Cœur Cendré TOME 2

09 : Son obsession.

— Ton grand-père commence à se réveiller.

Mon cœur martela ma poitrine tandis que j'observais Hares qui haussa ses sourcils. Ébahi.

Il se redressa sur le côté.

— Tu as dit quoi ? Reprit-il.

Il demanda à Isaac de répéter car lui aussi ne semblait pas être certain de ce qu'il avait entendu.

— Ton grand-père est entrain de se réveiller petit à petit.

Mon dieu, Amjad Alkez est entrain de se réveiller.

Cet homme qui pourra répondre à tout nos questions, cet homme injustement puni de vie.

Il se leva subitement, il met le premier teeshirt qu'il vit dans son dressing. Le tissu blanc de celui-ci recouvra sa peau dorée.

— Je vais m'habiller, je te rejoins dans quelques minutes, lui dis-je en relevant le drap jusqu'à ma gorge.

Il hocha la tête avant de quitter la pièce.

J'enfile le tissu rouge de la robe rouge qui avait été témoins de la veille. La couleur de cette dernière me monta au joue.

En avançant seulement d'un pas, une sensation très désagréable m'envahît au niveau de l'estomac et de la gorge correspondant à une envie très forte de vomir.

J'avais la sensation que mon estomac était lourdement barbouillé.

Mes pas se dirigèrent en toute vitesse vers la salle de bain, mes genoux se posèrent sur le sol brusquement lorsque je sentais mon estomac rejetait tout ce qu'il avait par la bouche.

Une douleur abdominale se faisait ressentir accompagné de sueurs froides sur ma peau, principalement présente sur mon front.

J'avais vomi peu d'aliments mais principalement du liquide, c'était abominablement écœurant. Je n'aurais jamais dû boire autant pour me laisser finir dans cet état décevant.

Ma tête allait exploser, ma fatigue était énorme. Je tire la chasse d'eau en ouvrant le robinet que je fait couler abondamment sur mon visage.

Fichu gueule de bois.

Je quitte la chambre d'Hares quand l'espoir infime de ne croiser personne s'écroula lorsque Sandra me vit sortir de la chambre.

Celle-ci écarquilla ses yeux avant d'appuyer son regard sur moi, elle s'approcha.

— Myra, tu vas bien ?

— Oui, lui dis-je en sentant ma gorge devenir sèche.

— Ne dit pas n'importe quoi, tu es toute pâle, constata la jeune brune en mettant sa main sur mon front.

— Je vais bien, comment va Amjad ? Est-il réellement entrain de se réveiller ?

— Oui, viens.

Elle marcha devant moi, je la suit jusqu'à l'intérieur de la pièce.

Tout le monde était présent, et tout le monde porta son regard sur moi. Ou plutôt sur ma tenu d'hier que je portais encore, c'était très embarrassant.