Chapitre 31 - La voyante

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Installé dans sa chaise, la Princesse Wayuu a le pied dans un épais bandage. Le jour de la naissance de l'enfant d'Esponya, l'Empereur avait bel et bien brisé sa cheville. Toujours élégamment habillé, la femme regarde le paysage avec calme, dans le bureau de son frère qui se trouve là également.
L'homme, semble réfléchir ... Il a de nombreuses épouses, mais étrangement depuis la supposée mort de son deuxième enfant, l'homme semble être devenu plus soucieux, inquiet. Tournant le regard vers son frère qui regardait ailleurs, la Princesse avait un méprit profond envers et pour son frère, qu'elle n'arrivait pas à voiler. Cependant, elle devait absolument se contrôler, et faire comme ci rien n'était ... C'est donc avec calme et sérénité, qu'elle prit la parole, pour s'adresser à lui.

_ Tu as l'air pensif. Déclare-t-elle d'un ton monotone et poser. Un problème ? L'homme tourna la tête vers sa petite sœur, les mains jointes devant sa bouche. 

_ Oui. Déclare-t-il, en retirant les mains proches de sa bouche, pur s'enfoncée dans son fauteuil en les mettant derrière sa tête, pour s'étirée. Je commence a me poser ... Des questions. La Princesse Wayuu, le fixa avec questionnement. Wayuu ... Crois-tu qu'une malédiction, met était jeter dessus par mes ennemis ? Questionna l'Empereur, Wayuu le regardant avec étonnement.

Ce fut comme un éclair qu'elle se mit à réfléchir. Ce qu'il venait de lui demander, était clairement une opportunité en or. S'il se croyait maudit, celui-ci ne deviendrait pas plus manipulable, vulnérable ? Elle avala sa salive, bien décider à tirer son épingle du jeu, et profiter de cette opportunité juste parfaite, pour placer encore un peu plus ces pions sur ce plateau de jeu, qu'étaient le monde et son entourage.

_ Tu le crois ? Questionne-t-elle avec un air soucieux. Koreï ... Tu penses quand même pas sérieusement, que cela serait possible ? Ajout elle en le fixant toujours.

_ Si je te pose la question, c'est que je n'en sais rien ... Avoue-t-il avec sérieux, avant de soupirer. Je me dis que ... Qu'il est vrai que j'ai beaucoup d'ennemies. Et même si ... Je suis convaincu que tu es responsable de la disparition de mon fils et de mon épouse, je sais que pour ma fille ... Cela n'est clairement pas le cas. La Princesse le fixa, essayant de ne rien répondre face a ces accusations. Cependant ... Si ce que tu me dis et vrai, et que tu n'as effectivement rien à voir avec la disparition de mon épouse et mon fils, alors tout change ! Avoue-t-il sans attendre, toujours très sérieux. Puis bon ... Entre l'apparition supposée du tigre maudit, la mort de mes héritiers, le décès d'une de mes épouses et le traumatisme de la seconde. L'homme prit une grande inspiration, qu'il bloqua pour ajouter. On ne peut pas dire, que je suis relativement chanceux.

_ Je dois bien avouer ... Que cela ressemble presque à de l'acharnement. Ajout elle, décidait à accentuer cette malchance dans la tête de l'homme. Remarque ... Tu ne m'as pas dit que tu t'étais bêtement blessé à plusieurs reprises ces derniers temps ? Avec du papier, des bougies et même, avec tes vêtements ? Dit-elle, ce souvenant d'une grosse colère de son frère, à cause d'une aiguille oublier dans un vêtement ; l'homme regardez sa sœur, réalisant que depuis quelque temps, ça lui arrivait vraiment souvent. Honnêtement ... Je trouve cela étrange. Tu devrais prendre des amulettes de protection et de chance, pour voir si ça change quelque chose. Annonce-t-elle, le regardant avec un air soucieux.

_ Tu as raison ... Je ... L'homme essayé de réfléchir et se leva d'un coup pour prendre une amulette d'une de ces armoires.

Sans savoir si cela était de la malchance ou de la chance, l'homme, étourdit et trop concentré sur cette superstition que sa sœur faisait naître dans son être. Celui-ci, se cogna avec violence et force le petit orteil dans un des pieds du lourd bureau de marbre, ce brisant celui-ci en une douleur atroce. Manquant de tomber, il évita la chute de justesse en s'appuyant sur son pied blessé, qui lui lança une vive douleur. C'est sans attendre, qu'il cria de douleur, sa sœur qui avait assisté à la scène à bonne distance, choqué d'un tel chaos, et surtout d'une mort évitée sans doute de justesse... A sa grande déception cachée. C'est sans attendre que deux gardes, entrèrent précipitamment dans la pièce et découvrirent la scène. L'Empereur, grognant de douleur ce tenant le pied, hurla aux gardes de trouver le médecin. C'est sans attendre, alors même que la Princesse ne pouvait bouger. Que celle-ci déclara avec calme a son frère, qui tenait son pied en grimaçant avec colère et douleur.

Princesse AnjuOù les histoires vivent. Découvrez maintenant