03 : Trop tard.

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J'arrivais à peine à respirer, encore moins à réfléchir après ce que Ibrahim venait de me dire.

Le jour où j'avais commencé à être attiré, que des émotions et des sensations étranges me traversaient l'esprit, et le corps quand il était si proche de moi. Je savais impérativement que c'était une grosse erreur ... qu'il fallait que je le tue, avant que cela me tue, moi.

Mais c'était trop tard.

Il m'avait toujours fait part ouvertement de ses intentions, qu'il allait se venger après avoir miraculeusement survécu à ma tentative.

Toutefois, j'ignorai qu'il avait refusé à l'idée d'Ibrahim qui était de me tuer par ce qu'il... par ce qu'il tenait à moi ?

Non, cela ne pouvait pas être le cas. Je me souviens très bien de toutes ses tentatives a lui également, celles de me tuer.

On s'entretuaient. Simplement. J'ignore quand c'était devenu... étrange, différent ?

Ibrahim se trompait peut être, sûrement.

Mes joues rosissaient, je le savais.

— ça ne veut rien dire, lui dis-je en serrant mes mains d'avantage.

— si tu le dis, mais j'ai déjà ma petite idée.

Je fus déstabilisé après avoir vue son regard et sourire au coin plus malicieux que jamais.

— c'est juste, qu'on avaient passé un marché... lui répondis-je en sentant mon pouls s'emballer à toute vitesse, c'est tout. Il n'y avait rien d'autre.

— alors pourquoi est-il venu interrompre ton mariage avec Adan ?

Le goût amer du dégoût m'attaqua la gorge à l'entente de ce nom. Je déglutis.

— il savait que je ne voulais pas me marier avec lui.

Il hocha la tête avant de rétorquer :

— évidemment, et après que ce psychopathe t'a kidnappé, il serait parti lui crever l'œil, et tu trouve ça tout à fait normal ?

— je ne....

C'est vrai que j'étais agréablement surprise quand on m'avait appris qu'il l'avait été tombé dans le coma. Ou est-ce que Ibrahim voulais en venir ? je l'ignorais mais je voulais chasser toutes ces idées en tête. Il ne peut pas tenir à moi.

Il y'a quelques mois, si on m'aurais dit qu'aujourd'hui je me poserai ce genre de question, je me serai alors, ris au nez.

Mais c'est trop tard, maintenant.

— ne dit rien, j'ai déjà tout compris, même avant vous. Répondit-il en se tenant fièrement.

Il était entrain de me taquiner du regard et de se moquer ouvertement, j'avais quand même un mot à dire.

— tu as l'air d'être follement amoureux, toi.

J'avais presque oublié un détail, tout le monde ignorent que Sandra n'était pas venu juste pour être qu'une simple infirmière, chez eux.

Cœur Cendré TOME 2Où les histoires vivent. Découvrez maintenant