Je me réveillai le lendemain matin avec un mal de tête atroce ainsi que le retour fracassant de tous mes problèmes.
Quelle brillante idée j'ai eue hier !
Je me levai difficilement de mon lit et je me dirigeai vers ma salle de bain.
Je portais encore ma robe d'hier et j'avais dormi avec mon mascara.
Cette sensation est affreuse. J'aurais dû écouter Malfoy et ne mettre aucun maquillage.
Je pris une longue douche chaude regrettant toutes mes décisions de la veille.
Une fois finalement sortie, je dus à mon grand malheur me préparer pour aller voir mon paternel.
J'enfilai donc une longue robe noir couverte de perle au niveau de la taille. Je fis réapparaître la marque des ténèbres sur mon bras et j'enfilai un court tailleur blanc pour ainsi la cacher.
Je mis un second collier à mon cou, une petite chaîne qui allait à la perfection avec le collier donner par ma mère.
Ensuite, j'enfilai mes boucles d'oreille de perle. Bien entendu, j'avais passé de nombreuses minutes à changer d'avis sur celle que je devais mettre.
Pour être honnête, j'essayais de gagner du temps avec de stupides détails. Tout ce que je pouvais faire pour retarder cette rencontre je le faisais.
Que je sois de sécher mes cheveux sans magie ou encore de m'attarder à me maquiller. Toutes les secondes que je pouvais sauver étaient importantes.
Lorsque plus aucune idée ne me vient en tête pour retarder mon départ il était environ 14 h 30.
Je devais partir, je n'avais plus le choix. Je n'avais pas mangé depuis hier, mais j'avais la gorge nouée. Jamais, je ne pourrais avaler quoi que se sois.
Je fouillai dans mes affaires à la recherche de mon portillon. Mon père m'avait remis celui-ci pour qu'on puisse le rejoindre facilement à sa demande.
Je pris donc, le vieux livre qui était en réalité en portillon et je fus aussitôt chez moi. Ou plutot ce qui est logiquement chez moi, mais que je ne décrirais pas ainsi.
J'observai la pièce où je venais d'atterrir et je me rendis compte que j'étais dans ma chambre.
Je préfère largement celle à Poudlard. Celle-ci est sombre de partout. Que du noir et du gris, il n'y a aucune couleur, ni de blanc ni de vert, rien. C'est à l'image de mon père. Tout doit être comme il veut, et notre opinion ne vaut rien.
Je déteste ! J'aime les couleurs sombres, mais c'est bien TROP sombre. Je ne me suis jamais sentie à l'aise dans ma chambre. C'est une pièce trop imposante pour moi.
C'était surtout pour cela que je passais mes journées dans la bibliothèque quand j'étais au manoir. C'était chaleureux et douillet. Et il y avait un foyer et j'adorais écouter le bruit du feu en lisant un bon livre.
La bibliothèque est la seule chose qui me manque de ma vie au manoir. Le reste ne m'est d'aucune importance. La bibliothèque était mon refuge. Je m'y cachais pour éviter tous les mangemort et mon père ne voulant pas finir enfermés.
Je sortis de mes pensées et je sortis rapidement de la pièce. Je marchai rapidement vers la salle de réunion où je savais que mon père était.
Bien sûr, j'appréhendais cette rencontre, mais plus vite cela sera fait et plus vite je pourrais quitter cet horrible manoir.
J'arrivai alors devant deux imposantes portes de bois donnant sur la salle de réunion.
J'hésitai un peu nerveuse puis je cognai à la porte, ordre de mon père.
— Entrée ! Dis mon paternel d'un ton sec, très sec.
— Bonjours père, de quoi voulez-vous me parler ? Dise — je, en cachant toute ma nervosité au fond de moi.
Avec mon père il n'y a pas de « comment allez-vous ? »
Selon lui, ce n'est qu'une forme de politesse inutile. Selon lui, personne ne veut vraiment savoir comment vous allez et demander cela est donc un manque de respect.
— Rosemarie, ma chère fille, je t'attendais. Assis toi. Nous avons beaucoup de choses à discuter. Dit-il gravement.
Je m'assois aussitôt à la place que mon paternel m'indiqua.
— J'ai appris par mes chères fidèles. Que tu traînais avec Potter et ces amis. Tu sais que tu ne dois pas traîner avec eux. Mais étant ma fille je te permets de t'exprimer et je te donne la chance d'expliquer pourquoi tu oses me DÉSOBÉIRE ! dit-il en essayant de m'effrayer. Mais je restai de marbre.
— Il est vrai que je traîne avec Potter et ces amis. Mais sachez que jamais je ne pourrais vous trahir, père. Vos fidèles sont idiots s'il pense que je pourrais réellement être ami avec eux. Potter est un imbécile, et ses amis sont un traître à son sang et un sale sang de bourbe. Je ne fais que les manipuler et leur soutirer des informations sur leur intention. Dis-je tout en regrettant chaque mot dit sur le trio.
— Je suis heureux d'apprendre que ceux-ci se sont trompés. Mais j'aimerais parler d'autre chose. On m'a informé que tu t'es grandement rapproché d'un de mes fidèles. Le jeune Draco Malfoy, fils d'un très fiable serviteur, Lucius Malfoy. C'est exact ?
Le stress s'installa doucement en moi. J'avais l'intuition qu'il avait quelque chose d'autre que le trio comme sujet de cette rencontre. Et c'était Draco. Que lui voulait-il ?
— Oui, en quelque sorte. Répondit — je.
— Je veux que tu arrêtes de lui parler. Il a une mission et TU le déconcentres. Je veux que tu sortes de sa vie JEUNE Fille. Et sache que tu n'as pas le temps pour les amourettes. Et l'amour c'est pour les faibles.
— L'amour n'est pas pour les faibles Pères. L'amour c'est incroyable. Je l'aime et je ne le renierais pas ! M'exclamèrent subitement.
Jamais je ne m'étais opposé aux ordres de Voldemort, mon père. Mais je sais ce qu'il arrive, mais tout cela était spontané. Je ne veux pas perdre Draco et je ferais tout pour ne pas le perdre.
— Tais-toi ! Ne ME PARLE PAS COMME ÇA, je suis ton père et ton seigneur. TU M'OBÉIS. ET SI TU OSES ME DÉSOBÉIR JE ME FERRAIS UN PLAISIR DE LE TUER EST-SE CLAIR !
— Oui père. Dise-je en retenant les larmes de couler.
— Tu peux partir, mais je le saurais aussitôt si tu me désobéis.
Je sortis de la salle et je me précipitai dans ma chambre.
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Pas méchant, Juste blessé
FanfictionDRACO MALFOY Romance *Cette histoire se passe lors de la cinquième année* Rosemarie Riddle, Fille du célèbre et terrifiant Voldemort fait enfin son entrée à Poudlard. Son existance qui était jusqu'à présent cacher en surprend plus d'un. Après avoir...