27- Lettre et cravate

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Je fixai ma lettre de nombreuse seconde ne sachant pas quoi faire. Devais je l'ouvris et, découvrir les horribles phrases qui y seront inscrites ? Peut-être je pourrais « l'égarer » ? Personne ne peut réellement confirmer que j'ai reçu cette lettre. Mon frère et nos amis n'ont même pas remarqué que j'ai reçu une lettre.

Je reportai mon attention sur la lettre. L'ignorer saurait beaucoup plus grave que ce que je risque de découvrir dans celle-ci.

L'unique option auquel les conséquences seraient les moins graves étaient celles de l'ouvrir.

Je m'écrasai alors plus profondément dans le divan comme si celui-ci allait me protège. Je tournai la lettre entre mes mains tremblotantes.

Je décollai le sceau et j'ouvris l'enveloppe. Je pris avec regret la lettre écrite sur ce chic papier gris qui hante mes pires cauchemars.

Je prie une grande respiration. Puis je dépliai la lettre et en commençai ma lecture.

-

Ma fille,

J'ai appris plusieurs informations sur ton intégration à Poudlard par mes fidèles.

Demain, je te veux au manoir.
N'avise personne !

Le seigneur des ténèbres

-

C'est pire que je le pensais ! Une rencontre au manoir n'est pas bon signe, surtout, étant donné qu'il m'ordre de n'en aviser personne. En d'autres mots, mon frère.

Le réel problème est que je sais exactement pourquoi il souhaite me voir. Cette raison n'est nulle autre que ma fraternité avec le trio.

Au départ, je pensais que cela était facile à régler. Surtout, que j'avais pris en compte qu'il m'aurait demandé tout cela par lettre.

Il aurait été facile d'inventer une excuse par écrit. Mais il est beaucoup plus difficile de mentir face à celui-ci.

Aussi, je sens que quelque chose de plus gros se cache sous cette rencontre au manoir. Mais j'ai beau y penser, je ne trouve pas ce que cela pourrait bien être.

Je décidai de m'occuper l'esprit et d'oublier ce qui m'attendait.

Le dîner venait à peine de débuter et donc, il me restait assez de temps pour confectionner une robe pour ce soir.

Ce soir avait lieu un party. Mon premier party. Et je me devais d'être à mon meilleure.

Je sortis les nouveaux tissus que j'avais récemment acquis et commença la création de ma tenue

Une fois, que j'eus fini le tout, je me reculai et regarda ce que j'avais confectionné. J'en étais très fière.

Je remarquai alors l'heure.
13 h 25 affichait sur l'horloge.
Je pris rapidement mon cahier et mes fournitures scolaires. Je faillis oublier ma cravate verte et argenté que j'avais enlevée. Je l'enfouis dans ma robe de sorcier et me précipita à mon cours de défense contre les forces du mal.

J'arrivai à 13 h 29 devant la porte de la classe. J'attachai rapidement ma cravate sans grand succès. J'abandonnai donc et je rentrai dans la classe.

J'allai m'assoir au côté de Draco.

— Ça va ? Tu as l'air d'avoir couru un marathon. Me dit le blond en rigolant légèrement.

— Oui.   J'ai    juste    courut    de   mon   dortoir    à    Ici.   Répondis-je en reprenant mon souffle entre chaque mots

Le blondinet rigola en me voyant incapable de parler comme il se doit.

J'étais trop épuisée pour dire quoi que ce soit et le laisse rigoler.

Soudain, Mme McGonagall rentra dans la classe. Tous les élèves furent choqués, car le cours n'est pas enseigné par celle-ci.

— Bonjour, il n'y aura pas de cours de défense du mal aujourd'hui. Votre enseignant a dû s'absenter à la dernière minute et vous êtes donc dispensé de cours. Vous pouvez donc quitter.

— Quoi !? J'ai couru pour rien ? M'exclamèrent.
— On dirait bien mini- Riddle. Répondit Draco.

Nous sortions tous les deux de la classe et nous dirigions à la tour d'astronomie.

Une fois arrivées, nous nous accotions à la rambarde, et nous observons le décor qui s'offrait à nous.

— Tu sais que ta cravate est mal attachée ? Me dit le blondinet le sourire aux lèvres.

Je regardai alors et aperçus ce que je savais être une catastrophe.

— Tu veux savoir la vérité ? Dise je

Il me regarda en m'indiquant de poursuivre.

— Je ne sais absolument pas comment attacher une cravate. C'est Hermione qui me l'attache depuis mon arrivée. Et j'ai eu la brillante idée de l'enlever au dîner et voilà ce que ça donne quand j'essaye.

— C'est quand même drôle. J'ai appris par Mattheo que tu faisais de la couture. Et par celle que j'ai vue hier tu es très bonne. Tu sais fabriquer une robe, mais tu ne sais pas mettre une cravate.

— Je sais, ça n'a pas de sens ! Dis je tout en enlevant la cravate et l'enfonçai dans mes poches.

— Je vais t'apprendre. Dit-il en détachant la sienne.

— Non non. Ce n'est pas nécessaire. Dis-je

— Je m'en fous que tu ne veux pas. Prends ta cravate ! me dit-il.

Je sortis avec très peu d'espoir ma cravate de ma poche.

Draco passa l'heure suivante à m'apprendre à mettre ma cravate. Et au finale il fut un bon professeur, car j'avais à présent réussi.

— Tu vois tu en aies capable ! Dit Malfoy en déposa rapidement un baiser sur mes lèvres.

— Merci. Je suis sûr qu'Hermione va être soulagée de ne plus devoir faire ma cravate.  Dis-je en rigolant. Tout en me mettant en chemin vers nos dortoirs.

— Les garçons et moi, allons dans le monde moldus, demain. On se demandait si tu voulais venir ? Me demanda Malfoy.

— Non, c'est correct. De toute façon j'ai déjà quelque chose de prévu. Dise-je en me rappelant soudainement mon rendez-vous avec ma paternelle.

— Tu es sûr ? Je peux rester avec toi si tu veux ? M'offrit-il.

— Non, j'insiste. Et j'ai vraiment quelque chose de prévu.

— Tu sors quelque part avec le trio ?

— Non, et arrête de chercher, je ne te dirais rien. Dis-je en rigolant.

Nous arrivions alors à la salle commune des Serpentard.

— On devrait aller aider les gars à préparer la salle. Dit t 'il en ouvra la porte.

J'approuvai de la tête et nous continuons notre chemin vers la salle.

Une fois rentrer, je fis choquer par ce que je vis.

Il y avait des papiers éparpillés un peu partout au sol. Des éclats de verre étant éparpillés au sol. Tout était sens dessus dessous.

Je n'avançai dans la pièce essayant de trouver les garçons me doutant de ce qui s'était passé.

Soudain je les aperçus. Théodore, Mattheo et Lorenzo étaient dans un coin de la pièce. Les trois avaient des blessures au bras et leur vêtement couvert de sang.

Pas méchant, Juste blesséOù les histoires vivent. Découvrez maintenant