26- Réconciliation et Promesses difficiles

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Une fois, Mattheo partit, je regardai Draco un peu contrarié.

— Sérieusement ?! Draco tu ne peux pas faire ça ! dis-je.

— Qu'est-ce que j'ai faite ? J'ai simplement dit la vérité. Répondit-il sachant très bien le contraire.

— Tu m'énerves ! dis-je en reprenant mon chemin sans lui.

Il me rattrapa aussitôt et il m'arrêta. Il prit ma main et m'amena dans la salle de classe vide à côté.

Il ferma la porte et se posta devant celle-ci.

— Laisse-moi partir. Je ne veux pas te voir. Dis-je.

— Écoute Rosemarie, je suis désolé, sincèrement désolé. Je n'y peux rien, j'aime ça le faire enrager. Mais, si tu veux que j'arrête, je vais le faire pour toi, et toi seulement. Commença-t-il.

Je regardai ailleurs. Ses paroles me faisaient craquer. Et toute la colère que j'avais partie.

Il prit mon visage entre ses mains et il tourna légèrement ma tête pour pouvoir me faire face.

— Qu'est-ce que je peux faire pour que tu me pardonnes ? Dit-il doucement son regard plongé dans le mien.

— Embrasse – moi. Chuchotais-je.

Il fut légèrement surpris, mais il ne tardait pas à coller ces lèvres contre les miennes. Je me doutais que ma demande lui plaisait bien, le goût de m'embrasser semblait lui pendre aux lèvres depuis un moment.

Nos lèvres se décollaient après quelques instants. Nos regards se croisèrent. Ces yeux étaient toujours aussi beaux et brillants et je craquais.

— Tu es toujours fâché ? Me chuchota-t-il doucement à l'oreille.

— Je ne peux pas rester fâcher après toi. Mais, ne recommence plus. Dis-je doucement.

Il me plaqua rapidement un second baiser aux lèvres.

— Je t'aime. Me chuchota, Draco.

— Je t'aime encore plus. Dis-je.

— Viens, on doit aller en cours. Dis le blond en prenant doucement ma main.

Nous marchions ensemble, en se tenant la main vers le prochain cours. En arrivant en classe, nous lancions rapidement nos mains. Voyant les autres élèves nous observer.

Je pris de nouveau, place au côté de Mattheo. Draco s'assit avec Lorenzo au bureau à nos côtés. Ce qui sembla déplaire légèrement à mon jumeau.

— Qu'est-ce que tu faisais avec lui ? Me demanda Matt.

— Je n'ai pas le droit de trainer avec lui ? demandais-je.

— Arrête de mentir. Répondit — il

— Soi, tu poses clairement ta question, soi, tu te tais. J'en ai marre moi. Dis-je

— Tu as passé la soirée avec Draco hier n'est-ce pas ?

— Oui.

— Je vais l'étriper. Chuchota Mattheo.

— Non, tu vas étriper personne. Tu vas te mêler de tes affaires et laisser ta jumelle vivre sa vie.

— Tu l'aimes ? demanda-t-il en se contrôlant pour ne pas se jeter sur le blondinet.

— Honnêtement, oui. Répondis-je.

— Ça va finir mal Rosemarie. Je le sens. Dit — il.

— On verra ça plus tard, mais promet moi de ne pas le tuer ni de te battre avec lui ou peut importe quoi. Dis-je.

— Promis. Mais s'il te fait du mal, je te promets que je le tue. Dit Mattheo fâcher de devoir promettre.

— Ne pas le tuer pour aucune obscure raison se serait possible ? Dis-je

— Non, c'est ça ou rien. Dis mon jumeau le visage crispé de colère.

— C'est déjà un début. Dis-je très faiblement.

— Je t'ai entendu. Dis Matt.

— Écoute le cours au lieu de m'écouter. Dis-je en rigolant légèrement.

Le reste du cours passa assez vite, mais, loin de la tranquillité absolue.

J'échangeai de mots avec Enzo, Draco et Théodore. Et, cela m'avait beaucoup rapprochée de ceux-ci, suite, à cette heure de cours.

Mattheo continuait de fixer Draco de son regard le plus noir. Et essayait de lui envoyer des mots bien sûr de menace que j'interceptai et que je jetai.

Draco, semblaient surveiller ses paroles écrites. Sûrement, suite à ma petite discussion avec lui.

Tout cela fut très amusant, mais épuisant à la fois. Empêcher mon frère de transmettre ces mots n'était pas une tâche de tout repos.

Enfin, le cours finit. Mattheo se leva et il se dirigea vers Draco. Je me dirigeai rapidement vers lui et la tire loin de Malfoy. J'emmenai Mattheo hors de la classe.

— Mattheo sérieusement fait des efforts ! M'exclamèrent.

— Je n'y peux rien moi ! Je lui ai dit de ne pas t'approcher et il a fait tout le contraire, ce connard. S'écria Mattheo.

— Fais attention à ce que tu dis. Dis-je

— Tu m'énerves. Grogna-t-il.

— Juste pour te rappeler ce que tu m'as plus tôt. Essaye de ne pas avoir de retenue, il a un party à soir. Donc, ne te mets pas dans le trouble ! Et aussi, tu m'as promis.

— Maudîtes promesse ! Que je dois t'aimer pour t'avoir promis ça. Dis mon frère.

— Oui, je suis ta personne préférée ! dis-je en rigolant.

— Bon, viens, on va aller manger. Dis mon jumeau.

On se dirigea alors vers la grande salle et nous assoyons ensemble.

Quelques instants plus tard, un majestueux hibou apparut et me remit une lettre.

En apercevant l'enveloppe de couleur noire je savais exactement de qui elle provenait.

Je regardai Mattheo ne sachant pas quoi faire. Mais celui-ci ni aucun autre Garçon n'avait vu que j'avais reçu une lettre. Mattheo était trop occupé à fixer le blondinet. Et Lorenzo et Théo regardaient la scène amusée.

Je cachai alors rapidement l'enveloppe, que je décidai d'ouvrir plus tard, quand je serais seule dans mon dortoir.

Je finissais rapidement mon repas. Et je partis sans que les garçons le remarquent, à mon dortoir.

Je franchis les escaliers et les vastes corridors du plus vite que je pouvais. Mon père ne pouvait pas m'écrire pour me dire des banalités. Et ce qui devait être écrit dans cette lettre ne devait pas être de bonne nouvelle pour moi. Surtout en considérant que Mattheo n'en avait pas reçu. Cela n'annonçait rien de bon.

J'arrivai alors à l'entrée de la salle commune des Serpentard. Je me dépêchai d'entrer puis je franchis les escaliers menant au dortoir en un rien de temps.

Une fois dans ma chambre, je me laissai tomber sur mon divan et sortir nerveusement la lettre de ma robe de sorcier.

Pas méchant, Juste blesséOù les histoires vivent. Découvrez maintenant