49- Vérité

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Je descendis la tour en trombe. J'attendis des bruits de pas derrière moi. Malgré tout, je ne m'arrêtais pas. Je continuais d'avancer rapidement sans jamais regarder derrière moi. Je savais pertinemment qu'il s'agissait de Draco. Mais je ne voulais rien entendre. Il m'avait fait mal, et même s'il s'explique cela ne changera rien. Je ne pouvais toujours pas être avec lui pour sa propre sécurité.

— Rosemarie ! Attends ! Laisse-moi t'expliquer ! dit Malfoy, en me rapetissant peu à peu la distance, nous séparant.

— Tu n'as rien à m'expliquer. C'est ta vie et tu fais ce que tu veux.

Je m'arrête d'un coup. Et je me retourne pour lui faire face. La distance qui nous sépare est très courte. Je ne peux retenir quelques larmes de couler sur mes joues.

— Si tu veux embrasser Parkinson, fais-le. Je n'ai aucun mot à dire sur cela. Je n'ai aucune emprise sur tes décisions. Rien ni personne ne t'empêche de le faire. Tu n'as rien à m'expliquer...

Je laissai mes larmes couler sur mes joues en lui parlant. Je faillis lui avouer que je l'avais rejeté pour le protéger, mais je me retiens à la dernière seconde. Je déteste montrer mes émotions, mais présentement je n'ai aucun contrôle sur ceux-ci.

Draco s'approcha lentement vers moi. Je ne bougeai pas, à son approche. Je n'avais pas envie de m'éloigner de lui. J'avais envie de le serrer dans mes bras. Je voulais être près de lui. Je me sentais tellement confuse et mélanger. Je savais que je ne pouvais pas rester près de lui. Je devais le protéger, mais je ne voulais pas me séparer de lui. J'avais juste envie de sentir son parfum et la chaleur de son corps. J'en avais marre de mon père. Ma vie était tellement différente des autres jeunes avec un père comme celui-ci. La mort est votre plus grande peur quand vous avez un père comme lui. Il ne vous empêchera pas de sortir avec des amis comme les autres parents. Il va vous menacer, au point de vous blesser. Tout cela est trop, je n'arrive plus à supporter tout cela.

Draco s'approche de plus en plus de moi. Il approche sa main de mon visage. Il essuie délicatement mes larmes. La sensation de ses mains est agréable. Ses mains sont chaudes, mais ses bagues sont froides. J'aime sentir la douce chaleur de ses mains sur mon visage et la sensation de ses bagues glacée glisser sur mon visage.

Je le regarde dans les yeux et j'éclate en sanglots. Celui-ci me serra immédiatement dans ces bras. Il me serra très serré contre son torse. Je sens son parfum et la chaleur de son corps contre moi. Je pleure contre lui pendant qu'il me caresse les cheveux. Il me chuchote à l'oreille des mots doux. Peu à peu, je commence à m'apaiser, mais Draco me tient toujours très serrer contre lui. C'est comme s'il avait peur que je m'enfuie. Il ne voulait pas que je m'aille et moi non plus je ne voulais pas m'aller.

Draco ôta une de ses mains de mes hanches et l'approcha près de mon visage. Il essuya délicatement les larmes qui coulaient sur mon visage.

— Je ne l'aime pas. J'ai juste essayé de t'oublier, j'ai essayé de t'enlever de mes pensées. Depuis que tu m'as dit de t'oublier, je ne fais que penser à toi. J'essaye de t'oublier, mais tu es toujours dans mes pensées. Je ne peux pas t'oublier, et ce n'est pas cette Parkinson qui va me faire t'oublier. Personne ne peut me faire t'oublier. Je suis tellement désolé... Chuchota Draco en embrassant mon crâne.

Je le regardai. J'avais envie de lui dire la vérité. Je voulais lui avouer tout. Je voulais lui dire que je n'ai jamais cessé de l'aimer et de penser à lui. Il a toujours été dans mes pensées. Je n'ai jamais réellement voulu l'oublier. Je n'en avais simplement pas le choix. Je voulais le protéger. Je le regardai profondément, mes yeux bleus se perdirent dans ses yeux gris. On pouvait y lire la sincérité de ses propos et de ses sentiments. Je n'avais pas la force de le rejeter de nouveau, mais je ne pouvais pas lui avouer tout cela. Sinon il serait en danger.

Je continuai de le regarder et de me perdre dans ses yeux gris. Je réfléchis à ce que je devais faire. Je l'aimais tellement. Je décidai qu'il fallait que je lui dise un minimum de tout cela, mais à mots couverts.

— Draco, je n'ai jamais cessé de t'aimer et jamais je ne cesserai. Je ne veux pas t'oublier, mais j'y suis obligé. Je ne le fais pas contre toi, je le fais pour toi... dis-je, laissant couler, les larmes sur mes joues.

— Qu'est-ce que tu racontes ? Je ne comprends pas, explique, moi. Je suis sûr qu'on peut régler cela ensemble. Murmura-t-il incertain d'avoir compris ce que je voulais dire.

Il continua à essuyer les larmes qui coulaient sur mes joues. Son regard gris était plongé dans le mien. Je me sentais bien, mais à la fois mal, très mal. Je ne pouvais pas le laisser se rapprocher de moi, même si c'est ce qu'on veut tous les deux. Il faut que je le protège du danger qu'il court en se tenant près de moi. Cela était tellement difficile et déchirant. Je voulais le garder près de moi, mais je n'en avais pas le droit. Je pris mon courage et j'essayai du mieux que je peux de l'éclairer sur la situation.

— Je veux juste te protéger. Je n'ai pas d'autre choix, Draco.

Les larmes coulaient sur mon visage. J'essayais de me défaire de l'étreinte de Draco, mais je n'y arrivais pas. Celui-ci me tenant de plus en plus serrée contre lui. Je sentais qu'il commençait à comprendre ce que j'essayais de lui expliquer et qu'il ne voulait pas me perdre encore. Il ne voulait pas que je m'aille, car pour lui cela voudrait dire qu'il m'a encore perdue. Je sentais son cœur battre, cela me calmèrent un peu et exténuèrent mes larmes. Je me sentais bien dans ses bras, mais en même temps j'avais l'impression d'enfreindre quelque chose. J'avais l'impression de commettre l'interdit, mais j'aimais cela. J'arrêtais alors mes tentatives de me défaire de son étreinte.

Pas méchant, Juste blesséOù les histoires vivent. Découvrez maintenant