Pas méchant, Juste blessé

20- La tour d'astronomie

Lorenzo et moi quittons la salle de classe ensemble et nous dirigions à notre dortoir. Nous n'avions aucun cours avant une demi-heure. Donc nous avons décidé d'aller dans la salle secrète de notre dortoir.

En chemin, je croisai Hermione, elle me demanda si ça va étant donné que j'avais manqué un cours. Je lui dis oui de la tête et lui promit de lui en parler plus tard.

Une fois dans la pièce secrète, je vis Enzo s'avancer vers le foyer. Et il essaya tant bien que mal de l'allumer. Je l'arrêtai.

– Laisse-moi faire.

Il me regarda un peu perdu.

Je m'avançai vers le foyer et je créai une petite flamme entre mes mains que je déposai ensuite délicatement dans le foyer. Le feu prit alors place et le foyer commença à réchauffer la pièce.

– J'avais complètement oublié que tu contrôles le feu.  Mais en tout cas, c'est pratique. Dit-il en rigolant.

– Je ne suis pas d'accord avec toi. C'est rarement pratique. C'est plutôt incommodant. Le nombre de fois que j'ai mis le feu à quelque chose t'impressionnerait. Dise-je.

– Attends, c'est toi qui as mis le feu à ta chambre l'autre jour ? Me questionna-t-il.

– Oui, j'ai perdu le contrôle de mes émotions et donc de mes pouvoirs aussi.

– Ça ne doit pas toujours être facile de vivre avec de tels pouvoirs. Ajouta Enzo.

– Je ne te le fais pas dire.

Soudain, des bruits de pas se firent entendre dans les escaliers. Je regardai Enzo paniquer. Nous savions tous les deux qu'il s'agissait des garçons.

En venant ici, on avait complètement oublié qu'eux aussi risquaient de venir.

Les garçons arrivèrent alors au seuil de la porte et me fixaient du regard.J'étais de trop ici. Je m'avançai donc vers eux, Draco s'écarta du chemin pour me laisser passer. Alors, que mon frère, lui envoya un regard noir, pour ce geste. Je dévalai les escaliers et me rendis à la bibliothèque en espérant y trouver Hermione.

Heureusement pour moi, je la trouvai au moment où elle en sortait. Sans savoir pourquoi, je donnai un câlin à Hermione. Celle-ci sembla étonnée, mais très ravie.

Nous marchons dans les corridors et lui expliqua pourquoi j'avais raté le cours.

Bien sûr, elle en profita aussi de cette discussion pour me parler de ce qui venait de se produire, en classe de botanique. Elle m'avait vue regarder Draco.

Soudain, Harry et Ron viennent nous rejoindre. Je décidai de les laisser ensemble.

Il restait une quinzaine de minutes avant que le cours commence. Donc, je décidai de me rendre à la tour d'astrologie. J'avais envie de voir ce qu'on voyait de là-haut. Je me mis donc en chemin vers celle-ci.

Une fois arriver, je montai les escaliers et j'arrivai légèrement essouffler en haut de ceux-ci.

Je fus étonnée de remarquer qu'il n'y avait personne. Je m'approchai de la rambarde. Le paysage était très ordinaire, mais était tout de même assez beau. Et le doux vent faisant virevolter mes cheveux était très agréable. J'aimais beaucoup cet endroit, sans vraiment savoir pourquoi.

– C'est agréable n'est-ce pas ? dit une voix derrière moi.

Je tournai la tête pour voir qui venait de parler. Malfoy. C'était Draco qui venait de parler.

Il s'avança vers la rambarde et se mit à mes côtés.

– J'aime beaucoup venir ici. Ça me permet d'oublier ma vie quelques instants. Dit-il tout en regardant droit devant lui.

– Et qu'est-ce que tu veux oublier en général ? Dis-je d'une voix beaucoup plus calme qu'habituellement.

Il retourna la tête et me regarda ce que je fis aussi.

– Ton père, le mien, les réunions de mangemort et ton frère. Surtout ton frère.

Je ria légèrement. Je le savais bien que mon frère n'était pas facile à endurer.

– Et présentement, que veux-tu oublier ?

– J'essaye d'oublier que mon meilleur ami devient comme mon père. Il m'oblige à détester ce qu'il veut et ce en quoi IL déteste. Dit-il en me regardant.

– Qu'est-ce que tu veux dire ? Demandais-je

– Je parle de toi et ton frère. Je ne peux pas te haïr, j'en suis étrangement incapable. Ton frère t'en veut pour avoir parlé avec Granger, Weasley et Potter. Mais je ne peux pas.

Je le regardai choquer, mais heureuse à la fois.

– Je déteste Potter et ces amis. Et pour être honnête, je le sais que tu détestes cela, mais pour moi et toute ma famille Granger est un sang de bourbe.

Soudain, la colère monta en moi, mais s'éteignit aussi. Je n'aimais pas comment il l'avait traité, mais je n'arrivais pas à le détester.

– et pour ça, j'ai beaucoup de respect pour toi. J'aimerais pouvoir voir les gens pour ce qu'ils sont et non pour des standards que ma famille m'a instaurés. J'aime voir Granger et tous ceux comme elle comme tu l'es voient. Mais c'est impossible. Rajouta le beau blond.

– Tu sais, ce n'est pas impossible. Mon père est Voldemort, le seigneur des ténèbres et je vais quand même à l'encontre de ses pensées. Ajoutais-je.

– Tu n'es pas comme les autres Rosemarie. Tu es à la fois dangereuse et gentille. Tu es différente des autres filles.

– Et c'est bien ?

Il rigola légèrement.

– Tu es la première fille qui ne me laisse pas indifférente. On ne se connaît pas beaucoup, mais j'ai ce sentiment étrange de te connaître et d'être très proche de toi, d'un sens un peu différent. C'est compliqué désoler. Dit il en retournant son visage vers le paysage.

– Non, je comprends, j'ai ce même sentiment. Et je ne suis pas non plus indifférente à toi. J'ai passé les quinze dernières années de ma vie enfermée, et qu'as ne croiser que des mangemort et je peux te dire que je n'ai jamais ressenti quelque chose comme ça auparavant. Répondis-je en lui prenant les mains.

On se fixa dans les yeux, le temps semblait savoir arrêter alors qu'en réalité il passait à une vitesse folle.

Je n'arrivais pas à décoller mes yeux bleus de ses beaux yeux gris. Et lui non plus ne semblait pouvoir se décoller de mon regard.