30 : Embué.

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The Wisp Sings - Winter Aid


Hares


J'ouvris le premier tiroir près de mon bureau dans l'obscurité de la pièce dont j'occupai la plus part de mon temps, quand mon regard se posa sur cette lettre.

Son sourire me revient comme une caresse dans mes plus beaux souvenirs, la commissure de ses lèvres étaient relevées vers le haut et son regard illuminé tel un ciel étoilé, lorsqu'elle regardait le film, Raiponce.

Je l'observais en douce, à vrai dire il était malaisé d'ôter mon regard de son ombre lumineuse. Il y avait une merveilleuse étincelle dans son regard.

J'étais plutôt fier de moi au moment où tout était beau pour elle, j'avais rendu heureuse la femme que j'aimais en lui réalisant un de ses rêves.

Ses rêves sont si simples comme elle, si beaux comme son visage et si innocent comme son comportement d'une enfant venant de découvrir le monde extérieur.

Comment il a pu enfermé une enfant ?
Elle a du se sentir si seule.

Une vague de colère et de frustration me submergea en l'imaginant enfant et cloitré dans sa chambre qui n'était qu'une prison.

Même après avoir vu les larmes d'Andrès et après avoir compris qu'il n'était pas le responsable de la mort de mes parents, je ne pourrait jamais le pardonner.

Une partie de moi désir de le voir mort après tout ce qu'il lui a fait subir, durant son enfance qui était sensée être la plus belle et riche de beaux souvenirs. Ce qui n'était malheureusement pas le cas.

— Hares ?

La voix soudaine d'Ibrahim surgit derrière moi.

— Tu avais raison, commence-t-il en avançant.

— Fyodor à retiré des milliers de dollars sur le compte familiale, parce qu'il est entrain de tomber en faillite.

Je souris nerveusement.

— C'était évident. Il n'allait pas aller très loin.

Je fis quelques pas vers la grande porte ouverte de mon bureau, prêt à rejoindre Myralda qui m'attendait sous la neige.

— Tiago m'avait fait part que Fyodor a été victime de cambriolage, dit-il d'une voix traînante.

Je ris à gorge déployé.

— Une dizaine d'hommes se sont emparés de plusieurs biens et de sommes d'argents importantes, s'enquiert Ibrahim avec un sourire narquois.

Je me met à réfléchir quelques secondes, essayant de deviner lequel des ennemis de Fyodor aurait pu commettre une si belle chose.

— Il a même pensé que nous étions les responsables.

— Si nous avons vraiment envoyés nos hommes à l'intérieur, commençai-je d'une voix traînante, crois-moi que je ne l'aurais pas laissé en vie.

Aucun de ses biens m'intéresse, tout ce que je souhaite c'est sa misérable vie.

— Cette personne lui a même laissé une lettre, avec de semblables menaces, jubila Ibrahim.

— Intéressant, dis-je.

Il haussa ses épaules en se mettant ses mains dans les poches.

— À vrai dire, ça ne m'etonne pas vraiment, ajoutai-je. Tu étais celui qui vérifiais tout ce qu'il entreprenait avec ses affaires ainsi que ses concurrents. Maintenant que nous nous sommes plus là, le connaissant je sais pertinemment qu'il ne laisse personne l'approcher.

Cœur Cendré TOME 2Où les histoires vivent. Découvrez maintenant