05 : So Strange.

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Celeste - strange



— Ah non, pourquoi ils sont pas là ?

— Hares les a viré ce matin.

J'ai failli m'étouffer avec mes lasagnes.

— Tu as dit quoi ? Il l'es a viré ? Repris-je.

Esther hocha la tête.

— Je ne sais pas pourquoi, mais je pense qu'ils ont dû faire quelque chose.

Il n'a pas pu les virer à cause de ce que j'ai dit hier, si ? Excepté parce qu'il est revenu et qu'à présent il estime que ces hommes n'ont rien à faire à l'intérieur.

— Ça te dirait de venir avec moi aller boire un verre ? Demanda Isaac.

Sa question me fait déglutir.

— Je... enfin tu ne sais peut-être pas, mais je pense pas que c'est le moment, lui dis-je en sentant la gêne grandir en moi, en plus de ça je ne suis jamais sorti boire un verre, avec quelqu'un.

Il ouvrit grand les yeux, très ébahi.

— Tu n'es jamais partie boire un verre dehors ?!

À un instant, j'avais oublié qu'il faisait parti des gens normaux qui existe dans ce monde, qui sortent peut-être tous les jours, sans aucune restrictions.

C'est facile de vivre dans un monde où l'on peut faire tout ce qui nous chantes. Je n'ai jamais pu, ni avoir eu le courage de penser à ce monde là que j'en ferai peut-être jamais partie.

Hormis, si Hares tient sa promesse. Ce qu'il m'avait dit hier, dansent dans mes esprits à travers les limites que je me suis toujours tracée, une limite que je ne devais jamais, au grand jamais, la franchir.

— Ce n'est pas grave, ajouta Isaac en mettant sa main sur la mienne, il y'a une première fois à tout.

Son contact m'a fait frissonner, je sentis mon pouls exploser. Le fait qu'un homme me touche après ce que Adan et mon père m'ont fait, me dérange toujours en quelques sortes...

Excepté quand si c'est cette personne.

Car cette personne à rendu son touché unique dans son genre.

— Avec tout ces gardes on ne pourras pas aller bien loin, soufflai-je.

Isaac réfléchis un instant avant briser le silence.

— On a qu'à leur demander de nous accompagner, si c'est ça, sa ne me dérange pas bien au contraire, dit-il en affichant un sourire.

— C'est vrai, tu devrais essayé, me dit Esther, sa te fera du bien de sortir un peu.

— Tu vois ? Après je voudrais bien t'examiner quand même, c'est vrai que tu as l'air vraiment d'être pâle.

— Est-ce que j'aimerai savoir de quoi vous parlez vous deux ? Dit une voix rauque tout à coup, évidemment.

Ma poitrine se gonfla.

Cœur Cendré TOME 2Où les histoires vivent. Découvrez maintenant