Cœur Cendré TOME 2

19 : Dangereusement parfaite.

Kat Leon - See you in my dreams.

— Protège ton cœur de moi, je risque de le brûler, comme tu m'as dit hier, soufflai-je dans le creux de son oreille avant de le regarder.

Je ne connais rien aux méthodes de séduction, mais assez pour voir ses expressions changer facilement avec un simple murmure qui traversa mes lèvres.

Qui n'a jamais voulu déclencher le sentiment amoureux chez l'être aimé ?

Ma main enfleura la sienne, mes lèvres s'étirent lorsque je sentis un infime frisson.

Ma langue se claqua contre mon palais trois fois en secouant la tête.

— Hares Alkez frissonne ? C'est nouveau ça, murmurai-je.

Son sourire au coin fit malicieusement son apparition.

— Je suis stupéfait par le pouvoir que tu as, mon coeur, dit-il.

Le pouvoir qu'a chaque femme.

— Et ce n'est que le commencement, mon cher mari.

Son doigt retraça ma mâchoire délicatement, s'amusant à détaillant mon visage.

— Tu es mauvaise, ma femme.

De son doigts il releva mon menton s'apprêtant à m'embrasser.

— Je sais, dis-je en reculant la tête légèrement.

Il rit silencieusement dans sa barbe en baissant la tête. Je suis mauvaise, tu l'as dit toi-même.

— Nous allons être en retard, dis-je.

— On a une bonne excuse. Je pense qu'ils comprendrons que j'étais occupé avec ma femme à faire des choses interessantes, dit-il en penchant sa tête sur le côté.

Son autre main se plaqua contre la porte, si près de mon visage, me bloquant tout usage de sorti.

Ma main retraça ses abdominaux à travers sa chemise.

— Ça serait dommage de leurs mentir voyons, terminai-je en passant au dessous de son bras.

Il attrapa mon poignet soudainement avant de venir me plaquer une seconde fois contre la porte de la salle de bain.

— Faisant de ce mensonge une réalité alors, murmure-t-il en approchant son visage dangereusement du mien.

Ses lèvres s'approchèrent dangereusement des miennes, mon corps frissonna à l'idée de les sentir contre les miennes. Quand je sentis quelques choses de froid rentré sur mon doigt.

Mon regard se porta sur ma main qui était sur la sienne, mes sourcils se levèrent lorsque je le vis me mettre une bague.

— Une bague est un bon début pour montrer que tu es déjà à quelqu'un.

Les battements de mon cœur devenaient de plus en plus rudes.

Mon regard ne quitta point cette bague.

— Car si quelqu'un oserait posé ne serait-ce qu'un regard sur toi, dit-il, je serais malheureusement obligé de le tuer.

Sa main se posa ma joue, venant me caresser avec son pouce.

— Elle est magnifique.

— Assorti à ta robe. Content que ça te plaise, Belleza.

Cette bague qu'il venait discrètement de me mettre faisait la taille de mon doigt en forme d'anneau en argent, plus ou moins large.

Des pierres brillantes blanches étaient sur cette anneaux autour d'une pierre précieuse d'un violet améthyste clair.

Son charme se dégage à la façon dont elle est travaillée et de son originalité.