38-Horcruxe

72 3 0
                                    

— On ne perd rien à tenter notre chance. Granger et ma sœur sont de vrais génies. Ensemble, elle pourrait sûrement trouver quelque chose. Dis mon jumeau.

J'écoutais plus ou moins mon frère parler. Harry avait raison, c'était de la magie noire, mais laquelle.il était clair qu'il ne s'agisse certainement pas d'une très connue ou encore très simple. Elle devait être à l'image des idéologies de mon père.

Je me mis alors à réfléchir à toutes les sortes de magie noire que je connaissais. Je les triai mentalement. Tous ceux qui étaient soit trop simples, trop connus ou encore trop faciles à déjouer, je les rayai mentalement de ceux plausibles.

— Je sais ! m'exclamai-je soudainement.

Les deux jeunes hommes se retournaient vers moi sans trop être certains de ce que je parlais. Après tout, j'avais dit, il n'y avait à peine 10 minutes que je ne savais pas comment le déjouer.

— De quoi parle tu  ? demanda mon jumeau plus que perdu.
— Tu as trouvé comment le vaincre ? Me demanda Harry.
— Je crois que oui, je crois comment le déjouer. Mais, il se peut que je me trompe.
— Vas-y, Rosemarie, dis-le-nous ! S'exclamèrent les deux jeunes adolescents en même temps.
— J'ai pensé à toutes les sortes de magie noire et j'ai retiré toute celle qui était trop simple trop connu ou trop facile à résoudre. Commencement.

— Et puis ? Me demanda Harry, curieux de savoir la suite.

— Je suis donc arrivé à une seule sorte de magie noire. Elle correspond parfaitement avec les caractéristiques que Voldemort utiliserait. Je n'en connais que la basse, mais si je ne me suis pas trompé, il s'agirait d'Hocruxe. Dis-je.

Les deux garçons me regardent d'un regard d'incompréhension. J'avais complètement oublié que j'étais la seule à savoir de quoi il s'agit.

Je commençai donc mon explication.

— Je ne connais pas tout, mais il s'agirait d'objet qui posséderait une partie de Voldemort. Donc pour le vaincre il faudrait éliminer chaque Hocruxe. Dis-je.

— Je pense que tu as raison, cela ressemble à notre père. Ajouta Mattheo.

— Mais qu'est-ce qui peut en être un ? demanda mon ami.
— Je ne sais pas trop, je pense qu'il peut s'agir d'autant une vie qu'un objet. Dis-je.

— Le journal. Le journal de notre père que tu as détruit en 2e année Harry, je suis certain que c'en était un. Dis mon jumeau.

— C'est quoi cette histoire de journal ? demandais-je.

Les garçons passaient les prochaines minutes à m'expliquer ce qui s'était passé en 2e année avec la chambre des secrets et le basilic.

Mattheo avait raison, j'en étais sûre. Ce journal contenait clairement une partie de l'esprit de mon père.

Maintenant, il ne nous fallait que trouver les autres. Mais le problème était, combien il en avait et qu'est-ce que qu'il était. Ça pouvait être n'importe quoi ?

Ça pouvait être une licorne voire une montre. Cela allait nous prendre l'année, c'était certain.

Nous décidions donc de continuer notre recherche et de continuer tout cela demain.

En fait, j'irais à la bibliothèque avec le trio pour essayer de trouver quelconques indices, sur l'identité des Hocruxe. Mattheo ne pouvait pas être vu avec les Griffondor. Cela amènerait trop de soupçons à notre cher paternel.

Donc, Harry repartit de son côté et Mattheo et moi du nôtre.

— Mattheo, est-ce que tu penses qu'on devrait impliquer les gars dans tout ça ? demandais-je.

— Je ne crois pas, en tout cas pas pour l'instant. Ce serait trop risquer d'avoir autant de monde à une réunion de mangemort sachant qu'on veut l'éliminer. Il risque de le savoir. Et tu ne peux plus être avec Draco, et ce serait difficile de ne pas le mettre dans le coup, mais les autres oui. Dis mon jumeau.

— D'accord, je n'avais pas pensé à Draco. Il faut vraiment que tu m'aides à le garder loin de moi. Je ne peux pas le voir, j'en suis incapable et c'est trop dangereux pour lui. S'il te plaît, Mattheo, aide-moi. Dis-je.

— Ne t'en fais pas. J'avais déjà prévu de t'aider. Draco est mon ami malgré qu'il ne m'ait pas écouté et c'est rapproché de toi. Et je n'ai pas envie qu'il meure. Il ne le mérite absolument pas. Dis mon jumeau.

— Merci. Dis-je.

Nous arrivons enfin à nos dortoirs. Je souhaitai bonne nuit à mon frère puis je partis dans ma chambre.

Je me mis aussitôt en pyjama puis aussitôt que je fus allongée sur mon doux matelas, je tombai dans un profond sommeil.

Pas méchant, Juste blesséOù les histoires vivent. Découvrez maintenant