiatement :

- Lequel, celui dehors ou sous ton bâtiment ?

Elle me répondu :

- Plutôt celui sous mon bâtiment, comme ça j'aurais moins à marcher.

Elle et moi, on arrivait à tenir une discussion sans méchanceté, c'était très rare mais très plaisant.

Je pouffa légèrement de rire, elle me demanda directement :

- Moi aussi je veux rigoler, c'est quoi le truc drôle ?

Elle me questionnait les yeux grands ouverts, je faisais une fixation sur ses yeux, ils ne m'avaient jamais interpelé mais ce soir, pour une raison que j'ignore, ils m'attiraient.

Je rêverais qu'elle me regarde comme ça pour l'éternité.

- Rien, c'est juste que Commençais - je à dire.

Elle me coupa immédiatement pour affirmer :

- C'est juste que t'est amoureux de moi mais t'ose pas te l'avouer à toi même.

No more feelings, no more love [ PLK ]Où les histoires vivent. Découvrez maintenant