24 : Boom !

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Seafret - Atlantis


Hares


Son regard est la partie qui en dit le plus sur sa personne, qui transmet beaucoup de choses et avec lesquels je réussi à comprendre facilement.

Cette haine noirci par le mensonge qu'elle éprouve est sans limite.

Assez pour comprendre que la barre d'espoir et de confiance pour cette femme, qui s'avère être sa tante, était placée en hauteur au point de ne jamais imaginer la voir s'effondrer un jour.

On se fait souvent trahir par les personnes qu'on pense pas capable de le faire.

Commençant par son sois-disant père, qui n'a fait que l'enfermer pour la cacher de sa vraie identité.

Comme si ce n'étais insuffisant, voilà qu'elle apprend que sa tante est également complice de ce complot.

Mon envie de détruire toutes ces personnes est très dangereuse.

Lui arracher son cœur affreusement à cette putain de mes propres mains, ne serai pas assez suffisant - et puis merde ! Je vais la tuer ce soir avec son frère.

— Je ne pensais pas vous voir ici, chez moi.

Boris Antonov nous fait face, vêtu de son costume blanc accompagné de son frère Alexandre, qui sombre dans le silence de son côté.

Mon sourire fit apparition.

— Chez toi ? Tu devrais te renseigner aux dernières nouvelles, dis-je.

Il rit jaune.

— Je ne vous laisserez rien prendre, répondit Boris d'un ton confiant et détendu.

C'est déjà fait, me dis-je dans ma barbe. En outre, j'affectionne particulièrement les effets de surprises, alors je préfère celer mes desseins.

Son regard se porte sur Myralda.

— Comprend moi ma chère enfant, ta mère était une grande adversaire. Je ne voulais pas que tu deviennes comme elle.

Mes poings se serrent sur la table.

— Tu as eu peur d'une enfant ? Commence-t-elle après un silence. Ta lâcheté est admirable. Malheureusement pour toi, elle n'a servie à rien puisque je suis devant toi avec tout ce que tu n'as pas.

Cette fois-ci, Myralda prend un ton un peu plus fort, en faisant attention à bien articuler afin que son interlocuteur interprète ses mots à ses propres sens.

Sa voix dégageait de l'assurance, ce qui m'arracha un rictus au coin. Putain elle m'attire.

— Bien évidemment, je fais référence au titre qui t'aurais potentiellement donné un rang d'exception, elle marque une pause ou son sourire fit apparition. La dignité.

Ses expressions du visage, pouvaient en dire long sur son saut d'humeur soudain. Ses lèvres fines se retroussèrent face aux paroles de sa nièce.

— Tu es indigne de porter ce nom. Tu es indigne de tes ancêtres à cause de tes actes, Boris Antonov.

Son visage bouillonna face à l'humiliation qu'elle lui faisait bonnement subir.

Cœur Cendré TOME 2Où les histoires vivent. Découvrez maintenant