07 : Jouons. 

9.7K 177 558
                                    







Lauren Jauregui - Expectations.




— Ils ne sont pas étrange, c'est moi qu'il leurs a demandé, Belleza.

Le rouge me monta au joue, plus rouge que la robe que je portais, c'était évident.

Il se redressa, puis souffla.

— Tu es prête ?

Je déglutis légèrement avant de hocher la tête.

Le trajet se fut en silence, une vingtaine de minutes où aucun de nous avaient prononcés un mot.

C'est beau la Russie, encore plus beau le soir lorsque la lumière de ces lampadaires et panneaux publicitaires éclaire la ville, comme une habitation dont le plafond serait alors le ciel nocturne.

La nuit intensifie les relations qu'on peut avoir le jour avec une manière de laisser de doux souvenirs pour un lendemain chaleureux.

Ce soir, pour la première fois depuis une éternité me semble-t-il, j'ai savouré amplement, avec une joie secrète, le plaisir de sortir de ma prison. Cette maison que je commençais a apprécier secrètement.

Contrairement à mon enfance, ces murs qui m'avaient entourés un jour, ne m'avaient éprouvés aucun sentiment chaleureux de leurs parts de m'avoir entourés. Moi non plus.

Cette fois-ci c'était différent, je suis sous ce toit pour ma sécurité, tout est réel cette fois.

Je commençais à tisser des liens avec des personnes que je n'aurais jamais imaginer un jour. Je suis entourée des personnes bienveillantes, pour une fois, tout est réel.

Il n'y a aucun mensonges qui me tombera encore dessus, aucune tromperie, aucune trahison. Tout est réel, Myralda.

J'appuie sur le lève-vitre, d'une simple petite pression la vitre se leva automatiquement et laissa le vent froid de dehors me caresser le visage.

Sur les trottoirs, mon regard se posa sur tout les recoins, il y'avait des hommes seuls et des couples qui marchaient en regardant leurs pieds ou bien le nez en l'air.

Je n'avais jamais vue une ville avec autant de nouveautés, de modernités, où bien tout simplement par ce que je n'avais pas l'occasion de sortir plus souvent. Voir pas du tout.

Mon attention se porte sur des grands écrans sur des gratte-ciel impressionnants, ces grands écrans affichaient des différentes publicités, des vitrines illuminées et des poubelles sur le pas des portes.

— Tu vas avoir froid, me dit-il lorsque mon esprit se détache de la vue.

— C'est tellement beau.

Je sentais son regard sur moi.

— C'est la première fois que tu voyage en Russie ? Me demande-t-il.

— Oui, et à vrai dire mon premier voyage était pour ma première mission.

— L'Espagne, affirme-t-il.

Je hoche la tête.

— Je ne savais pas que tu étais d'origine russe, repris-je en regardant devant moi.

Cœur Cendré TOME 2Où les histoires vivent. Découvrez maintenant