Les mots de Draco résonnent dans ma tête. Je ne sais pas pourquoi, mais ces mots font battre mon cœur encore plus vite. Mon cœur bat vite, mais, cela ne fait pas mal. Au contraire, cela me rend heureuse. Je ne peux m'empêcher de rougir.
Draco aperçoit mes joues rougies. Cela semble bien le faire rire puisqu'il affiche un grand sourire taquin.
Il me tire doucement vers lui et dépose ma tête au creux de son cou. Je ne peux m'empêcher de frissonner au contact de son cou. La chaleur et son odeur me font chavirer. Je me sens bien et je ne veux jamais que ce moment s'arrête.
Ses doigts jouent dans mes cheveux. Son geste est tendre et délicat. Pour ma part, je reste immobile et respire profondément son doux parfum. Chaque respiration me remplit de bonheur. Je me sens bien, malgré que je sais que cette sensation m'est interdite. Si mon père savait cela, je serai morte. Je savais que je devrais m'éloigner de lui, je devrais l'arrêter, mais j'en étais incapable. Je savais pertinemment ce que je risquais, ma vie et la sienne.
Nous étions tous les deux en silence. Il y avait une tension dans l'air. Une tension de tentation et de passion. C'était agréable et je savais qu'il ressentait la même chose. Ces doigts caressent doucement mes doigts et la bague a mon doigt à présent. Je frisonnai doucement tout en l'observant caresser mes mains.
Je me sentai si bien, mais une part de moi n'approuvait pas ce moment complètement. Ce moment que je vivais avec lui n'était rien de grave. Nous étions simplement assis au sol de l'infirmerie. J'étais assis entre ses jambes. Son torse était collé à mon dos et il jouait avec mes doigts. Rien d'inadmissible. Malgré tout, j'éprouvais un certain malaise en pensant au mal que notre moment pouvait amener. J'étais si heureuse, mais je me sentais coupable en imaginant ce qui pourrait arriver.
Jamais je ne m'étais senti aussi bien, mais il se pourrait très bien que ce moment que j'apprécie grandement devienne mon pire moment. Nous n'étions pas cachés, nous étions très visibles. J'avais peur que quelqu'un nous voit et aille tout raconter à mon père. Je ne voulais pas le perdre. J'aimais Draco de tout mon cœur. Je ne voulais pas le perdre, je ne serais pas capable de vivre sans lui. Jamais, j'aurais pensé dire cela, mais ma vie ne serait pas pareille sans lui. Chaque fois que je le vois, j'ai ce sentiment de légèreté. J'ai l'impression que tout va bien quand je suis près de lui. Par contre, je devais décider quoi faire. Je ne veux pas qu'un de nous soit en danger. Malheureusement, le seul moyen qui me vient en tête est de m'éloigner de lui. C'est ce que j'avais fait, mais je ne pouvais plus recommencer. Je ne pouvais pas de nouveau m'éloigner de lui. Je ne le voulais pas et j'en étais absolument incapable.
Je ne savais plus quoi faire. Je ne savais plus ce qui était la bonne solution. Je ne pouvais décrocher mes pensées de cela. N'était pas pris dans mon tourbillon de pensées et d'anxiété. Je stressais tellement que je commençai doucement mes doigts à me picoter. Je savais que je devais trouver une solution pour ne pas perdre Draco, mais tout ce que je pouvais penser était de m'éloigner de lui. Je continuai sans cesse à penser à cela. Mes doigts me picotaient de plus en plus. Cette sensation m'était familière. Quand je suis trop nerveuse, mes pouvoirs commencent à s'activer doucement. La sensation est la même qu'un picotement, mais diffuse une petite chaleur. La chaleur que cela émerge n'est pas très forte, mais elle est assez puissante pour la ressentir au contact de ma main. Draco qui jouait avec mes mains devait l'avoir ressenti, j'en étais certaine.
- Rosemarie... Qu'est-ce qui arrive ? Je le vois bien que quelque chose ne va pas. Tes mains deviennent chaudes. Tu peux tout me dire.
Me dit Draco avec une voix douce.
Je tournai légèrement la tête afin de pouvoir emmétrer un contact visuel avec lui. Quand mes yeux voient ses yeux gris, j'oubliai tout. Je me perdis progressivement dans le gris de ces yeux. Son visage était si beau. La douceur dégageait de son visage. Ses cheveux blonds étaient en désordre. Malgré tout, il était magnifique.
Je vois Draco avec un sourire satisfaisant me regarder avec ces yeux gris si profonds. Il pose sa main sur mon menton et le lève un peu vers lui. Il se penche, délicatement et tranquillement, vers moi. Nous ne nous quittons pas des yeux. Nos regards sont collés à l'autre. Aucun de nous n'ose ce détacher du regard. Il pose ensuite ces levres sur les mienne. Ce a levre sont si douce. Je l'embrasse aussi. Nos lèvres sont collées ensemble. Les mains de Draco se promènent délicatement dans mes cheveux. Tranquillement, je pose mes mains sur ces épaule et entoure son cou. Nos levre ne se quittent pas. Le baiser devient un peu plus passionné tranquillement. Après ce qui me semble avoir été une demi-seconde, nous nous détachons l'un de l'autre à bout de souffle.
Je baisse mon regard et j'essaye tranquillement de reprendre mon souffle. Je ne peux le regarder ou je serais incapable de reprendre mon souffle. Je levai de nouveau la tête, renonçant à éviter son regard le temps de reprendre mon souffle. Je rigole légèrement lorsque je croise son regard. Je ne sais pas trop pour quelle raison, je rigole un peu. Je crois qu'il me fait vraiment perdre tout contrôle sur moi. Chaque fois que je le regarde ou qu'il est près de moi. Je n'arrive pas à agir comme d'habitude. Chaque chose me prend une grande concentration pour l'accomplir, car il me déboussole. Chaque fois, c'est comme s'il prenait le contrôle d'une partie de moi. Je ne suis plus la même en sa présence. Quand je suis avec lui, on dirait que je peux enfin être moi. C'est comme si je pouvais enfin arrêter d'agir comme la fille que mon père veut que je sois. Je peut être la vraie moi avec lui. Je n'ai pas besoin de faire semblant.
Je ne veux pas perdre cette sensation. Je refuse qu'on me l'enlève. Je ne laisserais pas mon père m'enlever cela. Je ne suis pas entièrement cette horrible personne qu'il veut de moi d'être, mais j'ai une part de moi qu'il l'ai. Je ne le laisserais pas m'enlever cela. J'en ai marre. La réel moi n'est peut-être pas le modèle clé des serpentards, mais une partie de moi l'est. Même si ce n'est qu'une infâme partie. J'ai de l'ambition et j'en ai marre de toujours me faire enlever tout ce qui me fait bien sentir. Mon ambition est forte. Personne ne pourra m'arrêter dans mon choix. J'en ai marre de mon père et je ne veux plus attendre Je vais arrêter mon père cette année.
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Pas méchant, Juste blessé
FanfictionDRACO MALFOY Romance *Cette histoire se passe lors de la cinquième année* Rosemarie Riddle, Fille du célèbre et terrifiant Voldemort fait enfin son entrée à Poudlard. Son existance qui était jusqu'à présent cacher en surprend plus d'un. Après avoir...