Changement

4.1K 105 2
                                    

PDV Luz

Je me réveille dans une pièce si l'on peut qualifié ça de pièce je dirais plutôt cellule, il fait froid, je suis plongée dans l'obscurité sans bruit sans mouvement enchaînée, enchaînée comme un lion dont on aurait peur, enchaînée comme une créature dont on ne serait que faire. La puanteur envahit toute ma cellule cela fait depuis 2 jours que je suis enfermée dans cette cellule dans ce petit rectangle sans lumière sans air sans rien. Deux jours que je vit dans mes besoins que je suis allongées dans ma propre urine et dans mes propres excréments sans personnes. Je n'ai plus la notion du temps, je ne sait pas ou je suis je ne sait pas ce qu'ils me veulent. La  seule et unique chose que je sais c'est que je suis tellement fatigué et que j'ai extrêmement  mal au crâne que je saigne des genoux. Soudain un homme arrive la première forme humaine que je croise depuis 2 jours, je n'ai rencontré des rats et des cafards dans cette immonde cellule. Il s'approche et j'y découvre le même homme que j'ai rencontrée au toilette c'est donc lui le jefe du cartel, il s'approche de la cellule et m'analyse mes cheveux mes yeux, mon nez, mes lèvres. Il s'approche de moi et prononce des mots à son garde du corps  à côté de lui. 

- Cela fait combien de temps qu'elle est là ? demande l'homme des toilettes à son garde du corps.

-2 jours monsieur Alejandro Avila elle n'a rien dit, elle n'a pas prononcé une phrase, un mot, une onomatopée je l'ai vue de la haut mais elle ne me voyait pas vous devriez peut-être essayer vous .

- Merci tu peux y aller et appelle Miguel et Carlos on s'en occupe ne t'inquiète pas elle va parler.

Alors il s'appelle Alejandro Alors Miguel et Carlos sont dans ce cartel aussi, je ne dirai rien je veux seulement des nouvelles de mon frère et mon père. Alejandro s'approche de la grille et moi traumatisé je me recule au fond tel un animal sur le point d'être attrapé lors d'une chasse. Je crois qu'il me parle mais je décide de me taire encore traumatisée par ce qui c'est passée chez moi 

- Alors mademoiselle on fait moins la maline je t'avais pourtant prévenue de ne pas me parler sur ce ton, tu regrette mais heureusement pour toi ce n'est pas mon frère qui se charge de cette histoire car crois moi tu ne serais même plus de ce monde à cette heure-ci dit-il en rigolant fière de lui soudain nous entendons un coup de feu, il reprend. -Quand je te dit que mon frère ne plaisante pas il doit tuer las otras putana por el placer ( il doit tuer les autres putes pour le plaisir )

Tuer, tuer pour le plaisir quelle genre de personne tue pour le plaisir ça ne peut être que des monstres dépourvus de toute humanité dépourvus d'amour. Soudain un deuxième coup de feu retenti et Alejandro me regarde en riant fière de m'avoir effrayé et la porte de derrière s'ouvre pour laisser place à Carlos et Miguel ils me reconnurent et me demandèrent comment j'allais je ne leur répondis pas et ils demandèrent à Alejandro de partir pour m'interroger ce que Alejandro refusa. Cela peut peut-être paraître étrange mais plus ils sont là plus je me sens bien le manque de forme humaine c'est fait ressentir mais la réalité me rattrape aussi vite lorsqu'Alejandro sort de sa poche un revolver qu'il plante devant moi à travers les barreaux je recule encore malgré le fait que je soit au fond recroquevillé sur moi même.

-Apparemment mademoiselle comment s'appelle-t-elle déjà ahhh mademoiselle Luz Santos refuse de parler alors on va la forcer à parler pour le bien du cartel et du jefe el serpiente mi hermano si tu es une espionne ou que tu as balancé un de nos centres de communications crois moi tu va pas faire long feu ici. Même disparaître alors je te propose de parler et vite. 

EL SERPIENTEOù les histoires vivent. Découvrez maintenant