Princesse Anju

Chapitre 35 - Dépression

Allongée dans son lit, la Princesse Esponya, enfin ... L'épouse Esponya, ne semble pas heureuse. Regardant dans le vide, restant calme et silencieuse, pleurant très souvent ... Elle refuse de faire quoi que ce soit, même de manger. Elle a du mal à se motiver, même pour aller se laver ou se soulager. Elle reste là, dans son lit ... A ne rien faire de la journée, à ne rien dire et à laisser le temps passé. Même son énorme Tigre, semble aussi malheureux qu'elle, refusant de bouger plus que ça, la fixant du regard pour la surveiller.

Entrant avec l'aide de ses servants qui soulevaient sa chaise, la Princesse impériale Wayuu arriva dans la chambre d'Esponya et la regardait avec agacement. La Princesse, ne comprenait clairement pas ce que foutait cette femme. La regardant fixement, c'est avec une voix et un ton mauvais, qu'elle s'adressa à la Princesse pour lui demander clairement, d'arrêter son cinéma.

_Ce n'est pas bientôt fini ? Annonce-t-elle sèchement. C'est bon, tu peux arrêter de faire la mère pleurée de la perte de son enfant ! Ajout elle avec un agacement tel, qu'ont aurais dit qu'elle aurait aimé la frapper. Lève ton cul, et bouge-toi. Ordonne-t-elle d'un coup, la Princesse Esponya l'ignorant ; La Princesse Wayuuu, soupira fortement. Tu commences très sérieusement à m'agacer à en faire autant ... Tu sais parfaitement que tout va bien pour ta gamine, alors arrête de faire ton cirque et lève-toi bordel !

_ Dehors ... Dit la Princesse Esponya, d'un ton terriblement mauvais, comme-ci elle aller la tuer si elle continuer de lui parler. 

_ Pardon ? Questionna Wayuu, qui n'aimait clairement pas cet ordre. Tu crois quoi, que je vais gentiment t'obéir ? Annonce-t-elle vivement, bien décider à obtenir ce qu'elle voulait. Arrête de faire ...

Alors qu'elle était convaincue, que cette Princesse faisait la comédie. C'est sans vraiment s'y attendre que la Princesse Esponya, se redressa, bondi de son lit et lui sauta dessus en la giflant, pleurant également et hurlant à la PRincesse Wayuu, toute sa peine, sa colère et son mal-être. Elle hurlait tellement en frappant le visage de la Princesse, que les gardes, serviteurs et même l'Empereur avaient été alertés, et arrivés en courant. Cependant ... La Princesse Wayuu ne se défendait pas, enfin ... Plus ou moins. Sa cheville brisée était croisée sous la lourde chaise, qui était tombée dans l'attaque de la Princesse Esponya, elle essayait de dégager sa cheville, malgré les gifles, les coups de poing et simplement les mouvements brusques et violents de la Princesse Esponya. C'est très rapidement que deux gardes attrapèrent la Princesse Wayuu, pour la tirée vers eux, lui faisant encore plus mal à la cheville au passage ... Tandis que ce fut directement l'Empereur, qui retenue la Princesse Esponya en larmes, qui continuer de hurler : "Je ne reverrais jamais ma fille !" Déclare-t-elle vivement : "Je veux la revoir, je veux mon bébé ! Je n'en peux plus de vivre sans elle !" Ajout-elle toujours aussi vivement, totalement brisé par la douleur : "Je veux seulement crever !" Annonce-t-elle en pleurant de plus belle.
C'est sans attendre que l'Empereure, ordonna à ce que sa sœur sorte de la chambre de la Princesse, avant de raccompagner sur le bord de son lit son épouse, qui pleurait et trembler comme une feuille morte. Étrangement, l'homme qui jusqu'alors, ne supporter pas la présente de la Princesse, et surtout ... ne lui avait jamais montré le moindre respect, comprenait la détresse de celle-ci. La tenant contre lui, tous en lui caressant les cheveux, il savait que l'amour aujourd'hui ne pourrait naître entre eux. Il avait fait beaucoup de mal, et était responsable de tous les malheurs de celle-ci. Mais si déjà, il pouvait essayer de lui redonner le goût de vivre, ce serait déjà une bonne chose. C'est avec étonnement, qu'il vit arriver le Tigre vers eux. L'animal se dirigea vers sa maîtresse, s'assied devant elle, posant sa grosse tête sur ces genoux, la femme l'ignorant continuant de pleurer. Ne la lâchant pas de ces bras, caressant avec des mouvements rassurant l'épaule de celle-ci. L'Empereur, prit la parole de sa voix suave et délicate, afin d'essayer de la réconforter verbalement, bien qu'il ne savait si ses mots seraient justes.