17- Regard

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Sans grand étonnement, tous les regards se tournèrent vers nous quand nous rentrions dans la salle.

Plusieurs chuchotaient à leur voisin leur étonnement de voir la nouvelle avec la gang de Serpentard. Puisque cette gang n'accepte personne, habituellement.

En me dirigea, vers notre table, je croisai le regard d'une fille, plus précisément une Griffondor.

Elle était brune aux cheveux bouclés et se tenait avec un roux et un brun à la cicatrice en éclaire.

C'était Harry Potter. Il ne semblait pas aussi terrible que mon père s'arrachait à me dire. Et pour être honnête, il n'était pas affreux, mais rien de trop, non plus. Ils semblaient gentils.

Je décidai que dès que j'aurais du temps et que je serais seule j'irais leur parler.

Je ne sais pas trop pourquoi je veux leur parler. Mais c'est comme si je devais le faire. J'ai le sentiment que je dois faire cela, étrangement.

Enzo me sortit de mes pensées, et nous continuait notre chemin.

Pendant le repas, je croisai de nombreuses fois le regard du grand blond. Je ne pouvais m'empêcher de le regarder. Ses grands yeux gris électrisants. Et son visage il fallait que je le regarde. J'avais beau essayer de m'empêcher, mais je n'y pouvais rien.

Étrangement, lorsque je ne le regardais pas, je sentais son regard sur moi. Et parfois, il arriva que nos regards se croisent, mais rapidement l'un de nous détourna le regard.

Le dîner passa trop vite à mon avis. Je ne voulais qu'une seule chose continuée à regarder Draco.

Nous retournons alors vers nos dortoirs. Les garçons m'invitèrent à retourner dans le salon, mais je déclinai l'invitation.

Je retournai à ma chambre et je commençai la création d'une nouvelle robe. Je décidai d'utiliser pour la première fois du tissu bleu que je combinai avec du noir. Je travaillai les deux heures suivantes dessus avant de la terminer. Bien sûr, cela me prit très peu de temps grâce à la magie.

Je reculai pour l'admirer, j'en étais très satisfaite. Elle était magnifique et je ne pouvais attendre pour la porter. Malheureusement, il faudra attendre une journée de congé.

 Malheureusement, il faudra attendre une journée de congé

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Je regardai l'heure
7 h 45

J'ouvris la porte de mon dortoir doucement, il n'y avait aucun son, ils devaient donc encore être là-bas. Je sortis alors de la pièce et franchis la salle commune sous les yeux des jeunes Serpentard avant d'y sortir.

Je voulais voir le trio, je devais leur parler, surtout à ELLE. Je me dirigeai alors sans trop savoir pourquoi à la bibliothèque. Il ne semblait pas y avoir d'élèves. Mais je continuai mon chemin avant d'arriver à eux.

Les trois me fixèrent du regard en m'apercevant, à quelques centimètres d'eux.

Leur visage était sans émotion. Me voir auprès d'eux ne leur faisait rien de mal.

J'aptamit la discussion, étant donné que j'étais celle qui était venue à eux.

— Bonjour, je m'appelle Rosemarie Riddle. Mais, je pense que vous le savez déjà...

Je décidai de ne pas utiliser mes pouvoirs pour savoir leur nom, sinon il serait révélé.

Le Roux et Le Brun regardèrent la fille.

Celle-ci me tendit sa main que je serai alors qu'elle se présenta.

— Enchantés, je suis Hermione Granger, et voici Harry Potter et Ron Weasley. Dit-elle en les pointant ?

— Enchanté. Dis-je.

— Je sais que cela doit être étrange pour vous que je vienne vous parler. Mais tantôt quand je vous ai vu dans la grande salle, j'ai senti que je devais vous parler. Je sais, c'est étrange, mais c'est la vérité.

— Tu sais Harry, je ne suis pas comme mon père. Oui parfois je peux être rude et méchante, mais je n'ai rien contre toi, ou encore les nés moldus comme Hermione.

Les trois me regardèrent choquer que je sache cela et semblaient méfiants.

— Ce n'est pas un piège ! dis-je.

— Comment peux-tu savoir ça alors ? Dis plutôt rudement Ron.

— J'ai des pouvoirs. Beaucoup plus puissant qu'une baguette. Il m'arrive souvent de me blesser moi-même avec ceux-ci.

— quel genre de pouvoir me demanda Harry

— Je peux contrôler l'énergie et le feu et je peux lire les pensées. Bien sûr, l'Occlumancie ne marche pas avec mes pouvoirs. Mais s'il vous plaît, ne le dites à personne.

— On te le promet. Je te crois. Dis Hermione.

Ils m'invitaient à m'assoir. Harry et Hermione semblaient croire en ma bonté alors que Ron semblait un peu réticent.

Je parlai avec eux pendant près d'une heure. Harry et Ron s'en allaient, mais Hermione resta.

Nous parlions ensemble pendant les 2 heures suivantes. Je sentais une connexion entre elle et moi. Je savais que nous allions devenir de très bonnes amies.

J'accompagne Hermione jusqu'à sa salle commune. Je lui souhaitai bonne nuit, avant de moi-même, me rendre à la mienne.
Quand finalement je tirai le livre de la porte secrète donnant accès à mon dortoir, je tombai. Nez à nez avec mon frère.

— Tu étais où ?

— Qu'est-ce que cela peut te faire ?

— Je le sais que tu es allé parler à Potter et ses amis. Je t'ai vu les regarder au souper.

— Oui c'est vrai et il a un problème avec ça ?! dis-je, sur la défensive.

— Tu sais très bien que tu ne mets dans le trouble en faisant ça. Il a d'autres enfants mangemort dans l'école. Et il risque de le dire à pères. Tu ne peux pas traîner avec eux et surtout avec une sang de bourbe ! Cria-t-il

— Tu sais quoi, je m'en fous ! Je ne suis pas comme lui et je n'en ai rien à faire de la pureté du sang des autres. Et si toi tu penses vraiment que je ne peux leur parler, tu n'es pas mieux que père. Criais-je, avant de rentrer dans ma chambre, de claquer la porte et de la barrer à l'aide d'un sort.

J'entendis alors quelque chose se casser, comme un vase puis un deuxième et un troisième avant d'entendre une porte claquer. Je n'osais pas ouvrir la porte, n'osant pas voir les dégâts qu'avait causés mon frère.

Pourquoi parler avec l'ennemie de notre paternel le contrarie autant.

J'ai l'impression que depuis mon arrivé Mattheo et moi, ne faisons que nous disputer.

Je sais que je pourrais éviter tous ses conflits, mais je ne pourrais trahir mes convictions pour ça

Pas méchant, Juste blesséOù les histoires vivent. Découvrez maintenant