47- Nouveaux Sentiments

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Je montai les escaliers rapidement. Mes bruits de pas résonnaient, mais cela était la dernière chose, dont je me souciais, en ce moment.

Draco m'avait vue, j'en étais sûre. De toute façon, qu'est ce que cela pouvait bien lui faire ? Il m'avait oubliée. Du moins, si j'avais un jour valut quelque chose à ses yeux, mais j'en doute.

Soudain, j'entendis des bruits de pas derrière moi. Cela sonnait loin, mais tout de même la distance n'était pas si faible.

Je respirai un bon coup et je fis confiance à mon instinct beaucoup plus développé. J'arrivai à la fin du premier escalier. À présent, deux escaliers s'offraient à moi. Mon instinct me conseillait de prendre celui à ma gauche. Je pris donc l'escalier de gauche et je le montai à grande vitesse. J'arrivai alors devant une porte. Je l'ouvris aussitôt, ne voulant pas reculer et en sachant que mon instinct était bon. J'entrai rapidement et je refermai aussitôt. Je sentis aussitôt l'odeur du feu. Je savais exactement où je me trouvais. J'étais dans la tour qui donnait sur la salle secrète de mes amis. Je fus un peu étonnée puisque je ne me rappelais aucunement la présence de cette porte.

Je me dirigeai vers les escaliers et je les dévalai en quelques instants. Je traversai la grande salle sombre sans m'arrêter un instant. Je sortis de la salle à une vitesse folle et je me rendis à la porte de mon dortoir. J'ai failli tomber tellement que je m'étais arrêté ma course soudainement.

J'ouvris avec un peu de panique ma porte et j'y rentrais et je la fermai sec avant de la verrouiller. J'étais paniquée à l'idée qu'on m'aille suivit. Sans réellement, savoir pourquoi.

Je me laissai tomber sur mon lit. Tout était sombre. Plus aucune pièce du château n'était éclairée. Je m'allongeai sur le dos et je regardai le plafond. Les larmes s'étaient estompées, mais pas la douleur. Je ne m'étais jamais sentie comme cela auparavant. Je n'avais plus envie de ne rien faire. J'étais la seule qui pouvait rallumer les torches, mais je n'en avais pas la force. Les autres élèves n'auront qu'à vivre dans le noir ! Moi, je n'en avais rien à faire. S'il voulait ravoir de la lumière qu'il se débrouille ! Je n'ai plus la force de bouger ni de rien faire. Je vais rester là à me morfondre et à regretter d'avoir écouté ma peur. De toute façon, je n'avais rien de mieux à faire.

Je restai allongée sur mon lit à fixer le plafond, je ne bougeai pas d'un pouce. De toute façon, je n'avais pas la force de faire quoi que ce soit.

Soudain, j'entendis des coups à ma porte. Des coups très forts. Malgré tout, je ne bouge toujours pas. Je n'avais plus la force de bouger ni d'utiliser mes pouvoirs. Si on voulait vraiment me voir, il n'avait qu'à trouver un moyen d'entrée.

J'entendis un bruit sourd puis un son très aigu, comme un déclic. J'entendis ensuite la porte s'ouvrir et j'entendis aussi quelqu'un rentrer dans la pièce. Les bruits de pas résonnèrent. Je ne bougeai pas d'un millimètre. Je regardais toujours le plafond comme si cela était une œuvre d'art inestimable. Les bruits de pas se font de plus en plus proches de moi, mais je restai mes yeux fixés au plafond.

— Rosemarie, ça va ? entendis-je murmurer.

Je ne bougeai pas. Je n'avais pas la force de parler ni celle d'identifier la personne dans ma chambre.

— Rosemarie ! Tu m'entends ? Eille ! Arrête ça, Rosemarie Béca Riddle !

Je compris que c'était Mattheo. Il était le seul à part mon paternel à savoir mon nom entier. Je ne réagis pas. Je reste immobile.

Mattheo commença à me secouer.

— Arrête de me secouer. Chuchotais-je, n'ayant pas la force de parler plus fort ?

— Qu'est-ce qu'il a ! me cria mon frère à la fois panique et énervé de mon attitude.

Je laissai tranquillement les larmes couler sur mes joues. Je n'étais pas capable de répondre et si je le disais à mon frère il s'engagerait dans une bagarre avec Draco. Malgré que je le haïs présentement, je suis incapable de vouloir qui lui arrive du mal.

Mon frère sembla remarquer mes larmes puisque son expression faciale change aussitôt.

Je regardai mon frère, j'étais tellement triste. J'étais peut-être une Riddle et donc par le même fait je me devais de cacher mes émotions, mais j'en fis incapable. J'éclatai en sanglots. Mes pleurs résonnaient dans toute la pièce. Mon frère fut pris de surprise de mon état.

Mon frère me prit dans ses bras. Il me serra fort dans ces bras pendant que je sanglotais. Il ne dit rien et il me console.

Après plusieurs minutes, Mattheo se décida à parler.

— Qu'est-ce, qu'il a Rosemarie ? Me demanda-t-il d'une voix douce.

Je le regardai dans les yeux, on pouvait voir les larmes couler sur mes joues grâce aux rayons de soleil traversant ma fenêtre éclairant par le même fait la sombre pièce.

— J'ai vu... j'ai vu Draco embrasser Pansy.

J'éclatai aussitôt en sanglots. Juste le fait de nommer ce que j'ai vu faisait mal. Mon cœur me serrait de douleur. Mes larmes coulaient librement. Je me sentais tellement blessée.

Je vis un brin de colère dans le visage de mon jumeau. Celui-ci le cacha aussitôt. Il savait pertinemment que ce n'était pas une bonne idée que je vois cette émotion qui ressentait. Il me serra de plus en plus fort. Tout en me caressant le dos. Il me chuchote que tout va bien aller.

Je commençai à m'endormir dans ses bras. Je n'arrivais pas à garder mes yeux ouverts. J'étais exténuée d'avoir autant pleuré. J'étais tellement fatiguée de tout ce qui venait d'arriver et de toutes les émotions que j'avais ressenties. Je tombai alors en un rien de temps dans un profond sommeil dans les bras de mon frère jumeau

Pas méchant, Juste blesséOù les histoires vivent. Découvrez maintenant