Je ne peux pas te laisser

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PDV Luz

- Je... peux pas, Luz arrête toi, je t'en supplie arrête.

- Quoi...mmh...quoi prend moi allez Eliano tu m'as tellement manqué.

- ARRETEE ! Je peux pas...je veux pas qu'on le fasse comme ça maintenant.

Je me rassise sur le lit directement, le fixa il avait l'ai tellement déconcerté. Puis je pris son visage entre mes mains et l'obligea à me regarder puisqu'il commençait à baisser la tête.

- Ecoute moi, j'en ai envie, je te veux maintenant Eliano Alvila.

- Je ne veux pas que pour notre première fois ensemble ta première fois on le fasse sur ton vieux lit, à la va vite et pas de manière réfléchis. Je veux le meilleur pour toi et je sais que si nous le faisons maintenant tu vas le regretter. Tu n'es pas qu'une pute que je peux baiser comme ça Luz, je suis désolé. Il faut que j'y aille, je t'appelle demain.

- Tu ne sais pas ce qui est mieux pour moi ! Tu ne le sauras jamais et c'est pas la peine de m'appeler ramène moi mon frère dès maintenant je le veux tout de suite. Je ne veux plus te voir connard.

Il prit ces habits et partit de la chambre, puis j'entendis la porte d'entrer claquer. Et puis merde je n'en revenais pas, il n'avait pas voulus coucher avec moi. J'étais désemparée troublée, comment pouvait-il me faire ça.

Je partis dans la salle de bain afin de me démaquiller, et de me laver, une fois tout cela fait je me mise en pyjama quand j'entendais toquer à la porte. Ça aurait pu être un des hommes de Javier alors, je courus vers mon armoire, j'y sortis une boîte , en bois peinte en bleu, elle était ornée de petits traits dorés. Je l'ouvris puis pris à l'intérieur le pistolet que j'avais rangé.

Je commença à ouvrir la porte quand je vis Alejo seul dehors en train de m'attendre. Je le dit rentrer puis le pris dans mes bras fort, tellement fort. Il m'avait tellement manqué j'avais peur pour lui. Je devais partir de cette ville Javier savait ou j'habitais.

-  Alejo, tu vas vite préparer un sac de voyage avec des habits, quelques souvenirs ou jouets que tu veux garder avec toi, on part ce soir on quitte la maison.

- Mais on peut pas quitter la maison maintenant j'avais promis à Roberto qu'on ferai mon anniversaire ensemble à l'ecole. S'il te plaît Luz, une dernière journée. Il me dit ses yeux auxquels personne n'aurait pu refuser quoique ce soit.

- Je te laisse demain pour aller à l'école j'informerais ta maîtresse que nous déménageons. Va te coucher demain c'est ton anniversaire demain et faut que tu sois reposé mon coeur.

- Luz, tu les connaissais les gens qui sont venus me chercher ce soir ?

- Euuh ... c'est compliqué, Alejo je t'expliquerai plus tard.

Je détestais lui cacher des choses mais je détestais encore plus le mettre en danger. Je pris sa main dans la mienne afin de l'amener dans son lit, je le coucha l'embrassa sur le front, puis sortis de la chambre.

Je me dépêchais d'aller regarder dans le salon et de préparé mon sac. Je pris le cadre où résidait notre photo de famille avec ma mère. Alejo venait à peine de naître nous étions à l'hôpital et l'infirmière venait de ramener Alejo dans les bras de ma mère.

Je partis me coucher dans mon lit, puis m'endormis.

Lorsque je me réveilla il était bien tard et Alejo n'arrêtait de me demander quand est-ce qu'on allait à l'école.
- Déjà joyeux anniversaire mon Alejo. Joyeux anniversaire mon bébé, je t'aime fort ouaaah 8 ans tu es un homme je t'emmène à l'école et je reviens te chercher dans 4heures le temps que tu le fasse avec tes copains.

Je le  déposa à l'école puis rentra chez moi, je n'étais plus du tout sereine seul dans la rue à Tijuana. Je n'arrivais plus à marcher sans regarder tout autour de moi, et d'observer chaque faits et gestes des piétons et des conducteurs.

Quand soudain une main vint me couvrir brusquement le visage et la bouche, j'eu à peine le temps de humer l'odeur de la main de mon kidnappeur qu'il me couvrit les yeux. 

L'odeur que je sentis, était celle d'un mafieu que je connaissais par coeur pourquoi était-il revenu ? Je lui avait dit de pas revenir ? Serions-nous en danger ? 

Je sentis deux autres mains me soulever afin de m'emmener dans une voiture. Je la sentais virer à gauche à droite je me sentis de plus en plus perdues quand la voiture s'arrêta. L'on me déposa au sol. J'ouvris enfin les yeux quand je vis ma maison. Mais pourquoi m'avoir ramener chez moi, pourquoi m'avoir déposer ? 

Je me retourna et vis le fameux mafieu. 

- Je t'avais dit que je ne voulais plus te revoir c'était pas assez clair pour toi ?

- Ecoute Luz, tu cours un grave danger toi je ne peut pas te laisser seule alors tu vas faire tes affaires et tu vas venir à la maison avec Alejo c'est clair !

- J'ai pas besoin de ton aide je compte partir toute seule Eliano . 

- Toute seule tu es fichue Luz, je ne veux pas te laisser courir ce risque, je ne peux pas te laisser. 

Je rentra dans la maison, les mots d'Eliano résonnèrent dans mon esprit comme une idée auquel nous sommes accrochés au point de ne pas s'en défaire. 

- Je commença à faire le sac d'Alejo et le miens puis réveilla Milo afin de rejoindre Eliano. J'ai fait mon sac c'est bon par contre il faut une autre voiture pour Alejo et Milo.

- C'est bon Santos j'ai ma voiture. 

- Tu as pas compris quoi dans je ne souhaite plus te voir , ce n'est pas parce que je viens avec vous pour protéger mon frère qu'il se passera quelque chose avec toi c'est finit. J'espère qu'Alejandro est venue. 

- Ecoute moi bien Santos ici c'est moi le chef de cartel et tant que je suis en vie c'est moi qui choisit ce que va devenir ta putain de vie dans les moindres faits et gestes. Alors tu va monter dans ma putain de voiture avec le clebs ! 

A contre coeur je monta dans la voiture, puis il conduisit jusqu'à l'école. Arriver à l'école nous entendons des coups de feu. Des coups de feu à l'intérieur de l'école d'Alejo. Je commençai à avoir des larmes, des larmes coulaient sur mon visage c'était la première fois depuis le décès de ma mère que je pleurais. Je me tourna vers Eliano. 

- Je t'en supplie Eliano sauve mon frère je t'en supplie de tout mon coeur, s'il te plais je ferai tout ce que tu veux. Mais sauve mon frère... 

- Lu...z...Luz..., J...e...Tu pleures ?

Il sortis de la voiture directement et pris des recharges dans son coffre il se rassit puis prit mon visage dans ces immenses mains. 

- Je te promet de tout faire pour te ramener ton frère Luz, je ferais tout pour toi et tout ce que tu chéris dans ta vie.

 Il m'embrassa délicatement le front. Puis il rentra dans l'école décider à en découdre avec la mafia De Callie. 

EL SERPIENTEOù les histoires vivent. Découvrez maintenant