Chapitre 8 - Sentiment

17 4 0
                                    

Doucement les jours ont passé, et le Duc Haneki à presque terminer ces préparations pour retourner à son duché avec les deux Princesses. Cependant, celui-ci a beaucoup étudié durant son temps libre. Il recherchait des renseignements sur la guerre des rois, et plus exactement sur l'existence de deux tigres divins en même temps. Mais les récits parlant de cette période-charnière de l'Empire ou même du royaume concerné, ont totalement disparu. Il n'avait finalement pas le choix, il devait se rendre à l'évidence que la Princesse Anju ou l'Impératrice, était potentiellement l'imposteur. Mais comment être sûr ? Entendant frapper à la porte de son bureau, celui-ci leva la tête en cachant tout de suite son document, et demanda à la personne de rentrée. Il s'agissait de la Princesse Anju, qui avait dans ses mains des lettres. Souriant comme toujours, elle s'approcha du Duc avec élégance. En un mois depuis son arrivée en Ewïlriss, la Princesse Anju avait commencé à prendre enfin un peu de poids, quant à ces cicatrices, toutes avaient guéri à la bénédiction du tigre, sauf une. Une, placer sur son menton était qui se voyez très peu, voire pas du tout. Donnant respectueusement les lettres, la jeune fille demanda avec bonne humeur.

_ Bonjour Monsieur le Duc, avez-vous bien dormi ? 

L'homme la regarda s'avancer vers la fenêtre, s'appuyant dans le dos de son fauteuil. En réalité, il n'avait pas dormi de la nuit, et cela pour le deuxième jour d'affilée. Ce tournant vers lui, par manque de réponse, elle remarqua tout de suite qu'il n'avait pas pris le temps de se reposer. Elle le fixa avec un air sévère sur le visage, avant de déclarer en s'approchant de lui.

_ Ce n'est pas vrai ... Vous avez encore fait une nuit blanche ! S'exclame-t-elle, en le fixant. Ce n'est pas bon de faire cela Monsieur le Duc, vous devriez prendre soin de vous ! Annonce-t-elle très fermement. Monsieur le Duc, vous devez vous reposer vraiment ! Annonce-t-elle en l'attrapant par les joues, collant ses mains avec délicatesse sur son visage.

Alors qu'il la regardait droit dans les yeux, le Duc senti encore cette bouffée de chaleur tandis que son regard croisa celui-ci de la Princesse. À tel point, qu'il sentit même ces mains devenir moite dans ces gants. La Princesse qui le regardait avec fermeté, fut un mouvement de recul en remarquant il semblait ce sentir mal. Sans attendre elle posa alors le dos de sa main contre le front du Duc, qui était bouillant. C'est avec panique, qu'elle hurla en allant chercher le médecin, appellent en même temps Uran, tous en sortant précipitamment de la pièce. Le Duc soupira fortement, essayant de reprendre ces esprits, qu'est qui lui arriver bon sang ? Il ne pouvait s'empêcher de repenser au regard de la Princesse, mais aussi à la peau très douce de ces mains. Grognant d'un coup, craignant de comprendre ce qui lui arrivait, l'homme se redressa d'un coup. Décider et sûr de lui, de ce trempé. Il se dirigea à la fenêtre, l'ouvrit et prit une grande bouffée d'air pour se remettre les idées en place.
C'est sans s'en apercevoir, que déjà presque 20 minutes s'étaient écoulées, et que le médecin était déjà là. Ayant frappé à la porte alors que le Duc ne l'avait pas entendu, le médecin était étonné de voir la fatigue assez importante de l'homme. Le faisant s'asseoir pour l'examiner tranquillement, l'homme commença son petit questionnaire habituel.

_ Vous avez mangé quelque chose de différent récemment ? Questionne-t-il, en regardant avec soin et a la lumière, les yeux du Duc. 

_ Non. 

_ Vous avez, consommer plus d'alcool que d'habitude ? 

_ Je ne bois pas, et je ne fume pas. Répondu sèchement le Duc. 

_ Arrivez-vous à bien dormir ces derniers temps ? Questionna le médecin, qui voyez parfaitement qu'il n'avait pas dormis, mais voulais être sûr. 

_ J'ai beaucoup à faire. Je n'ai pas dormi depuis ... Deux ou trois jours. Expliqua le Duc, alors que le médecin prit un stéthoscope pour écouter son cœur. Cependant ... Ce n'est pas ça le problème. Le médecin leva les yeux vers lui, un air sérieux sur le visage concentré sur les battements du cœur, tous en écoutant le Duc. Je dois avouer que ... J'ai un truc de bizarre qui m'arrive régulièrement, et sans que je parvienne à le contrôler. Le médecin soupira avec calme, se redressant et passant autour de son cou.

Princesse AnjuOù les histoires vivent. Découvrez maintenant