Chapitre 5 - Princesse malgré tout

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Le voyage des princesses, fut long. Pour être exacte, celui-ci dura 6 jours dans le désert et une journée entière sur les terres d'Ewïlriss. Et déjà, là... Les deux princesses aller être présentée à l'Empereur Koreï. Anju, vêtue d'une robe assez simple de couleur verte, tenait dans ces bras sa nièce de quelques mois. L'enfant durant le voyage, avait été sage comme une image, et bien que le comte eût déclaré publiquement, vouloir la mettre en orphelinat... Elle avait réussi à le convaincre de le placer lui-même dans une famille d'accueil, souhaitant avoir un enfant a tout pris. Ainsi sa petite-nièce, bien qu'elle n'eût jamais croisé sa tante avant ... Pourrait un jour la remercier d'avoir fait en sorte, de lui sauver son avenir. Côte à côte, les deux princesses se trouver devant quelques marches de marbres, ou se trouver à son sommet le trône de l'empereur, avec celui-ci en son sein. La princesse Anju, observer silencieusement l'homme, se questionnant. Qu'est qui pouvaient bien plaire chez lui à toutes ces femmes et filles ? Sa mâchoire large ? Ces longs cheveux roux tressaient comme les barbares ? Ces yeux verts ? Elle l'ignorait, et se sentait soulager, car comme promis, elle n'était pas tombée sous son charme. Le coude appuyer sur l'accoudoir, en fixant de haut les deux princesses, l'Empereur fit un léger sourire après quelques instants avant de prendre la parole, sa voix raisonnant dans l'ensemble de la pièce sans aucuns échos :

_ Je suis tellement heureux de vous savoir enfin arriver, ma très chère Princesse. Avez-vous fait bon voyage ? La princesse Anju qui venait d'entendre cette question, tourna la tête vers sa demi-sœur, qui d'un air hautain regardait l'homme. 

_ Pensez-vous vraiment, que j'ai fait bon voyage alors que vous avez fait tuer ma famille ? Répondu sans détour la princesse, alors que l'Empereur rit légèrement.

_ Cela était nécessaire ma chère. Annonce-t-il en claquant des doigts, pour que l'on retire les chaînes des poignets de la princesse. Vous n'aviez peut-être pas compris, lord de ma première lettre, mais ... L'homme prit soudainement un visage mauvais, tellement mauvais que même Anju qui tenait l'enfant dans ces bras, prit peur et avait envie de fuir. Ce n'était pas une demande, mais un ordre ! Déclare-t-il avec une froideur tel, que la princesse Anju était juste pétrifiée.

L'homme descendit les marches une à une, laissant derrière lui cette espèce de capes de soie rouge et de fourrure blanche, traîner sur le sol propre de son palais. Il s'arrêta à quelques centimètres de la princesse Esponya, attrapa sa main et déposa un délicat baissé sur celle-ci. Mais la princesse, n'était clairement pas disposée à se laisser faire, elle retira sa main de la sienne, et gifla l'homme sans aucune retenue ; la joue rouge, l'Empereur venait d'être frappé. Là, tous autour d'elle se trouvait de nombreux soldats, leur lance, toutes diriger vers elle, prêt à la tuer au moindre mot de l'Empereur. Cependant, l'homme fit un geste de la main avec calme, les soldats abaissant sans attendre leurs armes, retournant à leur place. L'Empereur se mit à rire, regardant la princesse Esponya ... Avant de la frapper d'un grand coup de poing au visage, d'un geste vif et rapide. Sous le choc, Anju se précipita vers le Duc, se cachant avec le bébé derrière lui. Le Duc sentait parfaitement la peur, et les tremblements d'Anju, alors que sa demi-sœur était à terre, et crachat un peu de sang. L'attrapant par les cheveux pour regarder son visage, l'Empereur fixa la princesse Esponya avec attention. Il s'approcha légèrement de son visage, soutenant sa tête de son autre main, avant de déclarer.

_ Ce n'est pas une gifle, qui va me tuer. Mais toi... Si tu continues à m'en donner ... Je peux t'assurer que tu ne finiras pas l'année. Il la fixa avec sérieux, avant de sourire d'un coup net et de la lâcher.

Tombant contre le sol, tellement son corps était incapable de bouger dû au choc. L'homme enjamba la princesse, pour enfin s'intéresser à Anju, cachée derrière le Duc. Le Comte jeta un bref coup d'œil à la jeune princesse, qui essayait de se calmer. Cependant, l'Empereur qui était loin d'être idiot, avait remarqué que cette princesse était particulière. Il leva son regard vers son ami et bras droit, avant de prendre la parole :

Princesse AnjuOù les histoires vivent. Découvrez maintenant