Pas méchant, Juste blessé

50- Vérité cacher

- C'est trop dangereux Draco.

Murmurais-je doucement contre son torse.

- Quoi exactement ? Qu'est-ce qui est trop dangereux ? Je sais que cela a rapport à ton père, mais tu dois être plus précise. Me dit le jeune blond.

Je me défie soudainement de sa forte étreinte.

- Je ne peux pas.

Je dis cela d'un ton très sérieux. Je n'avais pas l'intention de le mettre en danger. Je le regardai, les larmes coulaient de nouveau sur mes joues et je repris ma route vers mon dortoir.Le trajet dura moins de deux minutes. J'arrivai à ma chambre, ferma la porte d'un coup sec et la barrai.

J'étais tellement mélangé dans mes émotions en ce moment. J'étais heureuse de l'avoir vu et de lui avoir parlé. Je me sentais un peu plus libre maintenant que je lui avais partiellement dit la raison de mon soudain changement d'attitude envers lui. Je ressentais aussi de la tristesse, car une fois de plus, je devais le rejeter et que je savais que je lui brisais à nouveau le cœur. J'étais aussi soulagé d'apprendre qu'il n'y avait rien entre lui et Pansy Parkinson. Il avait simplement essayé de m'oublier avec elle sachant qu'elle avait déjà le béguin pour lui. Ce qui lui permettait d'avoir un rebound rapidement. Malheureusement, cela n'avait pas marché, il n'arrivait pas à m'oublier.

À cette pensée, je sentis des papillons dans mon ventre. J'aimais l'idée qu'il m'aimait au point d'être incapable de m'oublier. J'aimais savoir que pour lui, je n'étais pas une fille remplaçable facilement. J'aime savoir que ce que je ressens pour lui est quelque chose de réciproque.Je ne sais plus comment me sentir. Les papillons dans mon ventre se disputent avec ma tristesse. Je ne sais plus quoi ressentir ni même quoi penser. J'aimerais tellement que pour une fois tout soit simple. Peut-être qu'un jour, j'en aurai la chance ? Il faudra que j'attende la mort de mon père avant que cela n'arrive, c'est certain. Je ne me sentais aucunement en état de dormir, j'ai décidé de lire un peu. Je m'assis sur mon lit et commençai ma lecture.

C'était l'histoire d'une jeune femme qui avait été par sa famille, forcer à se marier à un homme au pouvoir démoniaque. L'homme rêvait de gloire et de pouvoirs, il le voulait peu importer le coup. Sa soif de pouvoir était loin d'être saine. Il menaçait les gens, il enfermait des gens, il n'avait aucun respect envers autrui. Il détestait qu'on lui tienne tête, il était la figure d'autorité. Sa femme était bien traitée à la base. Elle avait à disposition des plats et des vêtements valent une fortune. Malgré tout, elle n'était pas heureuse. Elle ne voyait jamais son cher époux. Il ne s'occupait pas non plus d'elle. Elle se sentait seule, terriblement seule.

Un jour, elle décida d'aller se promener seule dans la forêt derrière leur manoir. La jeune femme revint de sa promenade plusieurs heures plus tard. La nuit commençait déjà à tomber. Son mari était en colère, elle était enceinte de ces enfants et selon lui, elle avait risqué leur vie. Il ne parlait en aucun cas de la vie de sa femme, mais bien celle de l'enfant qu'elle portait. La jeune femme cacha a son mari que pendants sa sortie, elle s'était faite mordre. Elle ne se souvenait plus par quoi. Ce souvenir était très flou. De toute façon, elle avait un brin peur de son mari et ne souhaitait pas lui dire afin de ne pas envenimer sa colère. Quelques jours plus tard, la jeune femme accouche. Son mari, ayant afin d'un héritier, tua sa femme. Après tout, elle ne lui servait plus à rien et il ne lui était d'aucune utilité.

Je tournai le passage pour continuer ma lecture, mais je remarquai que toutes les autres pages étaient manquantes. Elles avaient été arrachées. Je trouve cela très étrange. J'avais ramené ce livre ainsi que quelques autres du manoir pour les lire pendant mon temps libre. J'avais pris les livres que je n'avais pas encore lus. Je ne comprenais pas. Personne n'est que moi lisait les livres du manoir.

Je trouvai cela trop étrange pour être un acte quelconque et isolé. J'étais sûr qu'en réalité tout cela n'était pas qu'un conte sans importance. Je pense plutôt qu'il s'agit d'une histoire, une histoire véridique. Cet homme ressemble trop bien à mon père. Et puis il a tué sa femme après que son héritier soit né, c'est ce qui est arrivé à ma mère. Selon moi, cela parle de ma mère et de mon père. Je sais que tout cela sonne très étrange, mais j'en ai le pressentiment. Soudainement, j'aperçois que mon collier, que ma mère m'a donné, scintille. À présent, j'en suis sûr. Tout cela n'est pas une histoire quelconque. Mon collier ne s'est jamais allumé comme cela comme raison. Je suis persuadé qu'en lisant le reste, je pourrais savoir un peu plus ce qui est arrivé à ma mère et peut être bien aussi d'où viennent mes pouvoirs. Cette histoire contenait quelque détail différent de la réalité, mais cela n'était que pour cacher la vérité. On ne dit pas qu'elle as eu des jumeaux, mais sont mari la gronde d'avoir mis leur vie en danger sans jamais parler de sa femme.

Je suis certaine de ce que j'avance. En-tout-cas, je dépose le livre et je décide de me coucher. Après tout, il était pratiquement 1 heure du matin et j'avais cours demain.Au moment où je posai ma tête sur l'oreiller, je tombai dans un profond sommeil. J'étais exténué d'avoir autant pleuré. Et toutes ces émotions m'avaient fatigué.