Pas méchant, Juste blessé

28- Pression insoutenable

Je m'approchai d'eux. Mais, ceux-ci ne m'aperçurent pas étant trop concentrés. Je m'aperçus qu'Enzo semblait plutôt essayer de gérer la situation.

Soudain, Théo se jeta sur mon frère. Enzo se jeta sur eux pour les séparer. Draco se rejoignit à Enzo et essaya tant bien que mal de l'aider.

Voyant qu'il n'y arrivait pas et que Draco et Enzo se faisaient plutôt mal qu'autre chose, je décidai d'intervenir.

Je les séparai d'un geste de la main grâce à un champ d'énergie.

Malfoy et Berkshire furent projetés au sol par l'impact. Mais il ne semblait pas être plus blessé.

— Tu n'es qu'un peureux RIDDLE ! Ta sœur le savait que tu ne pouvais pas me battre. Tu n'es qu'un incapable.

Je ne pus me contrôler et je me jetai sur Théodore et lui assomma un bon coup de poing dans la face.

Il commença à saigner et il semblait être secoué par le coup. Mais moi je n'étais pas satisfaite. Je n'avançai pour lui en servir un second, mais je sentis des mains sur mes hanches me tirer vers l'arrière.

— LÂCHE-MOI ! LAISSE-MOI FRAPPER CETTE IDIOT JUSQU'À CE QU'IL CRÈVE !! criais-je en me débattant.

— Non, je ne vais pas te laisser tuer qui que ce soit et ce n'est pas en me frappant que je vais te lâcher.
Calme-toi, Rosemarie. Chuchota celui qui me tenait et qui n'était nul autre que Draco.

— Lâche-moi, lâche-moi, s'il te plaît dise en continuant à me débattre pour me défaire de son emprise.

— Calme-toi, calme-toi mon ange. Dit-il en embrassant ma tête.

— Laisse-moi, laisse-moi. Il a blessé mon frère. Dis-je en éclatant en sanglots.

— C'est correct, tout va bien aller. Il va bien, ton frère va bien. Dit-il.

Je me retournai pour lui faire face et je le serai dans mes bras en sanglotant. Il embrassa ma tête et joua avec mes cheveux. Tout en me répétant que tout va bien et qu'il va bien.

— Regarde. Je te l'avais dit qu'il allait bien. Dis Draco quelques instants plus tard.

Je me retournai et je vis mon frère. Sa chemise blanche était couverte de sang et ces cicatrices incluant celle au niveau du nez saignaient abondamment. Je remarquai qu'il marcha en s'appuyant sur Enzo.

Je franchis les quelques pas nous séparant et serre mon frère dans mes bras. Avant d'aussitôt éclater de nouveau en sanglots.

— Rosemarie s'il te plaît, ne pleure pas. Je vais bien. Tout va bien. Dis Mattheo en me serrant fort.

— Tu mens. Chuchotais-je d'une voix faible, mais pas assez faible pour être ne pas être entendue.

— Rosemarie, je me suis seulement foulé la cheville. Ça va aller, ne t'en fait pas. Et cet idiot est parti passer la fin de semaine chez lui, on est débarrassé. Dis Mattheo en essayant tant bien que mal de me réconforter.

Je m'éloignai de mon frère et partis de la salle sous leur regard.

Je décidai d'aller à la tour d'astronomie. Cet endroit me faisait tellement de bien.

Je m'approchai de la rambarde et j'observai le décor. Les larmes coulèrent doucement sur mes joues.

La lettre de mon père, sa rencontre secrète, la bagarre et puis mon frère blesser c'était trop pour moi en ce moment.

J'avais craqué. C'est ce que j'ai fait. La pression est trop grande pour moi et je ne peux résister.

Soudain, un grand blondinet que je connaissais bien apparut à mes côtés.

— Je sais que c'est dur, mais ça va aller. Dis Draco en me prenant par la taille et embrassant ma tête.

— Ce n'est pas juste ça Draco. Je ne peux pas te le dire, mais c'est trop. C'est trop de pression. Dis je en laissant les larmes couler.

Draco essuyant doucement les larmes sur mes joues.

— Peu importe ce qui se passe, je vais rester avec toi. Dit-il avant de m'embrasser.

— Je t'aime Draco. Je t'aime plus que tout au monde. Chuchotais-je me sentant mieux en n'ayant celui que j'aime à mes côtés.

— Je t'aime aussi Princesse. Dit-il en me serrant dans ces bras.

Ma tête reposait sur son cou et je pouvais donc sentir son odeur. J'en fus chamboulée. Une douce odeur de menthe et de pomme verte c'était cette odeur bien à lui qui me chamboulait toujours autant.

Je me calmai lentement, toujours dans ses bras et son odeur réconfortante qui calma ma respiration.

— Merci, merci d'être là Draco. Chuchotais-je dans son cou.

Celui-ci embrassa ma nuque pour toute réponse, les mots n'étaient pas nécessaires.

— On devrait aller souper Mini-Riddle. Disa Draco en couvrant ma joue de bisous.

— OK, mais arrête s'il te plaît. Dis je en rigolant de tout cet amour.

— Je t'aime, je t'aime sincèrement. Me dit-il son regard plongé dans le mien.

Pour toute réponse je l'embrassai délicatement sur les lèvres. Un délicat baiser plein d'amour.

Draco prit doucement ma main et commença notre chemin vers la grande salle. Nous marchions main dans la main sans nous soucier des autres qui nous entouraient.

Nous cacher était maintenant trop difficile, et donc nous abandonnions l'idée de cacher cela.

Les gens nous regardaient choquer, mais certains semblaient avoir prédit que cela arriverait.

Une fois dans la grande salle, Draco et moi nous dirigions toujours main dans la main à notre place habituelle.

Mattheo semblait ne pas apprécier notre geste. Son visage était assez neutre et semblait vide d'émotion, mais en réalité il bouillonnait de rage. Je le savais, c'était mon jumeau après tout.

Malfoy s'assit à mes côtés et en face d'Enzo faisant donc de Mattheo celui à ma face.

Notre disposition n'était certainement pas la meilleure pour calmer mon frère, mais après tout, c'était les seules places libres.

Le souper se passa plutôt calmement. En réalité, seuls moi et Lorenzo parlions.

Mattheo n'osait pas parler ne voulant pas rompre sa promesse. Il passa le souper à fixer d'un regard noir Malfoy.

Quant au blondinet, il ne parla pas plus. Il ne cessait de détourner le regard sans trop savoir ou regarder pour éviter les regards que lançait mon jumeau. Bien sûr, il affichait un sourire moqueur.

Que serait donc Draco Malfoy s'il ne se moquait pas des autres devant eux juste pour faire les enrager ?