36- Harry

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— Wow ! Je n'aurais jamais pensé que tu me demandes cela. Dit — il réellement surprit.

Je regardai Harry stressé. Je pensais qu'il aurait dit Oui, mais soudainement je me remettais en question. Et si je m'étais trompée et qu'Harry ne voulait absolument pas nous aider.

— C'est sûr que j'accepte ! Je pense que tout cela a besoin de finir et je pense qu'il a assez gâché la vie de toi et Mattheo. Dis Harry.

— Merci Harry ! J'ai eu vraiment peur que tu dises Non. C'est réellement important pour moi et mon frère. Je sais aussi qu'il a beaucoup chamboulé ta vie. Et en nous aidant, on va pouvoir tout changer. Il faut que j'aille rejoindre Hermione. Mais viens à minuit à cet endroit. Dise je, en lui tendant un morceau de papier avec l'emplacement de la grotte. Mattheo et moi serons là et nous allons pouvoir parler de ce que nous allons faire sans nous soucier d'être surpris.

— J'y serais. Dit — il.

Je fis disparaitre la bulle et je déverrouillai la porte puis je commençai à parti.

— Rosemarie ! cria Harry.

Je me stoppai et je me retournai.

— Ça va aller pour Malfoy, ne t'en fais pas. Et n'oublie pas qu'on est là pour toi s'il y a quoi que ce soit. Dit — il.

— Merci Harry. À ce soir. Dis-je avant de quitter.

Je quittai alors la salle de classe et je me dirigeai vers les cachots. Je regardai l'heure. Il avait passé une heure depuis que j'avais quitté Hermione. Donc elle m'attendait depuis une heure. Quelle mauvaise amie j'étais. Je lui avais dit que tout cela allait être rapide, mais comme on a parlé de Draco cela a duré plus longtemps que prévu. J'espère qu'elle ne m'en voudra pas.

Je me dirigeai vers les cachots le plus rapidement, que je le pouvais. Mais ces stupides escaliers ne cessèrent de bouger. Je ne vois vraiment pas l'avantage d'avoir des escaliers qui ne cessent de bouger.

Après ce qui me sembla être une éternité, j'arrivai devant l'entrée de ma salle commune. Je cherchai mon amie du regard, mais je ne la trouvai nulle part. Elle devait avoir perdu patience et être retournée a son dortoir.

Je décidai d'aller tout de même vérifier si elle ne se trouvait pas dans la salle commune des Serpentard. Peut-être, il lui était arrivé quelque chose. Après tout, il est reconnu que les Serpentard n'aiment pas les griffondors, et encore plus les sorciers au parent moldu.

J'entrai donc inquiétée dans la salle. Je la cherchai rapidement, mais aucune trace d'elle. Je décidai donc de me diriger vers ma chambre. J'ouvris la porte secrète tellement rapidement que je n'étais même plus certaine de l'avoir ouvert.

J'ouvris rapidement la porte de ma chambre et je m'avançai dans celle-ci.

J'aperçus alors Lorenzo et Hermione.

J'étais tellement soulagée. J'avais vraiment eu peur pour elle.

— Salut ! Ça va ? Je ne t'ai pas vu de la journée. Me dit Lorenzo.

— Enzo ! Ça va et toi ? dis-je en le serrant dans mes bras.

— J'espère que ça ne te dérange pas que nous soyons rentrées dans ta chambre. Enzo m'a vu t'attendre et il m'a fait rentrer pour pas qu'il m'arrive quelque chose. Me dit Hermione.

— Merci Enzo. J'ai vraiment eu peur qu'il te soit arrivé quelque chose. Je suis tellement désolée Hermione ! Je ne pensais pas que cela prendrait autant de temps. Dise-je en serrant Maintenant Hermione.

— Bon, je vais vous laisser. Vous avez quelque chose à discuter si je ne me trompe pas. Dit Lorenzo en se levant du sofa où il était assis.

— Reste s'il te plait Enzo ! dis-je. Je veux que tu sois aussi au courant, et puis je te fais confiance.

— Tu es certaine ? Et Hermione, ça ne te dérange pas ? me répond-il

— Moi je n'ai absolument rien contre le fait que tu restes. Dis Hermione.

— Je suis certaine et je pris une grande respiration puis je continuai. J'ai besoin de vous en parler. J'ai besoin de votre soutien. Mais il faut que vous me promettiez de ne rien dire. Dise je.

— C'est promis ! s'exclamèrent mes deux amis en même temps.

Je retournai alors fermer la porte que je n'avais pas fermée. J'aperçus alors la porte du dortoir des garçons s'ouvrir. Prise de panique à l'idée que ce soit Draco, je claquai la porte d'un coup sec, ce qui attira l'attention de mes deux compagnons. Ils semblèrent un peu perdus par mon attitude, mais ne firent rien. Et je les remerciai pour cela.

Je retournai vers mes amis et je m'assoyais dans le petit fauteuil qui faisait face à mes amis. Ils me regardèrent inquiets. C'étaient de vrais amis, ils s'inquiètent pour moi et j'étais reconnaissance de les avoir dans ma vie.

Je pris de profondes respirations avant de me lancer dans mon histoire.

— Comment ça s'est passé Rosemarie ? dit Hermione impatiente de savoir comment ma sortie avec Draco s'était passé.

— Je préférais ne pas en parler, Hermione. Ça s'est super bien passé. Mais il faut que j'oublie tout cela. Dise je en retenant les larmes de couler sur mon visage.

— Je ne comprends pas, pourquoi il faut que tu oublies ? Et oublier quoi spécifiquement ? Me questionna Enzo.

— C'est ce que je dois vous dire. Hier, j'ai reçu une lettre de mon père. Il voulait que j'aille le voir, mais je devais ne le dire à personne. J'y suis allé, il m'a demandé pourquoi je trainais avec toi, Hermione et les gars. Mais j'ai réglé facilement cela, et Harry est au courant et il va m'aider. Mais je vous raconterais les détails plus tard. Dis-je.

— C'est pour cela que tu n'étais pas là ce matin ! Ajouta Berkshire.

J'approuvai de la tête avant de reprendre.

— Mais ensuite, il m'a obligé à renier Draco. Il a dit que si je ne le fais pas il le tuera. Dis-je en laissant couler une larme sur mon visage.

— Oh, Rosemarie, je suis tellement désolé. Me dit Hermione en se levant et il se dirige vers moi pour me serrer dans ses bras.

— Je suis désolé, Rosemarie. Est-ce que Mattheo est au courant ? me demanda Lorenzo en se levant à son tour pour rejoindre le câlin.

— Oui, quand il est parti pendant le diner pour me retrouver je lui ai dit. Dis-je.

— Veux-tu que j'en glisse un mot à Draco ou quelque chose de ce genre ? me demanda Enzo.

— Non, s'il te plait ne fais pas ça Lorenzo. Je ne peux pas. Je ne sais pas ce que je vais faire. Devoir l'oublier me tue de l'intérieur. Je vais devoir l'éviter, c'est tout ce que je peux faire. Dis-je.

— On va t'aider, n'est-ce pas Enzo ? Dis Hermione.

— Oui, Hermione a raison, on va t'aider. Je peux facilement distraire Draco et Hermione peut rester avec toi. Ça va aller Rosemarie. Dis Lorenzo.

Je laissai alors mes larmes couler le long de mes joues. Mais cette fois, ce n'était pas des larmes de tristesse, mais celle de joie en quelque sorte. J'étais fière d'avoir des amis comme eux.

Pas méchant, Juste blesséOù les histoires vivent. Découvrez maintenant