Pas méchant, Juste blessé

60- Mensonge

— Argh ! Je déteste mon frère !
Dis-je facher.

Mon frère savait ce que je ressentais pour Draco. Ce qui m'arrange, c'est que quand moi et Malfoy avions commencé à éprouver des sentiments, mon frère s'était mis dans une colère monstre. Il avait voulu se battre avec le blond, mais les garçons les avaient séparé pour empêcher cela d'arriver. Et puis, quand j'ai dû m'éloigner de lui, Mattheo a commencé à être un peu plus compréhensif. Cet idiot ! Il savait très bien que j'allais mal à ce moment et surtout quand je l'ai vu embrasser Pansy. Mattheo m'avait réconforté, mais cet imbécile n'a pas eu l'audace de me dire que Draco m'aimait et qu'il n'aillait pas bien non plus.

- Ne sois pas fâché contre lui. Ce n'est plus important maintenant, car je ne laisserais rien nous séparer.
Me dit le jeune Malfoy.

J'approuve lentement de la tête. Je frissonnai soudainement. Le sol commençait à être froid et malheureusement, je ne pouvais me lever.

- Est ce que tu vas bien, Princesse ? As-tu froid ?
Me demande Draco, très concerné.

– Un peu. Le plancher est tellement froid.
Dis-je en frissonnant.

- Tu aurais dû me le dire avant, Princesse. Je sais que tu ne peux pas te lever, mais je peux toujours t'aider.

Il se leva doucement. Il me prit délicatement dans ses bras et me leva du sol. Ensuite, il me déposa sur le lit de l'infirmerie a côté.

— Merci beaucoup, Draco.

- Ça fait plaisir, ma petite princesse.

- Draco ?

- Oui, chérie ?
Me dit Draco avec un grand sourire.

Je respirai un bon coup avant de lui demander ce que je me demandais. Je ne sais pas trop pourquoi, mais je stress à l'idée de lui demander cela. Je décidai de me lancer et de lui demander.

– Est-ce que tu vas nous dénoncer à mon père ?
Demandai-je d'une traite avec anxiété.

- Ne stress pas, Mon amour. Dit Draco en rigolant à ma façon de lui demander cela.

Je regardai Draco en attendant qu'il continue dans sa lancée.

- Je ne vais pas le dire, Rosemarie. Je n'apprécie pas les actions de ton père et je n'ai pas envie qu'il règne. Il est terrifiant et je ne voudrais absolument pas vivre ma vie dans cette atmosphère. Surtout pas pour nos enfants.
Dit Draco. Il dit sa dernière phrase avec son petit sourire en coin et son clin d'œil narquois.

-Nos enfants ? As tu préparé notre vie au complet ? Dis-je en rigolant.

- Je te l'ai dit, tu es pris avec moi !
Dis Draco, en rigolant.

- Oh, mais je ne me plains pas du tout. Je vais être la fille la plus heureuse de pouvoir passer ma vie avec toi. Dis-je avec un sourire en coin.

- Et d'être ma femme et la mère de mes enfants ?
Me questionne Malfoy.

- Oui, mais plus tard, Draco.
Dise-je.

- Oui, oui, mais je vais m'assurer de faire savoir à tout le monde que tu as moi dès que ton père sera stoppé.
Me dit Draco avec un sourire en coin.

Je roulai des yeux en rigolant.

- Sinon, tu me promets que tu ne vas pas nous dénoncer. Je te crois, mais je veux juste qu'on soit sur la même mesure d'onde.
Dis-je.

Draco pose ses mains sur ma joue et me regarde dans les yeux avec un grand sourire.

- Rosemarie, je te promets que je ne vais pas le dire. Et je peux vous aider si vous avez besoin d'aide. Je t'aime et si arrêter ton père nous permet de pouvoir être ensemble, je vais participer avec plaisir. Je veux ton bonheur.
Me dit il.

Je souris doucement. Puis je franchis la distance qui nous sépare et pose doucement mes lèvres sur les siennes.

Après quelque instant, Draco s'éloigne doucement. Il me regarde, ses yeux gris plongés dans mes yeux bleus. Son regard est pétillant comme jamais. Il semble aussi heureux que je le suis.

- Je ne m'attendais pas à ça, mais j'adore. Tu peux recommencer quand tu veux.
Me dit il avec un sourire en coin.

Je rigole.

- Bon, sinon comment tu vas ? Tu ne m'as pas dit comment tu allais. Tu t'es quand même battue avec cet idiot de Cormac.
Dis-je en passant ma main dans ses cheveux blond platine.

- Ce n'est pas important.
Me dit Draco.

- Draco, s'il te plaît, ce n'est pas vrai.
Je m'arrêtai soudainement dans ma lancée quand j'aperçus une blessure sur le côté gauche du cou de Draco.

- Draco ! Tu t'est blesser !
Dis je facher, sachant qu'il a voulu me le cacher.

J'étais assis sur le côté du lit, les pieds pendant. Draco était debout devant moi. Il s'approcha de moi et mis ces maison sur mes genoux.

- Rosemarie, ce n'est rien.
Dit Malfoy.

Je devenais furieuse. Il refusait d'admettre qu'il s'était blessé. Et puis, elle semblait être une blessure assez importante.

J'enlevai ses mains sur mes genoux. Je mets mes mains sur son torse et je le bouge pour l'éloigner de moi.

- Oh s'il te plaît tait toi ! Tu ne peux pas juste prendre soin de toi et ne pas t'obstiner ! Je m'inquiète pour toi ! Tu ne peux pas toujours t'inquiète pour les autres sans jamais laisser les autre s'inquiéter pour toi!
Hurlait je très fâché.

Draco sembla surpris de mon geste quand je le repoussai, mais quand je lui dis de se taire, il sembla encore plus tétanisé.

J'étais tellement fâché, mais je m'inquiétais réellement pour lui. Il ne voulait absolument pas prendre soin de lui et cela me mettait sens dessus dessous. Comment pouvait il prendre aussi soin de moi,et de constamment s'inquiéter pour moi sans jamais prendre soin de lui même.

Mes émotions étaient un brin mélangées. C'était une vraie cacophonie dans ma tête. Je ne savais plus comment me sentir. Lentement, les larmes commençaient à couler sur mes joues.

- Pourquoi est tu si renfermé ? Je veux juste prendre soin de toi. Pourquoi ?
Je m'arrête de parler, incapable de continuer de parler. Les larmes coulent brusquement sur mes larmes. Je suis tellement chamboulé. Je veux juste l'aider et comprendre pourquoi il ne veut pas.

- Rosemarie, ne pleure pas. Je suis désolé. Je ne voulais pas te faire pleurer.
Me dit Draco en s'approchant de moi. Il essaya de me serrer contre lui, mais je le repoussai.

- Ne me touche pas, ne me touche pas ! Dis-je en pleurant brusquement.

- Rosemarie, s'il te plait, calme toi. Je n'aime pas te voir ainsi. Je suis désolé, je vais bien. Je me suis juste fait une petite coupure. Ce n'est rien de grave qui mérite de s'inquiéter. S'il te plaît, calme-toi, princesse.
Me dit Draco. Sa voix était saccadée, on aurait dit qu'il allait pleurer. Il était inquiet et cela se voyait. Et le fait que je l'ai repoussé doit l'avoir encore plus inquiétée. De plus, Draco est quelqu'un qui utilise beaucoup les contacts physiques lors de ses interactions, mais à ce moment, il ne pouvait pas. Il était déboussolé et inquiet. Il ne savait plus quoi faire pour me consoler.