Pas méchant, Juste blessé

15- Pré au lard

Nous arrivons finalement à pré au lard. J'ai le souffle couper par tout ce je vois. Il y avait des dizaines de boutiques aux vitrines décorées, et une délicieuse odeur de nourriture, qui me faisait saliver. Je me perds parmi tout ça, mais ma fraternelle me ramena à la réalité.

Tu viens ou tu restes planté là ? Dit-il en prenant bien soin de me faire savoir qu'il riait de moi en me répétant et avec son sourire en coin.

Je remarquai alors qu'il y avait plusieurs mètres qui nous séparaient. Je me remis donc en route et le rejoignis sans faire attention à sa remarque.

Je le suivis alors qu'il continuait d'avancer. Quelques pieds nous séparaient l'un de l'autre. Je marchais beaucoup moins vite puisque je ne pouvais m'empêcher de tout regarder ce qui me ralentissait. La distance commença graduellement à nous séparer, mais Mattheo s'en aperçut. Il franchit les quelques pieds qui nous séparaient et me rejoignit. Il me prit la main pour éviter que je m'égare, surtout avec tous les gens présents, et nous continuons notre chemin.

Cela pouvait paraître bizarre pour des frère et sœur et encore plus pour les enfants du grand Voldemort, l'homme sans sentiment. Mais, mon jumeau et moi, avions toujours eu ce genre de relation où l'autre et la chose la plus importante et qu'on doit le protéger. Depuis notre tendre enfance, nous savons tous les deux que nous serions capables de nous sacrifier pour son jumeau. Et ce geste m'informe que cela tient toujours puisque nous avions l'habitude de nous tenir la main pour protéger l'autre et pour le soutenir.

Mon jumeau m'amena je ne sais où. En réalité, je ne me rappellerais absolument plus de la raison de notre venue ici.

Mon frère s'arrêta et comme je ne regardais pas devant moi je lui fonçai dessus et je perdis légèrement pied, mais il me rattrapa.

— Merci, il faudrait que je regarde où je vais la prochaine fois. Dis-je en me retournant vers la boutique que nous faisions face.

Je me rappelai alors pourquoi on était venus ici. La boutique de tissu était devant moi. Un de mes rêves se réalisait.

Je regardai mon jumeau et il me fit signe de la tête de rentrer. Ce que je fis immédiatement.

Une fois de plus j'eus le souffle coupé. La boutique s'étendait sur trois étages. Et des milliers de tissus aux couleurs et motif différent s'affichaient à moi. Mais je me remis rapidement de mon émerveillement.

Je me mis alors à marcher vers une étagère, je remarquai que chaque rangée était classée par couleur. Je me mis donc à la recherche de tissus verts. Je tombai tout d'abord sur une rangée de tissus noirs et je m'y arrêtai. Il me fallait aussi du noir donc autant en prendre maintenant. Je fouillai plusieurs minutes, et je décidai de prendre un tissu noir en tulle, un second en dentelle et une dernière en satin. Grâce à un sortilège, je les fis léviter au-dessus de moi. Je continuai ma quête de tissus verts. Je n'en trouvai pas au premier étage et montre alors au second. J'en trouvai rapidement. Encore une fois, je pris un tissu fait de tulle. Puis, un avec de la dentelle et un en satin. C'était mes matériaux de création de couleur habituellement. Mais pour mes nouvelles créations, je voulais faire différent. Donc, je décidai de prendre un tissu vert avec des motifs en or dessus. Ainsi qu'un autre à paillette.

Soudain, une idée différente me vient à l'esprit. Pourquoi ne pas essayer de créer une robe bleue et or. Je me dirigeai alors au troisième et dernier étage. Je me rendis dans la section des tissus bleus et pris mes trois tissus de base en bleu royal ainsi qu'un tissu à paillette. Je trouvai aussi quelques plumes bleues et je décidai de les prendre.

Je me retourne et sursaute. J'avais complètement oublié mon frère. J'étais tellement excitée que j'en avais oublié sa présence et il devait s'en être rendu compte.

Ensuite, nous nous dirigeons vers les caisses, nous attendions à peine quelques minutes avant que ce soit notre tour. En nous, voyons approcher le visage de la sorcière à la caisse changée. Il me fallut quelques instants avant de comprendre ce changement.

N'étais jamais sorti de notre manoir, je n'avais pas réalisé, que je causerais de la peur à l'autre sorcier étant la fille de Voldemort. Mattheo pour sa part semblait habitué et amusé par ce sentiment que nous provoquions.

— Me... Me... Messieurs Riddle.... Ravis. De vous... voir. Dit-elle tout en bégaya, ne sachant pas où regarder.

— J'imagine que vous seriez donc ravi de faire la connaissance de ma jumelle, Rosemarie Riddle. Dit-il avec un sourire en coin profitant de ma présence pour faire de plus en plus peur à la dame, tout en me désignant.

Je décidai de me joindre à lui. Et de lui faire un petit peu peur.

– Comment oser-vous, ne pas me saluer ! dis-je faussement offusqué

– j — je suis — sincèrement ddd désoler, je ne connaissais pas votre.... Existence... je... suis... ravie de... faire votre... connaissance
Bégaie-t-elle encore

Je lui lançai un regard noir auquel elle ne put s'empêcher d'avoir peur. Elle regarda les tissus que j'avais choisis.

— En fait... c'est cadeau... de la maison... je... vous... les... offres dit-elle en les mettant dans un sac et puis me les tendit

Je lui arrachai le sac des mains et nous partions sous son regard apeuré.

Une fois dehors je regardai Mattheo et lui fis un sourire en coin.

— Ça m'avait manqué de faire ça avec toi. Elle était tellement apeurée. Dis mon jumeau.

— Tu te rappelles de la fois où l'on avait réussi à faire peur à Bellatrix. Et que père l'avais réprimandé ? lui demandait je

— Comment pourrais-je ? c'était un exploit ! Dit-il en sortant ce qui me sembla être une cigarette.

— Hey, regarde là-bas ! M'exclamais-je en pointant quelque chose.

— Quoi ?? Dit-il perdu en regard où je pointais.

Je profitai de son inattention pour lui piquer une cigarette dans son paquet qu'il tenait toujours. Je l'allumai discrètement avec mes pouvoirs et je la portai à ma bouche.

Il se retourna et remarqua la cigarette à ma main.

— Heille ! C'est les miennes ! Dis Mattheo.

— Arrête de chialer. Dis-je pour l'énerver.

— Depuis quand tu fumes de toute façon ? Me demanda-t-il furieux.

— Je pourrais te demander la même chose !

— Oui, mais moi...

— Chut ! Ne commence pas si tu peux je peux. Fin de la discussion !

Il leva les yeux au ciel avant d'allumer la sienne.

— Vient-on rentre. Annonça-t-il