No more feelings, no more love [ PLK ]

Chapitre 53 - Amoureux

- On se rejoint où ? Je lui demanda.

Il répondu instantanément :

- J'suis à mon studio, tu peux venir, à moins que tu veux qu'on se retrouve ailleurs.

- J'arrive dans 15 minutes. Je lui répondu simplement.

Je viens d'arriver devant l'immeuble où se trouve le studio de Mathieu, je ne sais pas ce qu'il va se passer, mais j'espère que ça ce passera bien.

Je n'ai pas envie de lui donner de faux espoir en venant à son studio mais, de toute façon, je ne pourrais pas l'éviter jusqu'à la fin de ma vie, sans oublier que je passe plus de la moitié du temps chez mon meilleur pote qui habite dans le même bâtiment que Mathieu.

Arrivée devant la porte de son studio, je ne savais pas si c'était une très bonne idée de me retrouver seul avec lui.

Soudain, la porte s'ouvrit, je tomba nez à nez avec Mathieu.

- Je...Euhh...J'allais frapper à la porte mais Je m'exclama assez gêné.

- Mais t'étais entrain de te dire que tu ferais mieux de rentrer chez toi. Me coupa t-il.

Je ne lui répondu rien, je sentais mes joues devenir de plus en plus rouges.

Il ne me lâchait pas des yeux et moi, j'étais totalement hypnotisée, je ne pouvais plus rien dire ni faire à présent.

- Tu comptes rester devant la porte encore combien de temps ? Me demanda t-il en rigolant.

J'essaya de reprendre mes esprits le plus rapidement possible pour ne pas paraitre complètement folle.

- J'aimerais bien passer, mais tu me bloques le chemin. Dis-je en haussant les épaules.

Il se décala rapidement sur le coté me laissant rentrer dans son studio.

J'eus à peine le temps de me retourner vers lui qu'il se rapprocha de moi pour finalement s'exclamer :

- Je veux qu'on sorte ensemble.

Je le regardais dans les yeux en espérant avoir mal interprété sa phrase mais mes craintes se confirmaient quand il s'exclama de nouveau :

- Je crois que je suis amoureux de toi.

Ces mots me paraissaient irréels.

Je n'arrivais plus à réfléchir à quoi que ce soit, tous ces mots résonnaient dans ma tete, j'avais beau ne pas vouloir les comprendre, mon cerveau lui, me fit revenir à la réalité d'un coup.

J'avais réussi à ne plus penser à mon passé et en seulement deux phrases, Mahieu venait de me faire ressurgir des moments de ma vie auquel j'évite de penser depuis un certain moment.