Cœur Cendré TOME 2

16 : Promesses scellées.

Ruelle - Find you

Il n'y a pas d'oreiller plus doux que lorsqu'on le partage avec quelqu'un qu'on aime. La joie de pourvoir dormir paisiblement, pourra refaire surface que lorsque j'aurais libéré tout ce qui me tracasse.

Sans autant le faire moi-même, cet homme réussi à me ôter tout ce qui me tourmente en un seul murmure.

Un seul murmure qui me fit parcourir des milliers frissons avec des sensations tout aussi semblables les unes que les autres.

C'est ce qu'on appelle, l'amour.

Mon odorat est le premier sens qui me réveilla, lorsque j'hume son odeur corporelle qui me fis perdre la tête.

Mes paupières s'ouvrirent et regardèrent la première chose que je vis, son visage.

Ses bras m'enveloppèrent d'une manière si douce et si forte qu'il pouvait se passer la pire catastrophe naturelle, je me sentirais en sécurité.

Ses mèches rebelles ébènes retombèrent sur son front, sa respiration était bruyante, tel un enfant.

Un enfant.

Il sentait tellement bon.

J'essayais de me lever et me défaire lentement de son emprise quand celle-ci se resserra brusquement.

Mes yeux s'écarquillèrent lorsqu'il se tourna sur le dos et m'emporta avec lui. En quelques secondes mon corps se retrouva sur le sien.

Mon idiot de coeur cogna violemment ma poitrine. Ses respirations caressèrent mon visage timidement.

— Tu vas me regarder longtemps ? M'interroge-t-il tout à coup.

Mon corps sursauta instinctivement.

Ses paupières restèrent clos quand ses lèvres s'étirent légèrement.

— Je... tu es réveillé depuis combien de temps ?

Il sourit d'avantage.

— Depuis que tu commençais à respirer de plus en plus fort, me dit-il d'une voix fatigué.

Le rouge me monta au joues.

— Tu peut me lâcher, j'aimerai me lever.

Depuis quand ai-je besoin de lui demander ?

— Non, fit-il toujours les yeux fermé.

— Comment ça non ? Dis-je en relevant la tête.

Il ignora ma réponse, à la place il se retourna une nouvelle fois en échangeant nos places.

Son corps s'écrasa sur le mien alors que ses lèvres frôlèrent les miennes.

Ses iris d'une couleur aussi sombre que la nuit et la terreur s'ouvrirent, caressant nonchalamment et cyniquement mon visage sans manquer un détail.

Son doigt enfleura mon front nonchalant pour dégager une mèche rebelle.

Ma gorge se noua, j'étais incapable de parler.

— Tu es prête à changer de nom et devenir ma femme ? murmure-t-il, mademoiselle Myralda Antonov.

Ses yeux détailla mon visage ce qui me perturba, notamment.

— Ça ne va pas changer grand chose à ma vie, rétorquai-je en regardant ses iris.

— Mensonge... souffle-t-il dans le creux de mon oreille.

Mes doigts se crispèrent et un frisson me parcourut lorsque je sentis sa langue descendre jusqu'à ma gorge.

Il s'arrêta puis nicha son visage à l'intérieur mon cou, je balance la tête en arrière pour lui faciliter l'accès. Un soupir de plaisir s'échappa de mes lèvres de manière incontrôlable.